Promenons nous dans les bois... ♪♫♪ [Pv : Princesse Yoruichi] Szp8Promenons nous dans les bois... ♪♫♪ [Pv : Princesse Yoruichi] 4kdkPromenons nous dans les bois... ♪♫♪ [Pv : Princesse Yoruichi] 4kdk
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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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- Ah non !

* Ils ont osés, je vais faire un malheur *

Il y avait exactement quatorze membres dans la Coalition, alors pourquoi devais-je l'avoir, ELLE, comme partenaire pour cette mission. Et bien sur, il n’était pas question pour elle d'arriver à l'heure, non, forcément, le monde entier était à sa disposition. Je me suis appliquée à prendre des renseignements utiles en l'attendant, du type du lieu de l'embarquement en vaisseau, par exemple, je ne tenais pas à exécuter ma mission au radar. Je rongeais mon frein en lisant un bon livre, chose qui en général, parvenait à me donner suffisamment de calme pour supporter tout le reste. Mais là, je l'avoue, même « le seigneur des anneaux » version intégrale n'aurait pas suffit.

- Coucou ma chérie, tu m'as pas trop attendu, j’espère ?

Je me suis retournée avec la volonté manifeste de lui sortir un truc bien sentit, mais j'avoue que sa tenue a eu raison de moi avant que le moindre son ne puisse sortir de ma bouche. En même temps, l'apparition surréaliste qui se tenait devant moi aurait coupé le sifflet à n'importe qui. Je disais donc, Yoruichi, toute de cuir vêtue, un corset si serré que je me demandais par quel miracle ses seins n'avaient pas encore explosés, rose, une mini jupe si courte qu'elle aurait pu être vendue au rayon ceintures épaisses, toujours rose, et le pompon, des bottines ROSES talons aiguilles en cuir de croco avec de la MOUMOUTTE sur lesdits talons... Je vais vomir, bassine s'il vous plaît. Je passerais sur le maquillage et les divers ustensiles ornant ses cheveux dont j'ignorais jusqu'au nom, sans vouloir y remédier plus que cela. Il est vrai que comparée à la sienne, ma tenue faisait très légèrement croque mort, un sweat noir, une jean foncé et une paire de botte tout terrain assortie à mon haut. Une tenue discrète quoi, une tenue d'infiltration, pas une saloperie d'imitation malabar ! Lâchant un profond soupir je me contentais de lui faire signe de me suivre vers l'air d'embarquement, priant pour qu'elle ne se casse pas une cheville avec ses échasses. Quelle idée saugrenue lui était encore passée par la tête à celle là...

* Du calme, du calme, au pire tu as l’appât parfait pour te faire bien voir du cul poilu en chef, tout n'est pas si noir... SI, tout est noir, et si elle ne se tait pas immédiatement, je l'encastre dans le mur façon nature morte, c'est à la mode il paraît, es cadavres dans les œuvres d'arts.*

- Hé, toi !
- Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ?
- Tu sais ce qu'on va faire là ?
- Heu, une infiltration ?
- Bien, et pendant une infiltration on fait quoi ?
- On reste discret ?
- Mais encore ?
- On ne fait pas de bruit ?
- Nickel, ferme-la !


Pas très charitable mais à ce stade c'était ça où je la découpais morceau par morceau pour en faire du chiche kebab. Je nous conduisis le plus rapidement possible à l'air d'embarquement, traînant presque cette fois une princesse vexée qui faisait son possible pour me le montrer. Au moins ai-je dû avoir l'air d'une psychopathe, car elle n'ouvrit pas la bouche jusqu'au vaisseau. Je savourais ces quelques minutes de silence, me doutant violemment que ce répit serait de (très) courte durée. Et en effet, à peine le vaisseau dans les airs, une myriade de réflexions débiles sur la couleur des étoiles, l'odeur du vaisseau, j'en passe et des meilleures, ce fut avec beaucoup de soulagement que le vaisseau nous déposa finalement à quelques kilomètres de notre objectif. Je ne voulais pas me faire remarquer plus que nécessaire, et les loups ayant l'odorat développés plus que la moyenne, une petite randonnée nous ferait le plus grand bien, c'était sans compter sur elle.



