Lilim Ladra entre en scène [ Mission normale (?)] Szp8Lilim Ladra entre en scène [ Mission normale (?)] 4kdkLilim Ladra entre en scène [ Mission normale (?)] 4kdk
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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Encore le Jardin Radieux, encore ce monde qui en cache un autre. Encore cet horizon qui a été le théâtre de bien des combats, encore ces rues qui ont comptés leurs histoires. Même au côté d’une nouvelle leader, ce monde l’attire encore pour un travail. Franchement, est-ce vraiment du hasard ? Le même hasard qui a fait naître tant de chose dont cet ex-mercenaire ? Ou est-ce quelque chose de plus fort qui choisit et dirige ses pas vers le jardin ? Bell n’en savait rien, il ne connaissait le mot destin que par ce qu’il a pu dévorer à l’époque où il n’était qu’un outil virtuel. Une chose qui dirige les cœurs, une chose qui fait que tous ont une chance d’inscrire leur nom dans l’histoire. Cela, lui pouvait en rire. L’histoire, le destin ? Ça ne compte que pour ceux qui sont nés sous leur joug, pas lui. Mais pourquoi alors, pourquoi il devait y retourner malgré tout…

L’ordre de mission a été donné il y a quelques jours, demandant au virus de fournir des armes à des pseudo-révolutionnaires et de récupérer quelque chose qui a attiré l’intention de la Coalition. Pour la première fois, il allait pouvoir utiliser sa nouvelle capacité sur le terrain et prendre l’apparence de quelqu’un. Il suffira ensuite de compter sur ses talents de comédien pour avoir la confiance de ces types. Le voyage à travers l’espace dura quand même les jours qui ont suivit la réception du travail. La Shin-Ra aide mais restons logiques, les voyages dans l’espaces durent un moment et ce n’est pas encore à la porté des machines de faire un aller retours entre des mondes en un clin d’œil. C’est donc dans un vaisseau simple que le voyage se fit. En mettant le pilote et une hôtesse de côté, il n’y avait bien qu’une vieille femme, un homme l’accompagnant, un autre plus jeune qui a la tenue traditionnel des Terres des Dragons et Bell. Ce dernier observa un peu ses compagnons de vol, se demandant comment ils ont pu s’habituer aussi vite au fait qu’il y ait des mondes autres que le leurs. C’était normal de son point de vu mais eux, qu’est-ce qu’ils ont pu ressentir en voyant arriver ces personnes d’une autre culture… à force d’y penser, le sommeil le gagna et le força à dormir le restant du voyage, sa question lui trottant encore dans sa tête.

L’arrivée au jardin marqua aussi les débuts des recherches. D’après les informateurs de la Coalition Noir, c’est un trafiquant d’arme qui se charge de la transaction pour le compte d’un inconnu. Des informateurs, Bell en avait bien lui-même mais qui sait s’ils n’étaient pas prêts à le vendre aux mercenaires et leur apprendre qu’il était en vie. Il n’avait jamais pensé à se dissimuler jusqu’à là et cette erreur lui resta à travers la gorge, l’étouffant et lui donnant un semblant asphyxie par le stresse. La peur de mourir, voilà son maux et une nouvelle chose qu’il se devait de dissimuler à tous. Tout le monde en a peur, mais tous se disent que leur cœur ira quelque part de paisible et lui qui n’en possède pas à sa connaissance, l’idée de disparaitre était plus qu’effrayante. Son estomac exprimait avec joie ce sentiment, après qu’il se soit diriger vers les toilettes de la station Shin-Ra des jardins et ne pas prit soin à ce que personne ne le voit entrer à la place réservée aux femmes, bien trop pressé pour faire attention. Qui cela pouvait gêner ? Il peut en devenir une si cela lui chantait et c’était bien son objectif. S’enfermant dans une cabine, il patienta un peu pour voir s’il n’y avait personne pour le surprendre et inspira un bon coup, joignit ses mains sur sa bouche et prononça son incantation.


