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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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  Mandrag Ganon, Roi des voleurs enchantés


    Identité

      N o m  :  Dragmire
      P r é n o m  :  Ganondorf
      S u r n o m  :  Forgeur de la Force
      Â g e  :  45 ans
      C a m p :  Sanctum
      M o n d e d' O r i g i n e :  Agrabah
      R a c e  :  Gerudo

    Descriptions
    P h y s i q u e  : 
      Une statue, tel doit être un bon guerrier. De sa posture droite et inflexible comme la roche il doit pouvoir inspirer le respect. Son visage doit ne pouvoir afficher aucun sentiment et rester impassible. Si tel est le cas, les hommes qui marcheront aux côtés de ce guerrier ne craindront pas l'ennemi. Une statue reste belle et présentable en toute circonstance et même un homme de terrain doit savoir le rester, lui aussi. Ce sont des notions que Ganondorf gardera en lui toute sa vie, la confiance s'accorde rarement à un homme sale même si ses intentions sont louables. Souvent bien plus utile qu'être fort, il faut paraitre puissant. Cette simple impression peut ouvrir de nombreuses portes et aussi dresser une muraille entre soi-même et un ennemi.

      C'est naturellement que Ganondorf se vêtira comme un homme riche mais à la fois fort, imposant du premier regard une certaine estime. Même si aujourd'hui certaines valeurs ont changées, le teint basané de cet homme montrait immédiatement que c'était un travailleur. D'où il vient, seuls les plus fortunés ont la peau blanche, laissant les autres faire les tâches ingrates. Allant de paire avec la sensation que dégage sa couleur de peau, il y a sa musculature à ne pas négliger. Il a toujours les bras nus pour la montrer, pas qu'il aime son corps, mais si cela peut éviter certains conflits. Il n'y a pas une partie de son anatomie qui ne soit pas musclée sans pour autant que ça tire dans l'excès. Tout cela ne lui est pas venu en faisant du sport dans le but de se parfaire. Ce sont des mois de sa vie pendant lesquels il a dû s'acharner pour pouvoir subsister et surtout aider sa grande famille que sont les Gerudos.

      C'est facile à comprendre quand on regarde Ganondorf, c'est un homme direct qui par son allure impose sa vision des choses. Sans même parler, certains sont d'accord avec lui par crainte, d'autres voient en lui qu'un homme superficiel. Mais ceci ne rentre pas en compte comme pour le choix de sa tenue. S'il a vécu dans la pauvreté, cela ne l'empêche pas d'avoir des vêtements dignes d'un grand Roi. Mais ne voulant pas pour autant se montrer supérieur, il garda sa part de guerrier qui brûle en son cœur.

      C'est vers une armure qu'il s'est alors dirigé. Bien que dans son enfance sa tribu n'en portait pas et que ce soit assez peu adapté au désert, c'est ce qu'il lui fallait. Deux couleurs dominent pour ne pas dire que ce sont les seules. Même si ses bras ne sont pas couverts, ses avants-bras eux, le sont. C'est comme un gantelet à la différence que les mains restent nues. Cette pièce de protection est là pour éviter des blessures lorsque le fer se croise. Sa couleur est d'une teinte cuivrée avec motifs dorés. La fin de cette protection s'approchant du coude se divise en trois plaques qui se superposent. Trois, c'est généralement le nombre de coups qu'il reçoit avant de porter des attaques vraiment sérieuses. Dessus sont placées trois pierres précieuses, une de taille moyenne au niveau du poignet et deux petites placées symétriquement au milieu de l'avant-bras.

      Ensuite vient le plastron de la même couleur et toujours avec de fins motifs. Cette partie épouse parfaitement le corps de Ganondorf ayant la même forme que sa musculature. Les pièces amovibles sont toutes rattachées par des pièces de cuir solide. Il y en a de parts et d'autres de ce costume pour la décoration comme sur le dessus des épaules. Pour son dos, ce n'est pas une protection en métal, mais en cuit dur et à la fois souple. L'ensemble de ses jambes est aussi protégé par des jambières en métal et pour ne pas faire dans l'originalité, encore dans une couleur cuivrée. Pour les pieds il a décidé de ne pas prendre quelque chose qui le protègerait. C'est une partie trop peu souvent attaquée et sa mobilité étant déjà grandement réduite, il a préféré éviter. Par-dessus tout ça, il porte une cape lui arrivant aux chevilles.

