Une Triste beauté. Szp8Une Triste beauté. 4kdkUne Triste beauté. 4kdk
Kingdom Hearts RPGConnexion
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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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    Sur le Parvis de Notre-Dame…
    Les pas du Tragédien résonnaient comme l’écho et c’était comme… si plus rien d’autre n’existait en cet instant. D’une triste beauté, les statues posaient un regard sévère sur lui. Lui, baissait les yeux mais il savait. Quelques secondes plus tôt, il avait osé, s’était risqué à promener ses yeux verts sur la façade de Notre-Dame, surplombant l’entrée. Mais il ne put regarder autre chose lorsqu’instinctivement, tel le destin, les statues avaient fait taire le silence lui-même.
    Il baissait les yeux, marchait le plus vite possible vers l’entrée… Mais rien ne marchait comme il l’aurait voulu, ses pas furent trop lents, la tension fut… Abominable.

    Tous les saints et la Vierge Marie lui reprochaient ses crimes. Si vous voulez tester la culpabilité d’un homme, nul doute à avoir, c’est là qu’il trouvera le plus grand malaise.
    Les apôtres de la porte du Jugement Dernier, principal portail menant au sein de La Cathédrale… Aucun ne daignait lui accorder un regard de compassion. Pourtant cela lui aurait fait du bien.

    Comment espérer devenir colombe quand nul ne croit en vous ?
    Comme si le temps s’était arrêté, Genesis franchit le portail et ce fut… Comme s’il revivait. Toutes ses sensations revenaient, le silence de l’Eglise piégea son corps, le libérant d’un Jugement beaucoup plus atroce.

    Genesis marcha lentement jusqu’au bénitier non loin du seuil de la Cathédrale. Il s’abaissa et posa sa rapière à la lame rouge au sol avant d’enlever le gant de sa main droite et de tremper son majeur et son index dans l’eau bénite. Il fit un bref signe de croix incertain… Pour tout dire, il ne connaissait pas depuis longtemps la Religion de ce monde et d’autres mais il avait du en apprendre certaines coutumes. Mais Genesis n’avait aucun respect pour ce Dieu ni d’ailleurs pour ceux d’Angeal et encore moins pour Zeus, Hadès et tant d’autres.
    Seules l’intéressaient les Muses et sa déesse, malgré tout.
    Néanmoins sur le seuil de ce Dieu-ci, il ne voulait le provoquer.

    Toujours tourmenté par ce qu’il avait subi et vu juste avant d’entrer dans la Cathédrale, il remit son gant, reprit son épée et partit d’un pas très incertain pour l’escalier de la tour Ouest.
    Toute la fatigue, toute la difficulté des marches de Notre-Dame, il ne les sentit nullement… Comme s’il avait laissé une partie de sa conscience près de ces saints et apôtres… Qui étaient-ils pour le juger avec tant de certitude… ?

    Il était déjà arrivé à l’étage de Quasimodo mais ce dernier ne l’avait pas entendu venir… Il était occupé à peindre des morceaux de cire. Genesis promena son regard dans la pièce et vit ailleurs des morceaux de vitraux suspendus au plafond, reflétant la lumière dans un ballet de couleurs.


    « Bonjour. »

    Le Bossu se retourna d’un geste, visiblement surpris et sembla effrayé à la vue du Consul qui semblait si fier et qui tenait en sa main droite une arme. Le Tragédien répondit bien vite à la frayeur.

    « Ne t’inquiète pas, Quasimodo, je suis Genesis. C’est moi qui ai reçu ta lettre et je suis un consul. »

    Le bossu sembla tout d’abord très soulagé et cela se transforma en une légère joie pour redevenir de la déception. C’était peu visible sur son regard mais ce n’était pas Genesis qu’il espérait voir.

    « Bonjour, euh… Je ne m’attendais pas… En fait vous m’avez répondu que ce serait une dame, une danseuse qui viendrait... ? »

    Genesis laissa un léger sourire apparaître sur son visage.