" Dissimule-moi, masque mon visage aux yeux de tous, fait que je ne sois plus moi et inspire-toi de mon imaginaire pour me modeler mes nouveaux traits…. "


Un souffle s’échappa de sa bouche, prenant une couleur azure et couvrant l’ex-mercenaire qui vit sa silhouette changée en circonstance. C’était son premier essai avec cette compétence mais il utilisa la forme la plus puissante qu’il connaissait pour être sûr de ne pas être ennuyé par la suite. Le verrou retiré, une jeune femme aux longs cheveux bleu sortie de la cabine et se surprit elle-même en croisant son regard dans le miroir. C’était lui, mais dans un corps de femme. Les traits, les courbes, les formes…ce n’était décidément plus un homme et lui-même ne s’y reconnu nullement. Et pourtant, c’était la même tenue qu’il avait sur le dos, si ce n’est la jupe et la chemise qui lui serrait un peu le buste.

" …Tu parles d’une surprise, je pourrais ne profiter plus tard pour …Hein ? "

Bell tâta sa gorge, étonné d’entendre une voix si claire mais presque dur sortant de sa bouche. Si ce n’était que la première fois, il n’osait imaginer ce qu’il pouvait devenir lorsque cette compétence n’aura plus de secret pour lui. Peut-être même raccourcir le temps de transformation tiens, ça pourrait lui être utile pour fuir ou se dissimuler aux yeux de ses adversaires avenirs, et vu ce qu’il l’attendra lorsque sa trahison sera connu des mercenaire, ça ne pouvait que lui être d’un effet bienfaiteur.

Plus de temps à perdre, il fallait encore trouver les armes pour les livrer aux jeunes terroristes et dégoter l’objectif de la mission. Premièrement, trouvé le ou les types qui devaient apporter les armes. Deuxièmement, trouvé l’hangar avec l’inscription Av07cY dessus, gagner la confiance des jeunes, récupérer l’objet et enfin, quitter ce monde au plus vite. Une course de santé en gros…à se demander si les informateurs n’étaient pas des gens de l’intérieur d’un des groupes. La nouvelle jeune fille se dépêcha de sortir des toilettes pour se diriger vers une cabine téléphonique de la Shin-Ra. Si les trafiquants venaient d’un autre monde, ils ont été obligés de passé par la piste d’atterrissage de la compagnie pour au moins faire dans la discrétion. Si c’est bien le cas, il n’aura aucun mal à retrouver cette information dans le système. Une morsure sur le bout de son index gauche pouvait suffire pour avoir un accès direct pendant qu’il faisait semblant de passer un coup de fil. La gentille fille qui téléphone à sa famille pour leur dire qu’elle était arrivée. Qui pouvait se douter de quelque chose ? Un paranoïaque sans doute mais ça reste rare ce genre de type de nos jours. La plaie posée sur l’écran, les sécurités mineurs de la Shin-Ra ne lui offraient aucun challenges mais il était toujours possible de le retracé tant qu’il resterait en contact avec l’entrée.

Il y avait des avantages à être qu’une masse d’informations mais peut de monde où pouvoir les mettre en pratique et s’en mettre plein les poches. Enfin, s’il tentait de s’attaquer à la bourse de l’entreprise inter-monde, ça risque de lui poser des problèmes et de ne pas l’arranger à l’avenir. Gardant un œil ouvert pour surveiller le monde réel et simuler des retrouvailles au téléphone, l’autre s’occupait de veiller sur la parie virtuel qui s’engouffrait dans la banque de donnée de la Shin-Ra. Ils sont riches, ils ont presque tous les monopoles mais ils n’ont jamais pensé installer des sécurités de bonne qualité….Remarque, qui aurait pu les pirater si la technologie de pas mal de monde est….très en retard comparé à la leur. Mais passons, Bell s’occuper de geler un pare-feu en le bombardant d’informations pour pouvoir accéder aux données de vols et se régaler d’un festin de roi. Cette facilité, cette simplicité et cette suite presque infinie de 1 et de 0, encore quelque chose qui manquait à l’ex-mercenaire mais comment cela pourrait le toucher à ce point ? Sa conscience est venue au monde en même temps qu’il dévorait le journal d’un imbécile rêveur, il n’y avait aucune raison pour lui d’avoir des souvenirs antérieur à ce jour-là. Encore un mystère des cœurs dira-t-on, un mystère qui a pu ingurgiter les informations voulues et s’en aller du bâtiment pour un temps, un coup de langue caressant sa lèvre inférieur après un juteux repas.