      Tout guerrier qui se respecte doit avoir un équipement pour se battre et bien qu'il soit une personne assez sombre, il usera d'une épée émanant purement de la lumière. Cela va du manche à la pointe de la lame. Même dans la nuit la plus sombre celle-ci continuera de briller de mille-feux. Lorsque la pointe est dirigée vers le sol, le manche à une forme ressemblant nettement à un lys, la fleur des Rois. Pour parfaire une fois de plus sa défense, Ganondorf use d'un bouclier qu'il attachera à sa cuisse gauche par-dessus le fourreau de son épée. Sa forme se rapproche de celle d'un écu Polonais.

      Mais derrière tout guerrier se trouve un homme et il faut le connaître. Sa peau est identiques à celle du reste de son corps comme la logique le voudrait. Ses yeux sont noisettes penchant vers le noir. Ses lèvres afficheront souvent un sourire, pas par moquerie ou par fierté, il a pris cette habitude. Tout passe mieux avec un sourire. Point particulier chez cet homme qu'on ne retrouve que très rarement, ses oreilles sont longues et en pointe, à la manière des elfes. Sur celle de gauche se trouvent deux boucles au niveau du lob. Sa chevelure est rousse et lui arrive sous les épaules encadrant son visage fort et aux traits sévères. Les mèches sont attachées par plusieurs anneaux dorés. Sur le front Ganondorf porte un diadème incrusté de pierres qui s'étend jusque derrière les oreilles.

      Hélas, malgré tout ce soin, parfois derrière un homme sommeil un monstre. Rares sont ceux qui ont pu voir cet état dont il est peu fier. Le Gerudo grossi alors pour devenir deux fois plus imposant ressemblant à un sanglier. Ses yeux prennent une lueur rougeâtre, ses oreilles s'allongent pour devenir des cornes, sa chevelure se transforme en une crinière. Ses bras ainsi que ses jambes se transforment en pattes puissantes. Telle est la laideur qui se tapit en son âme.
      Question vis-à-vis du Physique  :

      Ganondorf est une personne avec de très grosses lacunes. Déjà, il ne peut attaquer à distance et sa grande lenteur l'handicape souvent. Sa résistance aux attaques magiques est quasi-nulle et pour accompagner tout ça, il n'est pas des plus agiles. S'il ne peut aller vite ou sauter haut c'est à cause de son armure imposante, mais en contrepartie, celle-ci lui accorde une grande résistance physique. Mais son point fort réside dans les coups violents et très souvent directs qu'il donne. Ceux-ci sont dévastateurs aussi bien lorsqu'il se bat sans arme ou avec son épée. Aussi, dans les moments très critiques et encore, très rarement, il peut se laisser envahir par la puissance des ténèbres pour muter. Mais ce cas n'est presque jamais arrivé et ce n'est seulement pour qu'il échappe à une mort certaine.


    C a r a c t è r e : 

      Mise à part la Force, ce que recherche principalement Ganondorf est certainement une défense absolue. Que ce soit sur le plan physique ou sur celui du mental, sa préoccupation est de se protéger de toute attaque qu'elle qu'elle soit. Cela va de ses lacunes jusqu'à ses erreurs passées avouées ou non. Pour cela il utilisera une sorte de masque quotidiennement au sens métaphorique du terme. C'est par un sourire que tout commence, personne ne cherche à attaquer vilement quelqu'un de souriant à moins que ce soit un rictus moqueur. C'est aussi l'une des raisons qui fait qu'aujourd'hui il perfectionnera son corps aussi bien dans la bataille que dans les moments d'inaction. Il aura beaucoup évolué par rapport à son passé.

      Seulement, que ce soit aujourd'hui ou hier, sa vision des choses est qu'un Roi doit diriger son peuple d'une main forte et intransigeante. Vous pouvez croire que ses quêtes existentielles sont superflues voire celle d'un homme aveuglé par le pouvoir, mais il a un véritable but derrière tout ceci. Il fait partie d'une tribu vivant dans le désert qui aujourd'hui est presque éteinte. Ganondorf cherche donc à faire revivre son clan, à redorer le blason de celui-ci et ce, même s'il doit provoquer un coup d'état. Par extension à cet objectif, il s'approchera de personnes puissantes militairement parlant. S'il peut devenir le conseiller d'un chef d'équipe, alors il fera en sorte de l'être.