    « En effet, elle n’a pas pu. Elle ne savait pas si elle était prête pour cette tâche. »

    Plus que jamais, Quasimodo sembla déçu mais il se reprit avec un espoir dans les yeux. Visiblement, Ukiyo lui avait laissé une très bonne impression puisqu’il semblait très attiré par le Consulat.

    « Et comment c’est, quand elle danse ?! »

    Genesis avança de quelques pas pour mieux voir le bossu de Notre-Dame. Il se révélait d’une laideur surprenante mais quand, comme Genesis, on a entendu parler de lui et de son histoire, on ne peut être qu’attendri… Ou ne serait-ce qu’un peu, dans le cas du Tragédien.

    « C’est très beau… »

    Devant la froideur de la réponse du Tragédien, le bossu semblait hésiter mais néanmoins, l’envie de voir la danseuse demeurait intacte.

    « Et vous, quel est votre art ? »

    Genesis s’avança d’avantage à travers les appartements du Bossu, entourés de cloches pour la plupart gigantesque, il alla jusqu’au balcon qui se trouvait derrière Quasimodo, d’où il pouvait regarder Paris de son point culminant. Son regard était parsemé des brumes d’un songe.

    « Ce n’est pas un art que tu aimes, mon ami… »

    « Ah ? Pourquoi ? »

    Sans qu’il ne puisse le voir, il devina sans trop de mal une étincelle de curiosité s’éveiller dans le regard du Carillonneur. Il était d’une naïveté attachante, Frollo lui en avait beaucoup parlé, du temps où il était certes un vieillard mais qu’il n’était pas obligé de rester dans son lit nuits et jours.

    « Il n’est fait que d’histoires que nous n’avons pas envie d’entendre. »

    [color=lightslategray] « Et… Est-il beau ? »

    « Oui… Très. »

    Genesis se retourna et fit face à Quasimodo.

    « Mais c’est une triste beauté. »

    Le regard du Tragédien était alors sévère, son sourire avait disparu. Il leva son poignet droit, désignant sa rapière au Bossu, l’air de lui demander ce qu’il en était du sans-cœur.

    « Oh je crois qu’il est parti, finalement. Je ne l’ai plus revu ni entendu depuis deux jours. »

    Mais Genesis trop perplexe, ferma les yeux… De toutes manières, il ne pouvait pas laisser un sans-cœur de ce genre en vie, c’était bien trop risqué. Il laissa place à son pouvoir de détection qui en sondant la tour, trouva presque directement une chose qui sortait de l’ordinaire… Il n’y avait pas d’autres cœurs que celui de Quasimodo et le sien. Mais il y avait par contre, une présence continue de ténèbres dans les murs de la Cathédrale… C’était comme si c’était les murs qui étaient devenus le sans-cœur…

    Il s’approcha lentement de l’un d’eux…


    « Je me demande si… »

    Mais au moment où il allait toucher le mur en question, sans qu’il ne le voie, une autre face du mur de la Cathédrale s’ouvrit comme une gueule géante affublée de crocs et avala d’un coup sec Quasimodo avant de le recracher de l’autre côté du mur… Son cri alors qu’il tombait de la tour de Notre-Dame alerta aussitôt Genesis.
    Ce dernier se retourna précipitamment, balayant la salle autour de lui mais il ne vit que le mur qui se craquelait à l’endroit où était Quasimodo quelques instants auparavant… Et il comprit.
    Il lâcha sa rapière dont le son métallique rugit alors sur le sol et se précipita vers le balcon de la tour, se jetant dans le vide en direction du bossu. Ce dernier à vue d’œil devait déjà être à mi-distance… La suite allait se jouer en quelques secondes à peine, Genesis Rhapsodos le savait. Il se dirigeait en piqué, tête en avant vers Quasimodo qui deux fois plus lourd que lui, tombait aussi deux fois plus vite. Son aile surgit alors de son omoplate dans une déchirure mais il replia aussitôt son aile tout contre son corps pour accélérant très nettement sa vitesse. Et en dernière étape, il s’osa à lever son bras gauche vers Quasimodo et lancer un sort puissant d’Aimant.
    Et là où c’était très dangereux, et Genesis l’avait compris, c’était qu’au lieu d’attirer Quasimodo contre lui, la différence attirerait Genesis contre Quasimodo. Ce fut alors avec une vitesse exponentielle que Genesis fendit l’air et atteint Quasimodo. Le Sort d’Aimant cessa mais la vitesse qu’avait prise Genesis restait importante. Il prit le bras de Quasimodo, si lourd de ses deux mains, déploya son aile et battit puissamment, luttant contre le poids de Quasimodo et le sien, résistant à la toute puissance de la gravité. A cinq mètres du sol, Genesis redressa enfin sa trajectoire dans un cri d’effort, battant lentement des ailes, passant à travers quelques maisons entourant la cathédrale. Il soupira, tenant un Quasimodo soulagé mais pas tellement effrayé à bout de bras, il devait avoir l’habitude du vide, de la hauteur et des chutes. Si seulement il avait pu se sortir vivant de celle-là tout seul…