Bâtiment à l’est de la ville, le numéro 25 pour être plus précis, chez un pseudo-bouché qui a commandé de la viande de la terre des dragons. Le marché s’est porté à travers l’univers à vu de nez, au point que la sécurité ne soit pas au top et que des armes venues d’un monde X puisse passer… À moins que des employés on été arrosés d’argent pour ça. Dans ce cas là, ça pourrait être un avantage de récupérer des informations de ces types s’ils ont des bases informatique ici. Dans le cas contraire, torture et coup de latte à volonté…

Enfin, ça ne sera peut-être pas la peine vu la forme qu’à prit Bell pour cette mission et ça, juste en prêtant attention aux regards qui croisaient le sien. Il faisait de l’effet dans un corps de femme, gênant certes mais flatteur si on se base sur le fait que la compétence lui a affublé de cette apparence d’après une image dans sa tête. Quoi de mieux pour infiltrer d’une autre manière chez les fournisseurs et sans se faire remarquer. La cape encore sur le dos, il dissimula un peu ses formes en la rabattant, cherchant le fameux bâtiment numéro 25 à travers les rues de l’Est de la ville. Il ne se souvenait pas lui-même d’avoir vu cette partie de la ville, juste de vagues brides empruntées à la mémoire de Campana qui a toujours vécu dans le Jardin et vu ses coins et recoins. D’après lui, c’est un coin plutôt axés sur le commerce et l’ambiance se rapproche assez des marchés hebdomadaires d’où on entend souvent la phrase presque mythique Il est bon mon poisson ! Venez voir comment il est bon ! du poissonnier. Mais là, rien de tout ça et difficile de croire qu’il eu de ça à une époque même très lointaine. Bars, femmes de joies, rues douteuses…quoi de mieux pour un repaire de trafiquant d’arme ? C’est assez stéréotypé mais bon, la vérité est là au point de laisser Bell sur le cul.


" C’est quoi ce bordel…Ils font quoi au Consulat, ils s’curent le nez ?! "

Mais pas de quoi s’en plaindre d’avantage et d’attirer l’attention, voilà qu’un type sorti du bâtiment numéro 25 juste de l’autre côté de la rue et qui marchait à toute vitesse vers le bar le plus proche. Les nerfs à vifs sans doute, encore de quoi prendre l’avantage avec son nouveau physique et une petite préparation était nécessaire. Même s’il était une femme séduisante, un peu de maquillage ne serait pas du luxe et pour la bonne raison que ça a souvent eu de l’effet avec lui. La nuit finissait enfin par tomber et le temps de mettre son plan en place aussi. Une magie stop se préparant dans une de ses mains, Bell se mit en quête d’une personne ayant de quoi l’aider et seule. Ça ne tardait pas, une femme sortait d’un restaurant en tenant son sac à main dans une main et ne prêtait pas à l’ex-mercenaire qui la suivait de loin. Quelle idiotie, c’est bien le genre d’imprudence qui peut être fatale et qui a souvent l’habitude de l’agacer quand il fait la cour à une demoiselle, on sait tout de suite qu’il n’y a pas de challenge. Bref, le temps qu’elle prenne une rue déserte était assez court, de même pour celui de se prendre un sort de stop par Bell qui vint coller la paume de sa main dans le dos avant de lui prendre le sac et d’aller se préparer dans un coin.

Une bonne dizaine de minute plus tard, le sac dévalisé même en l’absence de munnies et avec juste la touche qu’il lui fallait pour faire la femme fatale, son jeu d’acteur allait pouvoir commencer par une entrée discrète avec sa cape dans le bar dont sa cible occupait une table dans un coin. Prenant soin d’être vu par lui en retirer sa cape et la tenant par-dessus une épaule, marchant lentement vers lui et se penchant sur sa table, une vue sur son décolleter timidement visible par quelque boutons ouvert, le virus fit de son mieux pour avoir une voix sucrée.


" Excusez-moi, je peux m’asseoir avec vous ? C’est triste de resté seule dans un bar et vous n’avez personne à vos côtés… "


Après un temps d’attente, sans doute à cause de la surprise et du côté fantasme qui se réalise, l’homme lui montra son sourire le plus charmeur avant de se décaler un peu du canapé qui servait de siège. " Bien-sûr voyons ! On ne refuse rien à une si jolie demoiselle." Il attendu que Bell s’assit pour lui demander son nom.