      Mais cessons de parler d'ambitions de guerrier et évoquons l'homme qu'est réellement Ganondorf. Bien qu'il soit sombre, il reste très ouverts à de nombreux sujets que ce soit religieux, le mauvais temps ou même la musique. Oui, car cet homme a une passion qui est l'orgue. Depuis tout jeune il a appris à en jouer, cet instrument est pour lui celui qui symbolise le mieux la puissance. Celle de pouvoir soulever les foules par des sons graves tel des éclairs qui pourfendent le ciel. Mais qui permet également de la légèreté et une évasion spirituelle par ses notes aiguës. Il peut s'y abandonner plusieurs heures par jour mais le volume de cet instrument étant élevé, parfois il doit y renoncer.

      Bien qu'il préfère éviter toute relation conjugale pour ne pas freiner sa quête, Ganondorf est un homme très à l'aise avec les femmes. C'est un fait facilement explicable qui prend naissance durant son enfance. Ayant été élevé exclusivement par la gent féminine, c'est naturellement qu'il se trouve bien placé pour les comprendre et avoir un bon contact avec elles. Rares seront les fois où il refusera la demande d'une demoiselle du moment que cela reste dans le raisonnable.

      À l'inverse, bien qu'il n'ait aucune difficulté avec eux, il préféra ne pas être trop proche des hommes. Il a décidé que si les liens pouvaient se limiter au sujet des missions, ça serait bien mieux. Pas qu'il ait peur d'une quelconque rébellion ou autres faits de ce genre, mais les hommes s'avèrent en réalité bien plus curieux que la gent féminine. Pire, leur demander de cesser ne suffit pas alors qu'une femme arrive très bien à le comprendre sur ce plan-ci.

      Il apprécie également beaucoup les animaux et les chevaux en particulier. Depuis qu'il en a vu un, il en est tombé amoureux et depuis il en a toujours eu un. C'est inexplicable, mais sans leur parler, il arrive à les comprendre et dans le sens inverse, l'animal semble savoir ce qu'il désire. Aussi, il « l'habille » un peu comme lui, en armure, préférant qu'il ne se blesse pas vu qu'il sera toujours avec lui-même en temps de guerre.

      Pour les plus attentifs, il est clair qu'une certaine rage brûle ardemment dans le cœur de Ganondorf. C'est quelque chose dont il ne peut se défaire, le faisant sombrer de plus en plus dans les ténèbres. Possible qu'en parler allègerait son fardeau, mais il restera toujours muet comme une tombe si le sujet est évoqué.

      Pour finir, on pourra dire que Ganondorf est moqueur envers ses ennemis, qu'il tentera de les pousser à bout. Il faut aussi savoir que ce n'est pas une personne lâche qui fuit à la première occasion qu'il soit seul ou avec un équipier en détresse. De plus, il ne fait pas de coup-bas, à moins que les choses soient bien claires, il n'attaquera que rarement le premier et surtout, il ne portera pas de coup à un homme déjà à terre.

      Mais si nous devions parler de l'estime qu'accorde Ganondorf envers les autres, on pourrait voir un schéma très simple à comprendre. Cet homme classe les femmes par-dessus toutes les autres personnes. Ensuite viendront les personnes vivant au sein du même groupe partant du plus gradé au plus faible. Pour terminer viendront les autres personnes qui, là aussi, suivent la pyramide de la force. Vous devez aussi savoir qu'après avoir fait connaissance, l'estime changera au fur et à mesure en bien comme en mal.

    G r a d e . v i s é :
      Tout ce que je peux te dire c'est que t'as intérêt à bien choisir, une nuque brisée, ça arrive plus vite qu'on le pense.

    H i s t o i r e :
      La légende raconte que bien avant que la vie n'apparaisse, les mondes n'étaient que chaos. Trois déesse descendirent sur ces terres malmenées. La première d'entre elles, Din déesse de la force, cultiva le sol de ses puissants bras créant ainsi la terre. L'esprit et la loi fut répandue par la sagesse de Nayru et pour finir, Farore la déesse du courage offrit la vie...