Dernière édition par Yugai le Lun 15 Aoû 2011 - 18:20, édité 1 fois
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Elle m'a gonflé! Mon côté tueuse désirait tellement l'immoler... Bon Dieu! Je suis prête à parier que ce serait encore plus jouissif qu'un orgasme.
Déjà, j'ai vu sa tête lorsqu'elle a apprit qu'on devait refaire équipe. Lors de la mission précédente, je dois avouer que faire équipe avec elle, c'était drôle. Elle est un peu comme moi, en plus cynique, mais... A l'inverse, je tente d'avoir un minimum d'image à peu près positive. Enfin, je joue le rôle de la princesse pourrie gâtée. J'ai vu qu'elle n'aimait pas cela, je vais jouer avec. Sinon, je m'ennuierais tellement que je pèterais un câble. Ce matin, lorsque je devais m'habiller, j'ai pris un malin plaisir à mettre des vêtements.. Disons... Très peu discrets. Ne serais-ce que la teinte du rose choisi. Vous voyez le rose Barbie où il ne manque que les paillettes pour vomir? Bah c'est à peu près celui-là. En plus moche encore... Si si, c'est faisable. Promis. Et pour enfoncer le clou encore plus, j'avoue ne pas m'être dépêcher. Si seulement j'avais pris une photo de sa tête...

Nous arrivions devant une forêt plus qu'épaisse. Provocant ma « partenaire », j'ouvris mon sac et pris mon temps pour me changer, pour enfiler des vêtements sombres, potables et discrets au lieu des immondices que j'avais osé enfiler. Je sentais ma tueuse qui désirait sortir et remballais ma personnalité « pouffe ». Avec précautions, nous entrions dans le labyrinthe de sapins, chênes et autres végétaux. Nous ne suivions pas les chemins prédéfinis par l'emplacement des gros « trucs verts et tout beurk ».

*Cette réflexion était juste pour qu'elle pète un câble! Je voulais tellement mon lapin qui faisait « pouiki pouiki » et puis, c'était si drôle! Je crois que le pire, ce sera quand ma tueuse lui ordonnera quelque chose sur lequel elle n'aura rien a rétorquer*

Nous marchions en silence, elle sécurisait du regard notre flanc gauche et moi, je vérifiais avec mon ouïe notre droite. Au premier lycanthrope qui se pointerait ou ferait une bourde, l'une de nous préviendrait l'autre et nous n'aurons qu'à nous séparer pour le/les suivre et entrer dans leur village. Nous avions le même regard professionnel, la même aura dévastatrice, je me sentais... Presque aussi bien que lorsque je tue quelqu'un. J'espérais juste qu'ils avaient eut assez d'intelligence pour avoir un minimum de confort! Ce n'est pas que je n'aime pas dormir à la belle étoile... Enfin, ça me permettra d'énerver encore plus Yugai. Soyons positive. Plus elle va mal, mieux je me porte.
Tiens, elle a arrêté de marcher. Je me retourne et l'observe quelques secondes. Je finis par me concentrée afin d'essayer d'entendre un truc.

- Je prends sa droite, toi sa gauche. Évite de mourir.
- Comme si tu t'en préoccupais!
Maugréa-t-elle
- Non, je m'en fous. Mais si tu clamses, je vais devoir finir la mission. Moi, ça me dérange pas d'encaisser ta part. Cependant, je doute que tu craches sur les trois cents munnies qu'on te doit pour me supporter.