" Lilim. Lilim Ladra. Et vous, monsieur ? Que je sache qui remercier pour ne pas à avoir boire seule. "


Willöm Bark, homme dans la trentaine, de taille moyenne mais musclé au niveau des bras et des jambes, ce qui ne l’empêche pas d’avoir du ventre le bougre. Du genre à vouloir impressionner et le prouve en commandant les alcools les plus chers et souvent rapporter de d’autre monde, jusqu’à une bouteille d’Atlantica qui aurait été retrouvée dans une épave. Au fil des verres, il se montrait un peu plus collant envers Bell, assez pour le gêner et qu’il le repousse un peu en lui disant d’attendre encore un peu. Ce temps-là, il l’employait à lui extirper les verres du nez en faisant l’impressionnée saoul. Une chance que l’alcool ne lui fait pas d’effet, il a pu assez pour ne plus pouvoir marcher ou perdre l’équilibre s’il était un humain qui tenait très bien l’alcool. Mais lorsqu’il commençait à s’énerver, la nouvelle belle aux cheveux bleue dû se résigner à lui glisser quelque mot à l’oreille, collant ses formes à son bras.

" Je vais juste remettre un peu de poudre sur le nez…tu n’as qu’à payer et prendre une bouteille pour finir la soirée chez toi. Prend ça en gage de ma bonne foi. " Il glissa une clef volée dans le sac de la femme sur la table avant de s’en aller, la cape dans la main et lui faisant un clin d’œil avant de rentrer dans les toilettes. La porte qui se referma, un coup d’œil pour voir s’il y avait quelqu’un et finit par boire au lavabo pour se rincer la bouche pour se débarrasser mentalement du goût qu’il avait en bouche après avoir dragué ce type, si ça se savait, il pourrait dire adieu à sa petite réputation d’homme à femmes et ne pourrait jamais l’accepter. Mais le temps lui manquait et son plan en demandait un peu plus. L’image du pentacle en tête, l’incantation s’échappa de sa bouche dans un murmure simple et les imploraient mentalement de ne pas faire un scandale en arrivant. " Montrez-vous, sœurs du pêché, soyez guidez par ma voix. Montrez-vous, sœurs du purgatoire, et comblez mes souhaits, que cela soit dans le sang et les larmes… " De dos au long miroir, Bell ne remarqua pas le pentacle dont il s’était fait l’image mentale apparaitre et de voir les 7 sœurs du purgatoire sortir de la paroi en l’évitant, faisant une révérence à leur invocateur après qu’il se soit retourné et ne tarda pas à remarquer le visage déçu de Lucifer en croyant s’être trompée quant à l’identité de cette femme.

" Nous sommes à vos ordre, maîtresse… "

" Vous vous gardez la maîtresse, j’ai juste prit cette apparence pour le boulot. " À la surprise de cette déclaration, ses invocations le regardait avec un peu d’incompréhension que l’ainée se chargea de faire disparaitre.

" Be-Maître Bell ?" À l’acquiescement de ce dernier, elle soupira de soulagement et se souvenu que ses sœurs étaient encore là, la plus jeune cessant de l’éviter pour regarder l’invocateur de plus près.

" C’est donc vous l’invocateur qui fait souvent appelle à grande sœur Lucifer ? Moi c’est Asmodeus de la luxure. " Croisant les bras dans le dos, son interlocuteur ne lui prêta pas plus d’attention.


"Plus tard les présentations, on n’a pas le temps. J’aurais besoin de vous pour éliminer un type si besoin est… " Il remit sa cape sur le dos, croisant les bras en tentant de garder un peu de sérieux et en évitant de regarder Lucifer dans les yeux. "Il va falloir que vous vous changez en pieux pour vous dissimuler sous ma cape, et ne sortir que lorsque ça sera le bon moment…Pour ça, j’ai confiance en votre aînée qui saura quand. Et une autre chose….pas un bruit… "