    Le Tragédien battit alors puissamment des ailes, gagnant en quelques secondes de l’altitude mais son vol n’était pas bien rapide ce qui lui permit de parler à Quasimodo sans crier.


    « Tu peux rester sur les toits pendant que je le combats ? »

    « Ou…Oui mais pourquoi ? »

    « Je ne peux pas le combattre et te sauver en même temps… S’il refait ce coup-là, je ne pourrai plus te secourir. »

    « Mais comment pourrai-je vous aider ? »

    « Je vais m’arranger pour qu’il sorte… Là-bas, il sera impuissant et la suite dépendra de toi. »

    Alors qu’il paraissait déçu de ne pas pouvoir aider le Consulat, un semblant de fierté orna son visage. Genesis arriva enfin au sommet de la tour et déposa Quasimodo. Quand il fut à ses côtés, au lieu de re-décoller, il se transforma en un bref instant en un corbeau. Il vola jusqu’à l’étage de Quasimodo et reprit forme humaine, sans son aile cependant.
    Il s’avança lentement dans l’étage et le vit… Le Maillon Ténébreux qui se promenait en lévitant avec un sourire énorme. Lorsqu’il aperçut Genesis, il s’enfuit et entra instantanément dans le sol, le rendant alors sombre. Le Tragédien se mit alors à courir, se précipita sur sa rapière, glissa sur le sol et la prit d’une main agile tout en faisant un saut sur le côté alors qu’une trace de bouche faisait signe d’apparaître en dessous de lui. Une machoire sortit du sol et croqua le vide violemment. Il fit une légère glissade une fois au sol pour atteindre les crocs et les frapper mais les dents rentrèrent aussitôt dans le sol. Il se redressa, se mettant une nouvelle fois en garde, fermant alors les yeux et laissant sa magie sonder l’endroit…

    Sa présence était partout ou plus précisément, il contrôlait tellement ce qu’il touchait qu’il était impossible de définir une position exacte avec un pouvoir de détection aussi peu développé. Le Tragédien rompit dans un grognement sa détection et resta à l’affût, fixant le sol.

    Une nouvelle fois, le sol se fissura et se dessina sous ses pieds la bouche de ce sans-cœur si pathétique… Mais le Consul ne tenta pas d’esquiver, s’il avait une chance de toucher ce monstre, c’était en attendant son attaque, autrement… Des dents sortirent du sol mais avant qu’elles ne se referment, Genesis leva sa main gauche et la chargea de son énergie de feu avant de la plonger dans la gueule entrouverte, celle-ci se referma fougueusement malgré tout sur les mollets du consul, lui arrachant un cri de douleur. Sa constitution était assez forte cependant pour que les dents de la bête ne fassent que pénétrer, même profondément dans sa chair. La boule de feu rejetée dans la gueule du monstre explosa, le faisant sortir de force du sol et lâcher sa prise contre les jambes du Tragédien. Le sans-cœur s’écrasa au sol, Genesis s’effondra sous la douleur dans un cri rauque. Cela aurait été le moyen le plus approprié pour achever son ennemi inerte mais marcher jusqu’à l’ennemi reviendrait à rester debout tout en ayant des clous enfoncés dans les mollets. Et pour utiliser ses magies capables d’achever un ennemi, il avait besoin de concentration. Il pointa sa main gauche en direction de ses deux jambes et lança un sort de soin supérieur. Ce dernier fit directement taire le gros de la douleur. Genesis se laissa tomber sur le dos et expira bruyamment, soulagé.

