Yugai BloodyDoll murmure à votre oreille

P h y s i q u e  :

Que dire de mon physique, triste question que voilà, moi qui passe la majorité de mon temps à essayer de ne pas me voir. Puisqu'il le faut, je mesure un bon mètre soixante quinze, mensuration 95 65 85, pas de signe distinctif en particulier si ce n'est un air aimable attaché en permanence à mon visage. C'est à dire, parle moi et je t'étripe, idiot ! Mon visage, mmmh, cheveux longs, noirs, tombants jusqu'aux reins, lisses si je les brosse, tombants en anglaises si je pratique le séchage sauvage. Mon visage en lui-même, de forme ovale, fin, vous diront certains, sculpté comme celui d'une madone, ne les écoutez pas. Bref, un visage de forme NORMALE, une bouche ni trop petite ni trop grande, plus rouge que rose, naturellement, le nez droit et fin, puis il y a mes yeux. Seule partie de mon physique que j'aime avec mes mains, de grands yeux noirs obsidiennes, en amandes, avec de longs cils et à peine enfoncés dans l'orbite. Des yeux de princesses, outil pratique pour mon métier.
Je m'habille en général tout en noir, pour mieux passer inaperçue et ainsi pour voir m'approcher plus facilement de mes cadavreux. Des vêtements amples et pratiques qui ont le mérite de dissimuler les armes que j'utilise, offensive ou défensive. Ma tenue préférée, un jean noir porté avec des bottes montantes en cuir, un débardeur pour que mes holsters ne m'irritent pas la peau, un t-shirt noir et gris, pour ne pas casser les ombres et une veste en cuir.
Je n'ai pas d''habitude ni de tics particuliers, par contre je suis une vraie maniaque de l'hygiène, j'ai une méchante tendance à tout récurer en rentrant chez moi après un contrat, c'est dire que je pourrais manger par terre.

Question vis-à-vis du Physique  :


Je me bats essentiellement avec des couteaux à lames incurvées. Il s'agit de poignées sur lesquelles sont montées des lames. Le corps à corps n'a plus aucun secret pour moi, et je dois avouer que seul l'adrénaline du combat à mort arrive encore à me sortir de cette indifférence chronique qui s'est emparée de moi, il y a trois ou quatre cents ans. Je peux également me servir d'arme à feu, de poison ou de pièges, mais n'y voyant aucun intérêt, j'essaie de les éviter autant que possible.

C a r a c t è r e :

Question vis-à-vis du caractère :
indifférente, intelligente, indépendante.

Après six cents années passées à errer d'un monde à l'autre, j'ai finis par me faire une raison, je ne vieillirais pas. Me voilà condamnée à voir vieillir puis mourir toutes les personnes qui ont de l'importance pour moi, autant m'arracher le cœur tout autant. Je préfère encore ne rien ressentir du tout. Tel était le raisonnement que j'ai eu aux alentours de mon deux centième printemps, et jusqu'à présent, il ne lui avait jamais fait défaut.

Étant donné le fait que j'étais l'une des très rare femmes dans un monde de brutes épaisses, j'ai du élaborer très vite une stratégie en béton pour ne pas finir en descente de lit, ou pire, en loque droguée et marchandise de maison de passe. Se faire passer pour une faible femme, intouchable et sans limite aide, beaucoup. Mais la raison principale de l'utilisation de cet adjectif, reste sans conteste mon aversion profonde pour la gent masculine. Autant je peux supporter, à très petite dose, une femme, autant un homme se ferait scalper en moins de temps qu'il n'en faut pour dire "sexe".

Et enfin, le plus intrigant pour la fin, ayant l'habitude de vivre seule, je ne veux personne sur mon territoire, cela fait 651 ans que je suis seule et autonome, ce n'est pas pour régresser et assumer le baby-sitting d'un nombre indéterminé d'individu. Enfin, sauf si ils sont à mes ordres, la chair à canon est toujours bonne à prendre. Cette exception mise à part, elle contribuait plutôt à donner du boulot aux pompes funèbres.

G r a d e . v i s é :

lieutenante

H i s t o i r e :

Je vais commencer comme la princesse que je ne suis pas, comme le disait maman, par, il était une fois. Donc il était une fois, moi, Yugai, jeune femme en bonne santé. Mais une histoire commence toujours avec un bébé, retour en arrière de 658 ans. Tout commence avec un couple qui ne pouvait pas avoir d'enfant, jusque là, rien de dramatique, ils tentèrent donc d'adopter un bébé, bien qu'ils n'aient pas des revenus énormes, ils vivaient confortablement. Un homme se présenta un soir comme l'envoyé des services d'adoptions, me mettant dans leurs bras et leur laissant un numéro où le joindre en cas de problème. Le numéro en question étant bien sur un canular.

