- Un membre de la Lumière, se faire détrousser par un malheureux voleur. Mais où va t-on ? Si l'on est même plus capables de surveiller notre bourse, nous sommes loin de gagner la guerre contre la coalition...
C'est sur la place marchande que je retrouvai la victime. Elle s'approcha de moi, et me demanda qui j'étais. Je lui demandai a mon tour si elle avait été victime de vols. Elle me répondit par l'affirmative, d'un signe de tête. Je lui demandais alors quelques renseignements, son apparence, sa façon d'agir, et ce qu'il s'était fait voler.
C'est un homme je pense, ou... une femme. C'est sûrement un des deux. Puis il ou elle avait les cheveux longs
Une femme alors ?
Ou peut-être les cheveux courts, mais en tout cas, il étaient bruns !
Je vois... Et que vous êtes vous fait dérober ?
Ma bourse bien évidemment !
Et que contenait-elle ?
Une bonne partie de mes économies, ainsi qu'une médaille-souvenir de mon père. Elle est si précieuse a mes yeux, je vous en prie, retrouvez moi mes bien, je vous paierai.
Très bien je ferai de mon mieux, mais gardez votre argent, cela ne m'intéresse pas...
Je tournais les talons, ses indications ne m'avaient pas avancées. Je comprenais maintenant qu'il ait réussit a se faire voler son argent. Bon alors, cheveux bruns... C'est tout ce que j'ai. Et ben... Je vais mettre des heures...
J'empruntais diverses rues, plus ou moins étroites, observant avec attention les rues du marché. Pendant une ou deux heures, rien. Le vide total. Puis derrière moi il y eut un bruit de gens se fâchant. Je me retournai et vis une personne masquée, une bourse a la main, aux prises avec un autre habitant du Jardin Radieux. Je m'approchai alors de lui, mais il frappa son agresseur au ventre et s'enfuya. Je courus pour le rattraper, mais il connaissait les lieux.
Il tourna dans une ruelle, et jeta des tonneaux par terre, comme dans toute poursuite, logique... Et continua sa route, bousculant du monde. Je montai sur les toits, et disparus donc de sa vue pendant quelques instant. Il s'arrêta dans une rue assez étroite, s'adossa contre un mur, et souffla. Je le voyais en contre-bas. Je sautai alors derriere des palettes de marchandises avec la plus grande discretion. Et d'un bond lui sauta dessus.
Parle ! Qui es tu ?
Le voleur avait les yeux déformés de peur. Il n'eut d'autre choix que de répondre.
Je suis désolé, de tout ce que j'ai fait, pitié ne me faites pas de mal. Je rendrai tout ce que j'ai pris !
Tu as bien intérêt ! Pourquoi as-tu fait ça ?
Je suis cleptomane, je ne peux m'en empêcher, pardonnez moi... Je suis désolé.
Tu viens avec moi.
Je le relevai et l'amena de force devant mon collègue de la Lumière. Il lui rendit ses biens sans broncher, gratifiant son geste par un énième « Désolé ».
Tout finissait bien, mais je devais quand même le ramener au château. Je lui dit alors que moi même j'étais désolé, avant de le frapper derrière le crane. Il piqua un petit somme alors que je le ramenai au vaisseau. Je n'étais pas fier de ceci, mais il lui faudrait passer quelques jours aux cachots je pense. Enfin, ce sera Cissnei qui décidera de son sort...
Le vaisseau décolla, le voleur toujours endormi.