    Il se releva mais difficilement et par malheur, le sans-cœur avait déjà disparu… La douleur était présente dans les jambes et il la ressentait nettement à chacun de ses pas… Tout lui indiquait qu’il devait rester immobile mais si le sans-cœur retentait la même technique, Genesis ne se remettrait plus si facilement de la morsure.

    Le combat avait commencé, plus question de chercher le sans-cœur par un moyen plus magique, il finirait par trahir sa position en agissant et les secondes étaient trop précieuses pour comprendre où était exactement le sans-cœur.
    Aussi brusquement que le mot le permettait, les cloches se mirent à sonner, une par une au début mais peu à peu, successivement et à rythme continu. Il se plia sur lui-même, lâchant aussitôt sa rapière et mettant ses mains à ses oreilles pour diminuer le bruit… C’était ce qu’il avait craint le plus…

    Si le Maillon Ténébreux faisaient sonner toutes les cloches en même temps, la puissance du son serait alors telle que la cathédrale en tremblerait et qui savait jusqu’où ça pourrait aller. Il devait trouver la cloche dans laquelle il se cachait, c’était impératif. Il ôta ses mains de ses oreilles et leva la main gauche vers le plafond, rassemblant son énergie magique dans le bout de ses doigts…

    Et il n’y eut plus un seul bruit… Pourtant il voyait les cloches qui bougeaient et sonnaient mais plus aucun son ne touchait la pièce. Il se remit droit, admirant sa propre magie… C’était un sortilège qu’il ne pensait utiliser à telle échelle aussi bien. Il essaya de marcher mais ressentit très vite une douleur intense dans les jambes… Ce fut alors lentement qu’il progressa entre les dizaines et dizaines de cloches, les examinant toutes une par une, certain que la bonne était parmi l’une d’elles… Mais sa magie consumait beaucoup d’énergie. Trois minutes se passèrent au bout des quelles, même après avoir longuement recherché, il ne trouvait rien… Il ne tiendrait plus très longtemps et s’il n’arrêtait pas le sans-cœur avant toute chose, ça pourrait aller très mal. Mais contre ce sans-cœur, contre ses pouvoirs, il n’avait rien. Son pouvoir était trop dangereux.

    Ce n’était pas vraiment comme ça qu’il voyait sa visite à la Cathédrale Notre-Dame… Il avait toujours eu dans l’idée d’y emmener un jour Mizore, aller avec elle au Sommet des Tours ou même ailleurs, dans des lieux plus improbables de la Cathédrale. Avec son aile, tout lieu lui était permis. Avec Mizore, ils auraient regardé Paris des heures entières, regardé le soleil se coucher sur la Seine… Elle était si différente mais elle avait ce don, pour refroidir et calmer la flamme si cruelle de la passion et de la haine, qui le rongeait. Un monde sans elle n’était que ruines, brasier et désert. Oui…
    Plus que tout, il l’aimait.

    Dans ses yeux, il y eut comme une étincelle et ses iris passèrent une petite seconde à un bleu éclatant avant de redevenir verts… Il lâcha sa rapière, la trouvant subitement inutile, comme si ce fut un réflexe de ne pas avoir d’armes. Et le sort de silence se rompit sans qu’il l’ait voulu… Ce qu’il se passait, il n’en avait aucune idée… Tout ce qu’il faisait d’habitude lui semblait juste en cet instant… Impossible.

    Le son des cloches reprit de plus belle et il cria de douleur, s’effondrant à genoux, tenant ses bras qui hurlaient en entendant ce son. Que lui arrivait-il ?! Il tira ses manches et vit ses bras qui… Craquaient, se fissuraient comme du verre qui se brise par un son trop strident… Comme de la glace.