Touchée. Tiens, mange ça! Comme ça, elle me prendra peut-être au sérieux quand je lui dirais que je suis pas si stupide que j'en ai l'air! Nous nous défions des yeux quelques minutes, dans un silence de mort. Ses yeux morts, il y a à peine deux secondes, se colorèrent d'un léger rouge sang. Sans que mon visage ne le démontre, je me surpris à penser qu'ils avaient la même teintes que les miens, énervés. Et j'entendis le garou bouger. Je lui fais un signe de la tête et pars suivre le loup-garou. Il est arrêté. Je m'approche de lui et me statufie. Il fit mine de ne pas me voir. J'avais mon plan en tête. Je me faisais grillée, Yugai passerait tranquille. Pour moi, on verrait cela sur le tas. « Réfléchis avant d'agir! » disait mon esprit. « Non » Rétorquais-je à chaque fois. Le loup-garou se stoppait à quelques mètres de son village. J'entendis des bruits derrière moi. Et BAM!

*Bam? Ce n'est pas normal ça...*
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Je le vis s'approcher d'elle, une ouïe fine, mon cul, elle s'était laissée avoir comme une débutante. Si nous sommes deux, pourquoi pas eux, et maintenant il fallait que je me grille pour l'aider sinon elle serait au menu dès ce soir. Je m’apprêtais à faire quelque chose qui ne me ressemblait pas du tout, et pris grand soin de noter à qui la faute. Je remontais de quelques centaines de mètres et me retournais vers eux en faisant un maximum de bruit puis commençais à me diriger vers l'endroit où elle s'était faite sonner, faisant mine de chercher au petit bonheur la chance. Elle m'en devait une, et une belle ! 300 munnies n'était certainement pas assez pour me traîner ce boulet. Je baissais une branche juste à temps pour voir un mec super costaud tenter de cacher ma partenaire derrière deux autres copains tout aussi musclés. Traduction, un mètre quatre vingt quinze de haut sur un mètre cinquante de large, et bien sur, pas un poil de graisse, sinon ce n'est pas drôle. Je scrutais les alentours par précaution, et constatais qu'il en restait encore quelques uns de cachés dans les sous bois.

* Ils sont beaucoup, ils sont costauds, ils ont pas l'air cons... on est mal; très mal*

- SACHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
-...
- Soeurette, répooooooond
-...
-Allez je sais que tu es là !
- Ici !


Je me dépêchais de me glisser entre deux montagnes pour la récupérer, m'obliger à jouer une fille comme elle, et puis quoi encore. Au moins était elle en état de me répondre, elle avait dû reconnaître ma voix, bref, je devais maintenant l'extirper de cette situation de merde. Je me retournais gaiement vers la première des grosses brutes et le remerciais chaleureusement d'avoir remis la main sur mon étourdie de petite sœur, elle qui se perdait tout le temps et bla bla bla, je l'ai embrouillé vite fait, lui pondant une histoire abracadabrante d'excursion du courage avec des amis qui nous avaient gentiment abandonnée nous, pauvres femmes sans défenses. Lui demandant dans la foulée la direction du château pour qu'on puisse sortir de la forêt parce que nous commencions à avoir peur, la nuit tombait déjà et *mon dieu comment allions nous faire*. Bref, le speech d'une nénette paumée, terrorisée et dans l'attente d'un grand sauveur. Image qu'il s'empressa de détourner, nous proposant gîte et couvert pour la soirée dans son village, on y serait en sécurité ce soir, et il nous raccompagnerait même à l'orée demain, l'est meugnon. Nan mais franchement, j'ai l'air d'une poule mon vieux ??? Je l'ai donc suivi en faisant semblant de manquer de me casser trois chevilles et quinze orteils, mon dieu, comment les femmes peuvent elles être si cruche... Je désespérais encore quand médor ( plus gentils que j'ai trouvé) s’arrêta fièrement pour nous montrer trois chaumières et demies qui se battaient en duel dans les fougères. J'en connaissais une qui allait être ravie de devoir dormir la dedans, tant mieux, la prochaine fois peut être quelle suivra MON plan, et il nous restait encore toute la montagne à descendre, ô joie bonheur, la fuite allait être sympa.