Soupirant un peu, il releva sa cape et laissa ses invocations s’y dissimulée après avoir prit la forme d’un pieu, un petit sourire à Lucifer qui tarda un peu et sortie des toilettes en faisant signe à Willöm qui s’impatientait un peu, mais une femme n’est jamais en retard mon gars et elle ne prend jamais assez de temps pour prendre soin d’elle, c’est la base. La femme aux cheveux bleus à un bras, une bouteille dans l’autre main, ce type avait de quoi être heureux quand il rentra dans le bâtiment. D’après ce qu’il disait, il travaillait seul ici et n’avait des collègues que les jours où il recevait de la marchandise ou quand il faisait passer l’argent gagné. Une aubaine de plus pour l’ex-mercenaire qui marcha un peu seule dans la pièce, soi-disant pour voir un peu les lieux et fit semblant de ne pas remarquer la porte qui se verrouilla. Sa cible le guida dans un petit salon à l’étage, une main sur une hanche de la lady qui tenait encore son bras. L’ivresse de la soirée obligea cette dernière à l’aider à tenir debout, et passé la porte, s’assit sur un nouveau canapé et commençait à chercher un baiser des lèvres de la belle. Attendre, c’est tout ce qu’elle lui demandait un montrant la bouteille et chuchotant à son oreille qu’elle n’était pas assez ivre pour le faire monter au 7ème ciel. Les mots magiques pour qu’il lui verse un verre après être allé le chercher et la voir prendre son temps en dégustant ce vin venu du domaine enchanté.

Alors que la bouteille était à plus de la moitié consommée, Willöm attendit que Bell pose son verre pour se jeter sur elle en lui tenant les poignets, ne pouvant plus attendre sa récompense après tant de dépense. Il n’eu le temps de sentir sa poitrine contre son torse, un pied le repoussant hors du canapé. C’était Lucifer, comme sortie par magie de la cape que portait encore la lady blue qui souriait un peu en voyant que sa belle orgueilleuse avait son visage face au sien, pour lui offrir un bouclier vivant. Le trafiquant eu juste le temps de se relever, les autres sœurs sortant de leurs cachettes et encore sous leurs formes de pieux pour épingler la cible contre le mur. Les mains, les genoux, le cœur et le cerveau, de quoi assurer une immobilité et une mort certaine.

Alors que du sang d’écoutait sur le plancher, l’invocateur passa une main dans le dos de Lucifer, la rapprochant un peu plus contre lui, amusé de sentir ses formes contre les siennes. Mêla ses jambes avec les siennes, le contact de leur peau lui manquant depuis un moment, même si ce n’était pas vraiment les siennes et finit par boire la dernière gorgée de son verre.


" Alors ? Je ne vous avez pas dit qu’elle saurait quand agir ?" Ricana un peu pendant que, les joues rougit, l’aînée se releva et ne fit comme de rien face à ses sœurs qui reprenaient formes humaines, le cadavre retombant sur le sol qui rougissait par sa faute.

" Que faisons-nous du corps ? " À la 4ème sœur de parler, son invocateur voyant à son ton et son sérieux la différence qu’il y avait entre elle et ses sœurs.

" Ces types utilisent une boucherie comme couverture…tu devrais trouver de quoi faire en bas….Tu n’as qu’à la prendre elle pour t’aider à porter ce type. " Pointa du doigt l’avant-dernière, Belzebuth de la gourmandise pour cette tache. " Pendant ce temps, je vais m’occuper de leurs ordinateurs et récolter ce qui me manque en infos. "

" Et nous, on fait quoi en attendant ? On se tourne les pouces ? " L’avarice tenait ce genre de discours à l’invocateur. Quelque part, il avait l’impression de deviner son pêché juste en croisant son regard. À croire que l’avarie était l’un de ses plus gros défaut…Il vaudrait mieux éviter de croiser encore une fois le regard de la luxure.

" Faîte ce que vous voulez, tant que vous ne vous faîte pas remarquées et que vous ruinez mon plan… "

" Hey, qu’est-ce qui te fait croire qu’on est du genre à faire ça, ça peut mal finir si tu nous manque du respect comme ça ! " Même si son aînée tentait de la calmé un peu, Satan était belle est bien la colère. Bell l’observa un instant, prit un air plus froid et aussi sérieux que possible malgré son apparence actuelle. " Je vais me montrer plus clair alors. Si l’une de vous me fait repérer et que je parviens à m’en sortir, je vous invoque toute mais je force la fautive à se dénudée et à se montrer ainsi dans la rue. C’est mieux comme ça ? De même si tu recommences à prendre ce genre de ton avec moi aujourd’hui… "

Jamais il ne ferrait ce genre de chose, il en était dégoûté lui-même et aurait préféré un autre moyen de s’imposer auprès des sœurs. Même s’il les a invoquées, elles ont quand même leurs propres personnalités et un peu d’intimidation ne pouvait pas faire de mal vu qu’il n’en générait aucune à lui seul. Lucifer savait bien qu’il ne ferrait jamais ce genre de chose mais indiqua le contraire à sa petite-sœur, sortant un exemple bidon avec Skeith qu’il aurait forcé à enfoncé la lame de sa faux dans le ventre. Elle ne connaissait pas d’autre invocation de Bell mais ça pouvait suffire à faire taire la colère.