J'ai donc grandi entourée d'amour, et, je l'avoue, concernant les 18 premières années de ma vie, j'étais heureuse, joyeuse, vivante,... j'ai même eu un fiancé, un garçon de mon école qui me plaisait depuis longtemps et à qui j'avais tapé dans l’œil. Nous devions nous marier jusqu'à ce que je découvre qu'il préférait ma meilleure amie d'un point de vue physique, le goujat. Peu après, mon père est décédé d'un accident et ma mère l'a suivi, se laissant dépérir. J'ai tout vendu et je me suis enfuie le plus loin possible pour ne pas avoir à faire face à ma tristesse. Puis le mal au cœur a juste laissé place à du vide.

Les 15 ou 20 ans qui ont suivi, je ne pourrais les décrire, c'est le brouillard le plus total, j'ai mangé, dormit, j'ai travaillé un peu, je n'ai pas prit une ride, mais ça ne m'a pas inquiétée plus que ça. J'ai essayé l'alcool, la drogue, le sexe, et puis un soir je me suis faite agressée par un homme en rentrant alors que j'étais dans un état d'ébriété assez conséquent. Il a essayé de m'attirer dans une ruelle proche, le coup classique, mais je l'ai devancé et, me saisissant d'un morceau de craie qui traînais par la, lui ai asséné un sacré choc sur les cervicales. Si le son ne m'avait pas alerté, la quantité de sang, elle, était difficile à ignorer. Je venais de tuer.

Je suis consciente que j'aurais du ressentir un minimum de regret, mais en fait, je me suis juste sentie puissante, vivante, excitée. Heureuse pour la première fois depuis des siècles, je suis rentrée chez moi et me suis couchée avec le sourire. Au réveil, cette plénitude avait disparu, j'ai tenu 5 jours avant de repartir chasser, il me fallait ma dose de bien être, je ne pouvais plus m'en passer.

J'ai continué à me procurer ce bonheur artificiel jusqu'au jour où je me suis faites grillée par un vrai tueur. Je ne l'avais pas vu en m'attaquant à sa cible, il m'avait observé tout du long. Au lieu de s'énerver, voyant en moi une gamine d'apparence 15 ans avec une prédisposition au meurtre, il me proposa de me fournir toutes les victimes dont je pourrais avoir besoin. Je disparus donc une seconde fois de la surface de la terre, découvrant le monde souterrain.

J'appris l'art de l'assassinat, étouffant les reliquats de sentiments qu'il pouvait me rester. Mon mentor me traitait aussi froidement que si j'étais une incapable, tant mieux, je ne voulais pas m'attacher à nouveau. Le vide de mon âme fut comblé par le sang, la violence, et lui. Amants malgré tout, il me donna des leçons sur tout, séduction, conversation, étiquette, vocabulaire, culture générale, sexe, maintient, faisant de moi une poupée sanglante capable de se fondre n'importe où. Mon nom date de cette époque, il est plus simple d'employer un patronyme et un surnom. Ayant pris l'habitude de murmurer le nom de mes employeurs à mes cadavreux, je fut surnommée Whisper, ma réputation grandit dans le milieu, proportionnellement à mon taux de réussite.

Au détour d'un contrat, une rumeur au sujet d'une organisation versée dans la violence et l'obtention du pouvoir me parvînt aux oreilles. Intéressant, les contrats devenants inintéressants ces derniers temps, peut être la Coalition saura t'elle réveiller mon intérêt.

Q u e s t i o n s  :

1) Votre personnage est-il capable d’aimer, d’avoir une relation ?
Non, sauf exception, mais en général, sociopathe.
2) Si l’esprit de votre personnage s’incarnait en un animal mythologique ou chimérique ou réel (nuances acceptées). Que serait-il ?
Une panthère, qui se tapit, attend et bondit pour tuer.
3) Qu’en est-il de la fidélité et de l’esprit de camaraderie de votre personnage ?
Mon personnage est très fidèle quand il s'engage, mais ne possède pas une once de camaraderie.
4) En vue de votre race, quand pouvez-vous dire que votre personnage a forgé une amitié. Citez quelques unes de vos relations amicales.
Aucune raison, pas d'amitié, Yugai est sociopathe et psychotique sanguinaire... pas génial pour les relations de bon voisinage.
5) Quelle est la devise de votre personnage ?
- La violence ne résous rien, le meurtre par contre...
- Pourquoi laisser vivre celui qui pourrait me tuer demain?
6) Vis à vis de votre façon d'écrire, quels sont vos points fort et points faibles?
Un bon niveau de français, de la logique pour les points fort, en point faible mon perfectionnisme et mes fautes inattention
7) Pourquoi incarner ce personnage ?
Je suis quelqu'un de caustique avec beaucoup d'humour à base d'ironie et de sarcasme, ce genre de personnage rentre pile dans mon domaine de compétence.