* Note à moi même, m'assurer de l’absence de survivants pour ne pas avoir à courir, je n'ai pas envie de vraiment me mettre un bout de cartilage à mal, j'ai déjà assez de cicatrice comme ça, merci.*

Une espèce de sentier partait sur la droite, je fis mine d'y lancer mon regard le plus neuneu, BINGO, l'un des mastodontes me prit à bras tandis qu'un autre s'occupait de Yoruichi, qui se laissa faire, en bonne princesse pourrie gâté qu'elle était, fit semblant d'avoir une peur bleue du vide et se colla à son "protecteur" moyen somme toute discret de s'attirer ses faveurs. Et attention, trois, deux, un, lever de rideau, encore fallait il trouver le chef et entendre quelque chose d’intéressant.
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Mon charmant hôte me montrait sa... mansarde? Le terme était encore trop fort. C'était du bois avec de la paille dessus. Je me demandais un instant ce qu'il faudrait pour que cette « habitation » soit totalement détruite. Puis, je reportais mon attention sur les éléments de décor. Divers objets, peu de décoration intérieure. Et un lit. Enfin, un truc qui ressemblait plus ou moins à un lit.
*Surtout moins en fait*

Ah!
Le cri avait passé mes lèvres sans mon accord. Sur le « lit », admettons s'en est un, une gigantesque limace y était étalée. Elle trônait, reine de la pièce. J'ignorais comment j'avais pu ne pas la voir dès mon entrée. Elle était légèrement brunâtre, devait mesurer trois mètres (soit dix fois sa taille habituelle). Elle semblait aussi molle, gluante et visqueuse qu'elle était épaisse. C'était dire. J'ai reconnu au premier coup d'oeil, c'était une limace noire. Également connu pour être un gastéropode du nom latin d'«Arion lusitanicus » .
- Oh! Tu viens de rencontrer Fluffy! Elle n'est pas magnifique?
- Euh... Magnifique n'est pas le premier mot qui est venu à mon esprit...


*Je voyais plus dégueulasse, laide, moche, gerbante à souhait...*

Il la regardais fièrement, j'observe ses deux antennes qui semblaient me dévisager. J'ignorais comment une bestiole comme CA pouvait devenir un animal de compagnie. Franchement, certains avaient des goûts qui laissaient à désirer... Je le vis se pencher pour l'embrasser tendrement. Je retins une envie de vomir.
*Beurk, c'était ignoble, Si tu voulais m'embrasser, maintenant, je sais que je vais t'envoyer paître en beauté. Il est hors de ques-tion qu'il me touche*

Le lycanthrope me fit faire un pas en arrière.

*je suis censée être une princesse, merde ! P.R.I.N.C.E. deux S.E ! Bordel de merde, fais chier ! Putain de salope de limace, connard de loup, enfoirée de mission.*

La Bête commença à me regarder différemment et à s'approcher doucement. Ses yeux étaient à la fois animal et humain. Il puait l'envie. Et m..... . Ses mains attrapèrent mes fesses en même temps que les miennes agrippèrent une statue. Bon dieu de merde ! Elle était lourde. Le bâtard embrassait mon cou dans un grognement.

* Mange, espèce de peluche psychopathe ! Va crever ! *

Et maintenant, il faut aller chercher Yugai ! Je lui devais une engueulade. "Sacha" ! Elle avait osé m'appeler Sacha ! J'en grogne.
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Je décidais de fureter autant que possible avant de remettre la main sur mon équipière, les cabanes se ressemblaient toutes au point que je pensais me tromper de chemin et tourner en boucle, quand je tombais sur un groupe de cul poilus auquel je ne m'attendais pas. Je me fis toute petite, l'espace d'un instant, espérant qu'ils ne me remarque pas, puis changeais d'avis et pris le chemin de l'assemblée. Je choisis soigneusement mon air de vierge effarouchée le plus candide et abordais enfin un charmant jeune homme couvert de graisse avec une odeur à faire fuir un putois, courage.