    Et malgré la douleur, il comprit enfin… Il joignit ses mains tout contre sa poitrine, ferma les yeux et parla… Il ne savait ce qu’il disait, il n’entendait rien, tout était camouflé par les cloches… Et à ses côtés apparurent comme si tout était normal, six petits diables bleus… Et derrière lui, un énorme loup des neiges à la gueule béante. Dans sa tête, tout était confus mais son corps sut agir. Il se leva et ses bras se transformèrent en glace. Une énergie fantastique, glaciale, parcourut son corps, ses bras… Et avec les diablotins et le loup, ils lancèrent tous des glaciers par dizaines et dizaines. Un tel glacier que toutes les cloches s’arrêtèrent brusquement dans leur mouvement. Toute la pièce était devenue un paradis de glace.

    Il y eut un cri… C’était le sans-cœur et tandis que toutes les invocations disparaissaient… Le sans-cœur sortit de sa cachette, blessée, presque mort… Le Tragédien leva sa main gauche vers la créature mais cette énergie était si différente qu’il ne put la contrôler, rien ne sortit sauf un nuage glacé… Le sans-cœur sortit de la tour jusqu’à arriver au balcon… Genesis s’effondra une nouvelle fois, la glace commençait à lui faire mal… Il ne contrôlait plus rien.

    Mais ce sans-cœur…
    Soudain, un cri… Un autre et Quasimodo sauta sur le sans-cœur, tombant de nulle part… Et comme s’il avait répété ça toute sa vie, il joignit ses deux grandes mains et asséna un violent coup de poing au sans-cœur, l’expulsant et le détruisant sur le sol. Genesis laissa un sourire de victoire triompher sur son visage, il l’avait oublié et ne croyait plus trop en un accomplissement parfait de cette mission. Et Quasimodo ? Lui non plus, quelque part, il regardait les cendres du sans-cœur qui disparaissait devant lui sans trop y croire. Il regarda Genesis avec un sourire mais ce dernier lui fit promptement le signe de s’approcher.


    « Aide-moi à me relever, Quasimodo, s’il te plait. »

    Il s’exécuta, aimablement, soulevant sans problème Genesis qui le remercia d’un regard, surpris avant de s’écarter pour montrer qu’il pourrait se débrouiller seul, à partir de là. Quasimodo s’abaissa tout de même pour prendre la rapière et la tendre au détenteur de celle-ci, il la prit… Il ne restait plus rien de l’étrange phénomène, sa rapière était dans sa main comme elle l’avait toujours été.

    Le bossu le regarda et il était évident, rien qu’à voir ses yeux… Qu’il y avait quelque chose qu’il voulait dire. Genesis laissa une interrogation se lire sur ses sourcils.


    « Il était puissant, ce monstre, n’est-ce pas ? »

    « Pas vraiment. »

    Le bossu tenta de cacher sa déception et acquiesça comme s’il n’étais pas intéressé… Lui qui pensait avoir terrassé un sans-cœur redoutable.

    « Mais il avait une arme… Ce lieu. Et grâce à cette arme, il a pu devenir plus puissant encore que moi. »

    « Ah ? Mais…

    « Quasimodo… »

    Genesis ferma les yeux et sourit de la situation… Il allait faire quelque chose d’hors du commun, qu’il n’aurait d’ailleurs jamais pensé faire… Donner la morale de l’histoire pour un homme qui en a besoin.

    « Nous avons tous nos capacités, notre puissance et des limites différentes. Que celles d’un homme soient plus modestes ne veut pas dire qu’il est inutile… Au contraire, s’il sait agir à point, ce qu’il fera sera pour les autres, pour ses compagnons, d’une utilité que nul ne soupçonnait jusque là. »

    Le bossu sembla comprendre que le message lui était destiné mais néanmoins poursuivit, un visage légèrement triste.