Ainsi donc, Bell passa la nuit sur place, ayant dormit sur le canapé après avoir récolté les informations nécessaire à ses plans et plus encore, sur l’organisation juste au cas où. Il pu retirer son apparence de femme durant son sommeille mais dû garder un œil ouvert pour maintenir les sœurs qui lui faisaient office de garde du corps. Réveillé par Lucifer, il eu le mauvais réflexe d’aller chercher un baiser de sa part malgré la présence de ses sœurs. Aucune réaction, elles ne devaient pas y prêter attention jusqu’à ce que l’aînée s’éloigne un peu, la tête baissé pour cacher les nouvelles couleurs sur ses joues et que l’invocateur se tienne la joue. Le genre de chose qui offrait à la colère une occasion d’en ricaner en guise de vengeance pour la menace de la veille. S’est permit de sortir à découvert, le temps d’aller à une boulangerie et de ramener de quoi bien manger avec un café à une heure matinale. Le café, il le prépara lui-même mais dû laissé la Paresse apporter le plateau avec les pâtisseries sur lesquelles la Gourmandise s’empressa d’en avoir une dans la bouche.

"Pour le service de nuit, sans rancune j’espère… " Ricana un peu, poser contre un mur avec une tasse à la main et un croisant entamé dans l’autre. Même si cela ne servait à rien pour elle, dû moins c’est ce qu’il a apprit, l’intention était gentille et calma un peu l’atmosphère. Le regard son invocation favorite croisa le sien, le temps d’un petit sourire avant que la suite du programme n’arrive.

" C’est simple, j’aurais besoin de vous aujourd’hui pour ma sécurité…Je suis sur une affaire risquée et des servantes sachant utiliser des lames et se changer en armes mortelles ne seraient pas de trop. "

Gardant un peu le silence, elles acquiescèrent à sa demande comme n’importe quelle servante digne de ce nom : la main sur le cœur, la voix pleine d’assurance pour un oui puissant. Voilà donc le programme du jour pour Bell. De quoi en finir au plus vite avec cette histoire. La suite de l’opération se déroulerait dans l’usine abandonnée, là où sont entreposé les armes destinées à l’échange et de manière occasionnelle, le lieu du rendez-vous avec les jeunes révolutionnaire. L’ex-mercenaire s’y était rendu à l’avance, ayant prit soin de reprendre sa forme féminine et supportant les débuts de migraine pour maintenir les sœurs avec lui depuis presque 12 heures d’affilées. Mais ça allait enfin payer, voilà que ses clients sont arrivés avec un peu de retard pour un groupe de trois, le temps pour lui pour être sûr de la cachette des armes et de s’asseoir sur un gravât en croisant les jambes. Il prit l’initiative, un sourire malicieux et une soudaine assurance dans son regard.


" Vous êtes en retard mes mignons, j’ai bien cru que vous aviez abandonné le contrat. Lilim Ladra, c’est moi qui vais m’occuper de la transaction. "


" …Liorg Wilk, chef des révolutionnaire. J’ai contacté votre patron…vous avez la marchandise ? "

Elargi son sourire, se laissa tomber de son siège et s’éclipsa vers une pièce en leur faisant signe de venir. Une dizaine de caisse, voir plus et toutes contenant des armes à feux que les jeunes ont pu s’offrir avec leurs moyens. Le plus fort du groupe s’occupa d’ouvrir une caisse avec un pied de biche et n’eu le temps de voir Bell arriver et prendre une des armes non-chargée et imita le bruit de détonation en visant le chef.