- Excusez moi, vous n'auriez pas vu ma sœur ?
- Non !
- Ah pardon, je vais la chercher.


Mon dieu, ils n'ont pas inventé l'eau chaude ces trois là, et quelle puanteur, à se demander comment ils font pour parvenir à simplement respirer sans s'auto-asphixier. Bref, trouver cette incapable et effectuer notre mission, ce n'est pourtant pas trop demander si ? Si. Bon, bon, bon, la droite c'est fait, la gauche aussi, reste le tout droit. Y a plus qu'a.

Tout droit, il y avait le centre de ce que j'osais à peine appeler village, une masure un peu plus grande que les autres, apparemment en pleine réunion si j'en jugeais les gardes qui gardaient l'entrée, soit, je repasserais plus tard, ce n'était franchement pas un problème. Je contournais sagement la maison sus mentionnée avec un grand sourire aux deux mastodonte qui me zieutaient d'une façon bien peu amène. Je passais outre la bifurcation et continuait tout droit, croisant au passage deux ou trois autres groupes de quelques individus. N'avaient ils rien d'autre à faire ??? J'allais passer mon chemin d'un énième groupe lorsque j'entendis enfin quelque chose d'intéressant.

- ... Coalition.
- L'attaque aura lieu bientôt, patience.
- J'ai hâte de les anéantir, ça nous fera de l'exercice.


Au moins je suis fixée, il va falloir faire le ménage, je commençais à croire qu'il nous faudrait repartir sans taper ces saletés. Cela aurait été frustrant. Trouver Yoruichi, et vite, j'ai beau être très douée, une meute à moi tout seule, ça risque d'être dur. En arrière toute !

Je fis un pas en arrière, le pas de trop, une brindille craqua sous ma semelle et un des membres de la troupe de bavard se retrouva derrière moi avant que j'ai le temps de me retourner. Je baissais les yeux et me rendis compte que la brindille en question se trouvait sous sa semelle, ok, j'étais donc grillée depuis un moment. Je tentais de fuir d'un pas de côté en lançant un coup latéral mais un deuxième loup m'attrapa les mains pour m'immobiliser. Coincée, je me débattis avec l'énergie d'une femme sur le point de servir d'amuse gueule à une bande de peluche carnivore psychotique qui s'ennuyaient ferme. Quand les deux derniers rejoignirent mes deux assaillants, je compris que je ne pourrais m'en défaire par ma seule force physique. L'un d'eux approcha sa main dangereusement près de ma cuisse, je décochais un coup de pied latéral bien sentit, malheureusement intercepté avant d'atteindre son but, pas grave, j'ai deux jambes. Le second arriva pile là où je l'avais envoyé, faisant s'écrouler par terre une montagne de près de deux mètre de façon fort peu virile. Un de moins, plus que trois, ... ouais, plus que. Y a pas à dire, j'étais dans de sales draps. Le premier, disons lunettes, repartit à la charge tandis que bandana resserrait sa prise tandis que le dernier, tatouage, me maintenait les jambes au sol. L'avantage, dans cette position, c'est qu'ils allaient avoir du mal à me faire quoi que ce soit. Néanmoins, ce fait ne semblait pas décourager lunettes qui se faisait de plus en plus entreprenant.

Note à moi même, penser à les émasculer avant tout autre chose.

- Yoruichi dépêche toi de te pointer !!!
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Tiens, j’ai cru entendre un truc…. Je regardais calmement le corps étendu devant moi et le contournais afin de sortir de la hutte. Je n’entendais pas grand-chose, il faut l’avouer. Par contre, l’air s’était rempli de désir sexuel. N’ayant pas vu de femelle, je supposais donc que Yugai s’était fourrée dans une merde immense et que j’allais devoir voler à son secours.