      Suite à cela, les trois déesse quittèrent ce monde laissant derrière elles la triforce. Cette relique symbolisant leurs pouvoirs ne pourra être touchée que par une personne au cœur pur, lui donnant ainsi la capacité et le devoir de faire régner la loi et l'ordre établis par les divinités...


      Plusieurs millénaires avant que la Lumière ne se soit opposée à la Coalition Noire, bien avant que le Sanctum ne se fasse connaître ou que les arts soient répandus, un peuple vivait dans le désert. Cette communauté a une particularité, elle n'est composée uniquement que par des femmes. Aucun étranger est admis dans cette confrérie de voleuse où ne naissent que des personnes du sexe féminin. Mais il y a une exception à ceci, une fois tous les cent ans, un homme voit le jour et il est alors destiné à devenir le roi de ce peuple.

      C'est alors que naquit, Ganondorf dont la mère est morte en lui donnant la vie. Ce manque ne se fit pas sentir étant entouré uniquement de femmes, c'est comme s'il avait plusieurs mères ou sœurs. Bien sûr, ce nouveau né n'a pas régné dès sa naissance étant trop jeune pour faire quoi que ce soit. Ce jour tant attendu par les Gerudos sera celui du quinzième anniversaire de Ganondorf. Pour le moment, il devra être élevé comme un prince pour apprendre à devenir un meneur et apporter la gloire à son peuple. Une fille a également vu le jour et celle-ci devra être non seulement comme sa véritable sœur, mais aussi comme une rivale. Ce procédé avait pour but de développer l'esprit de compétition afin de ne jamais renoncer.

      Ganondorf et Veran, sa sœur, étaient donc tous deux élevés de la même manière par Nabooru, jeune femme à la tête des Gerudos. Elle devait en premier lieu leur apprendre à devenir de véritables voleurs, le seul moyen qu'ils avaient de pouvoir subsister sans avoir à réellement à se battre. Mais il faut savoir pourquoi ce peuple vit reclus dans le désert alors qu'il pourrait habiter au sein même d'Agrabah. Ainsi ça serait plus simple pour dérober ce qui passe sous leurs mains. La raison est très simple, par le passé, les méfaits des Gerudos poussa le Sultan de l'époque à les repousser hors de la ville pour ne pas avoir à prendre une décision plus draconienne. Ce choix fut pris alors que les Gerudos étaient très proches du Sultan, mais en période de guerre, elles se sont trouvées terriblement sanguinaires ce qui faisait peur au dirigeant. Maintenant, l'un des buts de Nabooru est bien entendu de rendre la gloire d'antan à sa tribu, mais aussi d'éteindre le feu de la haine de ses sujets. S'ils sont tous si facilement reconnaissable c'est à cause de leurs oreilles en pointe. Ganondorf a su très tôt qu'elle était sa mission, dans un premier temps il était exactement du même avis que Nabooru. Même avant ses sept ans, il tentait de prêcher la bonne parole à celles de sa race.

      Hors de ses apprentissages, le jeune garçon faisait les quatre-cents coups avec sa sœur. C'était très souvent pour embêter celles du troisièmes âges. Ce n'était que de petites farces mais cela agaçait la plupart des personnes. Alors, Nabooru commença à leur enseigner plus en profondeur l'art du vol pour les concentrer sur autre chose. Cet entrainement se déroulait sous deux conditions pour qu'une fois de plus ça devienne une compétition. Ganondorf et Veran avaient tous les deux une cible différente qu'ils devaient voler. Mais en même temps, deux autres personnes devaient dérober les deux jeunes Gerudos. La difficulté résidait dans le fait que la seule indication qu'ils avaient était l'objet à voler mais, pas à quelle personne. De plus, leur manque d'expérience jouait en leur défaveur. Le but était d'être le premier à avoir son butin sans perdre le sien et de retourner auprès de Nabooru.

      C'était parti, Ganondorf était maintenant lancé et aux aguets. Il se déplaçait entre les tentes immenses et les petites fondations en pierres. Tous le monde savait qu'ils recherchaient quelque chose et de ce fait, ils étaient tous suspects à ses yeux. Trouver sa cible sans en être une était un véritable challenge. Dans un premier temps, Veran restait proche de lui avant qu'ils ne se séparent. D'ici il pouvait facilement voir le temple Gerudo. Ce bâtiment est construit sur le principe d'un labyrinthe pour que le trésor qu'il renferme reste pour toujours aux mains des Gerudos. C'est un trident magique et puissant qui n'est autorisé à être utilisé qu'en cas d'extrême urgence et surtout, seulement pour se défendre.