"Tout ce que vous avez commandez se trouve ici, sous vos yeux. Tout ce qu’il vous reste à faire, c’est de me montrer ce pourquoi je suis venu… "

" A-Attend Liorg ! Tu es sûr de ce que tu fais ? À vu de nez, on en a assez pour causer un massacre…mais on ne sait pas s’en servir correctement, on risque de blesser des innocents, voir pire, des membres de notre groupe ! " Un peu plu jeune mais plus assuré, le bras droit du chef avait raison sur ce point là. Il commençait à hésiter, ce qui n’aidait pas le virus dans son boulot. Poussant un long soupire, il tapa du talon au sol et glissa le couvercle fraichement arraché de la caisse en place.

" Désolé, nous nous sommes trompés sur votre compte. On ne va pas filler ça à des couilles-molles… "

" C-Comment osez-vous nous traiter de… "

"C’est ce que vous êtes. " Le regard méprisant, Bell tenait encore dans sa main l’arme qu’il avait sorti de la caisse. Un six coups maintenant chargé. " Vous croyez être les seuls à vous battre ? À ne pas être d’accord avec un groupe de types sorti de nulle part ? Vous vous foutez le doigt dans l’œil et profond. Vous n’êtes pas seul à vous battre, vous n’êtes pas seul à vouloir d’un autre lendemain, et c’est pour aider ces gens que notre organisation intervient. On les armes, on leurs fournit ce dont ils ont besoins pour se battre, pour lever une bannière au nom d’un avenir meilleur… " Braquant son arme sur le chef, Bell continuait son discoure en marchant vers lui jusqu’à ce que le canon du révolver touche son front couvert de sueur.

" Si vous avez peur de blesser des gens, vous n’êtes pas digne d’avoir un tel but... vous n’êtes pas digne d’être appelé Humain ! Alors prouve-moi que tu en as, sale gosse ! " Imitant Oakley d’un coup sec du poignet, le barillet laissa échapper les balles de l’arme et se chargea d’un seul et unique moyen de tuer. L’ex-mercenaire le montre au chef, leva l’arme au-dessus de son épaule pour refermer le barillet avec sa tempe, roulé d’un coup sec sur la cuisse et plaça l’arme dans la main de Liorg. ]b]" Maintenant, tu vas me tirer dessus avec ça. Qu’importe ce qui arrivera, les armes seront à toi si tu tires…Dans le cas contraire, je prendrais ce qui avait été prévu pour l’échange et j’embarque les armes. "[/b]

Il avait une chance sur six de mourir comme ça, sa peur et sa lâcheté lui hurlait de fuir et de tout laisser en plan encore une fois. Des gouttes de sueurs commencèrent à perler son front quand il vit l’arme s’élever lentement pour le brasquer, les mains tremblantes du chef des révolutionnaires qui ravala un peu de salive pour tenter de se calmer.
Il allait tuer quelqu’un de ses mains pour la première fois de sa vie, lui qui n’avait fait que poser des bombes ou ordonner ses hommes d’attaquer, il allait tirer une balle dans la tête d’une inconnue à sa simple demande.
Bell ne pu s’empêcher de trembler au niveau de ses mains à la seule vu de cet engin de mort sous ses yeux. Même en serrant les dents, même en se retenant au mieux de ne pas montrer sa peur de mourir, il ne pouvait faire taire ses pulsions de lâche très longtemps. Libère-le Liorg, cesse d’avoir peur et devient un homme que tu as rêvé d’être au moins une fois ! La femme aux cheveux bleus l’en suppliait du regard, inspirant un grand coup tout les 4 lorsque le doigt commença à appuyer sur la gâchette. Le chien se relevant et prêt à frapper la balle pour activer la détonation mortelle.

À la seconde où le son de la percutions fut audible pour l’oreille Humaine, les deux assistants du chef se bouchèrent les oreilles en se baissant, prêt à voir un cadavre tomber sur le sol et leur chef tremblant. Il eu de ça en effet, Bell tomba sur les genoux, face au chef qui était tombé sur ses fesses et une tache de plus en plus visible sur le pantalon. Aucune balle, rien… Juste pour en être sûr, Liorg ouvrit le barillet et découvrir avec stupeur l’absence de la balle. La balle, le virus la sortir du peu d’espace qu’il y a entre sa cape et le col de sa veste, la montrant comme si c’était un tour de magie. Le coup de refermer le barillet avec sa tempe n’était qu’un prétexte pour retirer la balle.


" Et bien…je retire ce que j’ai dit, vous êtes des gens de confiance…et mouillé. " Bouffa un peu de rire en remarquant la tâche sur le chef qui s’empressa de la dissimuler en serrant les jambes.