Bonjour ! Je suis la fille cachée de Superman…

Courant, d’un pas rapide et endurant, je finis par la trouver. Au centre du village, quatre « hommes » l’accompagnaient. Enfin, quand je dis ça… L’un d’eux lui tenait fermement les bras, un autre la taille et le dernier s’occupait de lui retirer un maximum de vêtements. Je ne compte pas celui allongé par terre se tenant les « corones ».

- Alors, on a chaud ? Tu as besoin de trois types pour te désaper maintenant ? Oh ! Tu me déçois…
- Ta gueule ! Fais ton boulot espèce de Coalisionneuse !


Je haussais un sourcil en souriant de toutes mes dents. Je n’ai même pas besoin de savoir que la mission est finie. Cela me paraît logique. Si elle dit ce que je suis, c’est qu’on doit les dégommer. Point. Il n’y a rien à savoir de plus. Je sais donc je tape. J’aime cet état d’esprit. Donc, je me suis mise à taper. Dans un premier temps, celui qui déshabillait ma collègue.

Je ne voulais pas vraiment observer Yugai à poil ! Ce n’est pas mon grand rêve de la vie. Je survivrais très bien si je ne la zieute pas nue. Si si, promis.

Je l’ai juste assommé. Un simple coup de poing. J’ai pris de l’élan, j’ai sauté et frappé sa tête de toutes mes forces, les mains croisées et serrées. Il m’a regardé, l’air de ne pas comprendre. Et a fermé ses yeux afin de tomber. Retombant sur le sol, j’observais Yugai, remettant son pantalon. Elle avait les yeux rouges sang. Je m’approchais d’elle, lui tendant la main afin de la relever. Elle ne l’attrapa pas. Elle a juste envie de les tuer. Donc, lui facilitant la tache, je me suis occupée de les éloigner, le temps pour elle de s’en remettre. Je sens sa main sur mon épaule. Elle ne dit rien, juste regarde l’un des loups. Comprenant que c’était SA bataille, je recule, achevant les deux êtres au sol.

Allez, ma petite Yoru, tu dois les éclater. Pas très compliqué ! Ils sont deux, au sol, et faibles. Allez !

L’autosuggestion est une invention fabuleuse. Elle me permet d’augmenter ma force et de faire abstraction du danger. J’en deviens presque inconsciente. Je me dirige vers le type récemment assommé. D’un coup de couteau sur la gorge, je zigouille ce Truc. Tel un robot, je me dirige vers le mec qui pleure en se relevant. Il me saute dessus, me griffe le visage et me plaque au sol avec un élégant « SALOPEEEEEEEE ». Dire que je pensais que les animaux différenciaient les gens… Ah ! Quelle déception !
Avec ses beuglements, j’entends des bruits d’activation.


Merde ! Ce con va rameuter le reste. Fais chier !

Je le termine avec un sourire sadique sur le visage.
Avec des mouvements professionnels, je me charge d’attraper un couteau à double lame. D’un geste clair, net et précis, j’entaille profondément la carotide de la grosse peluche. Sans comprendre, il écarquille les yeux et je regarde mes bras et mon corps se couvrirent du liquide de vie de l’autre con.


Je vais être tachée. Fais chier. Mais bon, c’est le boulot. Et puis, avec la garde-robe que j’ai, je peux me permettre de bousiller une tenue.

Quand je me relève, j’observe ma collègue dégommer ses adversaires. Mon oreille me prévient que le troupeau arrive.

Et meeeeeeerrrrdeeeeeeee !
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J'écrasais la tête du dernier au sol quand je les entendis, la rage ayant agit comme un brouilleur sensoriel toute la durée du massacre. Il ne restait plus un centimètre de peau du garou qui ne ressemble pas à un tartare. C'était là mon plus gros défaut, dans ma folie sanguinaire, je baissais ma garde, mais bon, autant que l'autre serve à quelque chose. Je les entendais approcher avec ce qui devait leur paraître de la discrétion,

- Yoruichi.
- ?
- Ils arrivent, tous.