    « J’ai vu ce que vous avez fait pour cette ville. Vous nous défendez tous et vous egayez les journées de tout le monde. Le cœur est toujours à la fête et !... J’admire tellement ce que les Consuls font… »

    « Quasimodo… Tu es un Consul. »

    « Vous dîtes ça pour…

    « Etre consul, ce n’est pas se pavaner en public en vantant son art et en attendant qu’on l’applaudisse… C’est utiliser la passion que vous ressentez en pratiquant un art… Et répandre cette passion, la partager et la rendre contagieuse. »

    Le Tragédien rouvrit les yeux et tendit la main gauche à Quasimodo qui lui serra.

    « Je dois m’en aller, Quasimodo. Les évènements d’aujourd’hui m’ont assez fatigué et j’aimerais me reposer chez moi. Je suis très content de vous avoir rencontré. »


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Ce matin en me réveillant (on va faire comme si j'avais dormis), je suis innocemment allez jeter un œil au chemin de ronde et que vois-je ? Genesis veut que l'on note sa mission comme un exploit ! Et moi, forcément, trop bon, trop beau, trop fort, trop intelligent, tellement séduisant, rapide comme l'éclair, courageux comme le taureau, mystique comme le corbeau et sage comme un nabot de 261 ans qui marche avec une canne je me dit que je vais lire ta mission pour la noter... Manque de pot, je l'avais déjà lu alors que faire ?! La relire bien sur...

Et premier bon point, relire ta mission a été un vrai plaisir, presque autant que la lire (sous-entendu la première fois). Et c'est là que je te hais Genesis, que j'ai envie de te tuer jusqu'à la mort enfoiré de tragédien. Parce que ouais, je me trouve bon, je m'adore et je me dit que j'ai atteint ton niveau... Et là tu me sorts ce rp =)

Parfait ? Peut-être pas mais on approche quand même, là. La syntaxe est parfaite, l'écriture fluide et la police d'écrite est cool à lire. Les fautes ben heu... J'en ai pas vu qui piquait les yeux, mais je suis pas un expert... Dans le doute on va dire que je suis une buse et que t'as fait pleins de fautes, ca te va ? (Non, y devait surement y avoir quelques fautes mais rien de grave)

Alors maintenant qu'on a vu que t'étais parfait pour tous ce qui est technique, parlons du contenu, scénario, baston, sexe et tout... Alors déjà il faut que tu saches un truc et c'est ce qui fait que t'as triché... Je suis fan des combats aérien, de haute voltige et acrobatique... Bon d'accords c'était pas vraiment le cas mais surtout... J'ai toujours rêvé d'un combat dans les hauteurs de notre-dame. Alors merci de m'avoir offert ce combat dans les hauteurs de notre-dame =)

Le combat en lui-même était vachement bien, ca changeait beaucoup d'ordinaire... Okay t'as piqué l'idée au jeux vidéo mais ca reste quelque chose qu'on ne lit pas beaucoup et ca je trouve ca juste génial mais avant tout, original ! (bah oui...)

En plus de ca, le combat était très sympa et de tout ce que j'en ai lu, je n'ai jamais vu meilleure utilisation du lien-d. De la stratégie, de la douleur, de la modestie, ce combat a tout pour plaire. Et puis c'est quelque chose que tu as... Tu n'as pas dit une seule fois que le sans-cœur était lâche, vicieux et peureux mais en plus de s'en être rendue compte... on l'a ressentie ce qui est rare. Tu ne dis rien, tu sous-entends seulement et nous on ressent !

Quasimodo est respecté. et j'ai reconnu ce que j'aimais chez le personnage. Genesis... Tu réussis juste admirablement à montrer l'évolution du personnage et tout simplement réussit à le faire évoluer. Je veux dire... Est-ce que Genesis aurait été aussi sympa qu'avant avec Quasimodo ? Non...

Pour la difficulté je mets quoi ? Pour moi c'est une atroce parce que t'en as chier...

45 points d'expérience + 450 munnies + 4 PS (2 Psy, 1 Magie, 1 Def) (Tu t'ajouteras les PS toi même tocard.)

P.S : Avoir besoin d'un bossu pour battre un sans-cœur, t'es vraiment qu'une lopette.
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