Après voir pu se remettre de ses émotions, le chef recommença à reprendre de l’assurance et demanda à son bras droit de sortir le paquet contenant l’objet de tant de convoitises pour le remettre à cette personne qu’ils croyaient s’appeler Lilim Ladra. Le prenant avec joie, Bell s’en alla en les saluant et en leur souhaitant bonne chance pour leur révolution.

De retours pour la dernière fois à la planque de Willöm, l’ex-mercenaire ne remarqua pas que les sœurs reprirent formes humaine tellement il était pressé de voir ce pourquoi il s’est démené pendant deux jours. À sa grande surprise, c’était un livre. Un simple livre, pas très épais, reliure en cuire et couverture rouge. Lorsqu’il se mit à le consulter, il ne pu en croire ses yeux. Des notes, une bonne centaine de notes en désordre contenu dans un simple livre. Le virus ne pouvait le croire, mais il avait déjà lu ces notes auparavant. Non dans la mémoire de Campana mais dans la sienne, celle qui lui restait du temps où il faisait le pont entre l’ordinateur d’Ansem et celui de sa créatrice, un pont pourtant si fragile à cause des défenses du roi mais qui tenu bon et assez pour lui voler des brides de textes. Rien à voir avec les notes que le comité de restauration de la forteresse a pu réunir mais quand même, des informations directement tiré de l’ordinateur d’Ansem. Ces gosses ont dû le trouver dans la maison en ruine du maître de Campana et la prit sans réellement savoir ce que c’était. Si le Coalition arrivait à retrouver l’ordre, ils auraient peut-être de nouvelles informations sur les sans-cœurs, voir même le Kingdom Hearts qui sait.

Il ne pouvait pas rester ici d’avantage. Il renvoya les sœurs du purgatoire et profita d’un bref instant de solitude avec Lucifer pour partager un vrai baiser, même sous l’apparence d’une femme avant de lui dire au revoir. Il attrapa une valise de contrats qu’il pu dégoter en fouillant un bureau et cacha le livre à l’intérieur, les infos sur cette organisation ne serait pas un luxe vu le coup qu’il venait de jouer. En aucun cas il devait perdre du temps, ce pourquoi la distance entre le bâtiment N°25 se fit presque à la course. Evitant au mieux de bousculer des passants, l’ex-mercenaire finit par perdre son souffle à 500 mètres du bâtiment de la Shin-Ra et rata son vol au passage. Des plus énervé, il parcouru le reste de la distance en marchant lentement et admirant, il l’espérait, une dernière fois le Jardin Radieux avant d’aller s’acheter un billet de retours pour le prochain vol.

Qu’est-ce qu’il allait arriver aux révolutionnaires ? Comment pourrait-on le savoir. Si on y réfléchit un instant, il est évident que l’organisation va chercher à découvrir pourquoi Willöm ne répondait plus. Ça saute aux yeux qu’ils vont soupçonner les derniers clients de leurs employés. Maintenant, est-ce qu’ils vont croire qu’une femme aux cheveux bleus leur a volé un contrat juteux ? Difficile à dire. Mais bon, Bell n’en avait plus à s’en soucier lorsqu’il pu enfin rentrer à la Cité dd Crépuscule à bord d’un vaisseau Shin-Ra et qu’il déposera avec fierté sa trouvaille devant la princesse Ariez…Tout est bien qui finit bien pour sa pomme.

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Quelle mission ! Y a beaucoup de chose à dire ! Des bonnes comme des mauvaises d'ailleurs... ^^"

Les sœurs du purgatoire ! Bon déjà je suis pas super fan de base et je crois que ce que je préfère dedans c'est Lucifer (tu sais pourquoi xD). Mais hormis ca, on ne peut pas garder une invocation 12H d'affilés tout en utilisant le changeformisme, tu n'as que 100 en symbiose, pas 500 ^^

Et sinon... Tu vois ce que ca fait d'être une jeune et belle femme draguée par un gros mec lourdingue è_é

Sinon c'était très bien, tu penses à tout ou presque, un vrai parano xD Par contre, si Bell avait été transformé en une fille super sexy... Il aurait dut se dire "Qu'est-ce qui me ferait craquer ?!!!", bah oui, y a qu'une homme pour en comprendre un autre !

Pour finir j'ai bien aimé ^^

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