Nous fûmes encerclées par sept gars, moins costauds que ceux que je venais de mettre à terre, mais pas fragiles pour autant. Je fis le compte, quatre à mes pieds, sept devant, ceux qu'elle avait eu avant de venir plus le chef, ouais, le compte y était. Nickel, après ça, ne resterait que la peluche en chef. Je me préparais au combat, rejetant toute colère, je devais avant tout être professionnelle. Je sortis mon katana de ma poche intérieure, prête au combat, elle sortit également son arme, je ne vis pas laquelle, je m'en fichais, tant qu'elle faisait son boulot, le reste m'était indifférent. Je feintais celui qui me faisais directement face, enfonçant ma lame dans son cœur, enchaînais avec un mouvement latéral, en décapitait un autre et estropiant le troisième dans la foulée. Un coup bien placé dans la colonne vertébrale le rendit parfaitement inoffensif. Derrière moi Yoruichi en avait eu trois également, je lui dis de trouver le chef pendant que je nettoyais la zone. Elle partit en courant en direction de la hutte centrale, où le chef restait cloîtré en permanence, par peur du danger. Le dernier était jeune, très jeune, trop jeune pour ce que je m’apprêtais à faire. Je ne lui laissait pas le temps de souffrir et le décapitais d'un coup sec, tranchant net dans l'articulation. Je rassemblais alors les corps et y mit le feu, même procédure dans la hutte de la limace, trois corps, en comptant les deux gardes morts. je laissais à la bestiole le choix de rejoindre ou non son maître, peu m'importais, dans le fond, je ne vouais pas une haine viscérale aux insectes.

Bon, trouver Le chef, rentrer à la maison, et surtout, surtout prendre une douche ! Je ne supportais plus l'odeur de sueur qui me collait à la peau, la leur. Je me dirigeais vers la hutte du chef et décidais de m'amuser un peu.

- SAAAAAAAAAAAAACHAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!

Je la vis passer sa tête par la porte, me fusillant du regard, puis retins un rire franc quand elle s'aperçut de mon hilarité, bon, humour un peu bancal mais humour quand même. C'était tout ce dont j'étais capable à ce stade, et même ça, elle n'aurait pas dû le voir. Je me relâchais. Le masque reprit sa place d'origine, gommant toute expression de mon visage. J'entrais dans la hutte sans attendre d'invitation, constatant que ma partenaire n'avait pas perdu son temps. Elle avait même réussit à extraire un œil de son espace sans l’abîmer, il ne restait attaché au corps que par l’intermédiaire du nerf optique. Son visage était lacéré, ses ongles avaient été arrachés, de larges entailles étaient en train de le saigner à blanc, il avait dû se montrer particulièrement agaçant. Je haussais un sourcil pour lui demander si elle en avait terminé avec lui, un signe de tête me répondit que oui. Je lui fis signe de l'achever, attrapant une fiole de combustible dans le sac que j'avais trouvé dans le camp, aspergeant le gars et y mettant le feu. J'avais tué tous les autres par respect envers leurs déférence pour la hiérarchie, me doutant qu'ils n'étaient pas tous d'accord avec l'alpha. Mais là, c'était la tête que je m’apprêtais à purger, pas de pitié à avoir, il n'obéissait à personne celui là. Il hurla pendant dix longues minutes de souffrances avant de tomber dans les pommes et de rendre l'âme comme la gentille tête de con qu'il était. Le chemin du retour nous prit très peu de temps, nous avons presque volé jusqu'au vaisseau tant la perspective d'une douche s'approchait de la quête du Graal.
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    Mission Accomplie.

    Bonsoir mesdemoiselles... Comme Ariez est en absence, je vais m'occuper de la Coalition Noire durant quelques temps et de la même façon, j'ai cru bon de la débarrasser de quelques devoirs, notamment de noter les missions qu'elle a données. Je vous demande donc pardon au préalable si vous aviez espéré être notées par votre Boss.

    Soit...

    Deux gros défauts.

    Le premier défaut de votre mission, c'est indubitablement le manque de clarté qui s'accuse pour trois raisons...
    Premièrement, le problème est qu'aucune de vous ne révèle dans la mission le but poursuivi. Il a fallut que j'aille chercher la mission "voir si les loups-garous vont s'insurger contre la Coalition" pour comprendre ce que vous deviez faire car vous êtes très imprécise à ce sujet.
    Ensuite, je dois dire que j'ai eu du mal à comprendre votre "légende" (votre façon de coder votre texte). Les paroles de tout le monde sont en rose, très difficile de savoir qui dit quoi. Et les paroles en orange sont les pensées, si j'ai bien compris et ça, c'est pas spécialement évident.
    Dernièrement... Les actions que vous faîtes sont aussi inattendues que difficiles à comprendre. Parfois je me demande qui a fait tel coup. N'hésitez pas à expliquer plus que cela, chacune de vous.

    Bon... Le deuxième défaut de votre mission, c'est au niveau du combat... Mais là, c'est de votre faute, certes mais aussi celle d'Ariez.

    C'est une mission Avancée qu'elle vous donne, vous envoyant contre une dizaine de loups-garous... Tournons ça comme on veut, ça n'a rien d'une mission Avancée, ça relève du Périlleux (ce grade n'existait pas encore) et même du difficile.

    Et vous, sans surprise, vous faîtes de l'assassinat d'une dizaine de loups-garous... Une réelle partie du plaisir, avec du sexe, de la drogue et plein de marins de deux mètres.

    Non, restons sur le combat... Le truc c'est qu'un Loup-Garoux, c'est un "homme" carrément plus fort que la moyenne... Minimum Caporal. Et vous, vous les tuez en un coup, les assommez d'un coup de poing...

    Enfin mince, ce sont des monstres de muscles et même vos 25 de force ne suffisent pas.

    Donc je ne vais pas prendre cette erreur dans le compte de la cote puisque ce n'est pas de votre faute... Mais soyez tout de même logique.

    ...

    Assez barratiné, parlons des qualités de votre mission...

    Premièrement, je l'ai trouvée très mature... Je ne sais pas pourquoi, peut-être dans le vocabulaire, dans votre style ou même dans les côtés plus grivois de votre rp... c'est une maturité et un style très plaisant... Ouais, plaisant, c'est ça. Même voir Yoruichi qui se fait mettre des mains aux fesses, ça a un côté plaisant puisque ça entraîne un réalisme flagrant, une perversité dérangeante, créant un style assez sombre... Et plaisant tant il est original.

    Et je te lance la qualité, Yugaï, c'est autant visible chez toi, tu as un style parfois froid, parfois sombre et le contraste est génial.

    Alors ce qui est terrible aussi, c'est votre cohésion, je dirais même votre symbiose. Outre vos "point... Point point. "Je" "ne" "suis" "pas" "fidèlement" "amoureuse"' "de mon chat"...
    Je parle surtout du fait qu'il est impossible de s'emmerder en lisant votre rp, vous êtes extrêmement plaisantes à lire et on ne traîne pas, vous poursuivez là où s'est arrêtée l'autre, formant un dynamisme impeccable, un réalisme incroyable et une atmosphère très sympa.

    Et dernièrement, votre humour, votre légèreté. Notamment aussi cette auto-dérision, le rabaissement de son propre personnage, quelque part. Il ne me viendrait jamais à l'idée d'infliger à Ravness qu'une bande de mecs lui enlèvent son pantalon, non sérieusement ^^. Vous osez, vous vous lancez et c'est cool.

    Individuellement, tout ce que je peux rajouter... C'est que Yugaï a un style plus claire, plus littéraire, peut-être alors que Yoruichi y va plus comme elle parle avec plus de dynamisme.

    Hum... Mission Avancée...

    Yugai, Yugai, Yugai... Voici :

    34 xp, 330 munnies et 3 PS en Force.

    Princesse, voila :

    33 xp, 330 munnies et 3 PS en force.


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