      Après quelques heures de recherches infructueuses, Ganondorf trouva sa cible et étonnement, celle-ci avait pour cible Veran. Sans trop réfléchir, il se hâta d'aider sa sœur on lui disant de faire attention. Grâce à cela elle put éviter de se faire éliminer. Ganondorf, de son côté, avait réussi à découvrir sa cible et après une longue course, attrapa l'objet qui ferait de lui le vainqueur. À cet instant, Nabooru décida de stopper l'entrainement pour procéder à de nouvelles explications. Le réel but de ce jeu était de montrer que l'objectif de la victoire devait avoir comme sens la protection des personnes qui nous étaient chères.

      Ces paroles résonnèrent dans la tête de Ganondorf durant la nuit. Il comprenait peu à peu comment fonctionnait cette confrérie et ce qu'il devra faire quand il sera roi. Pensant à tout et à rien tout en essayant de s'endormir, il eut de la compagnie. Veran était venue le voir n'arrivant pas à dormir, ensemble ils sont allés dehors voir les étoiles qui brillaient dans le ciel. Ils se sont assis l'un à côté de l'autre sur une grande dune. Le sable était froid depuis que le soleil était couché mais ça n'enlevait rien à la magie du désert et des cieux.

      -Dis-moi Ganon, ça fait quoi de savoir qu'on va devenir un roi?

      Cette question était étrange dans le sens où lui-même n'y avait jamais pensé. Qu'est-ce que ça faisait d'être roi? Il n'en savait rien, pour lui ce n'était pas encore le moment d'y penser, il avait juste à suivre son enseignement et plus tard il saura quoi dire. Ce n'est pas tellement le fait qu'il doive régner qui le surprenait, mais plutôt d'être entouré exclusivement de femmes. Même si Ganondorf en avait l'habitude, c'était quelque chose qu'il trouvait assez étrange. Surtout qu'il a forcément eu un père mais celui-ci ne devait vraisemblablement pas être un Gerudo. Il préféra donc ignorer la question de Veran et en poser une à son tour.

      -Tout les peuples sont comme nous? Je veux dire, est-ce que les autres tribus sont aussi exclusivement composées de femmes?

      -Je ne sais pas, je ne suis jamais sorti de notre village tout comme toi.

      -Veran ! Viens avec moi !

      -Où ça?

      -Viens je te dis.

      Ils partirent donc tous les deux. Avant d'affronter la nuit désertique, ils s'étaient bien évidemment préparé avec des rations d'eau, des vivres et même des armes. À cette époque ils avaient déjà douze ans et la curiosité était à son apogée. Même l'enfant le plus sage ne pourrait résister à l'envie de faire de nouvelles découvertes. C'est pourquoi les deux frères et sœurs sont allés en expédition vers le village le plus proche. Tout cela n'aurait pas été amusant s'ils avaient prévenu Nabooru ou n'importe quelle autre Gerudo. Le voyage fut assez long pour dire vrai, le soleil était déjà levé depuis bien deux heures lorsqu'ils sont arrivés. La ville d'Agrabah bâtie autour du palais s'offrait alors à eux. Pour la première fois Ganondorf pouvait voir ce qu'était la richesse, comprenant ainsi le désarroi de son peuple et aussi le fait que beaucoup de Gerudos haïssaient cette ville. Plus impressionnant encore, il y avait plus d'hommes que de femmes, c'était quelque chose d'irréel pour le futur roi. Plus ils avançaient et plus leurs yeux brillaient de mille feux comme un enfant lors d'une nuit de Noël. Mais à l'inverse, plus le temps passait et plus le regard des habitants devenait sombre.

      Pourtant, même si Ganondorf et Veran étaient des voleurs entrainés dans le but de survivre, ils n'avaient encore commis aucun délit. Ce n'est que trop tôt alors qu'ils étaient partis pour rester toute une journée qu'ils comprirent pourquoi les autres réagissaient de la sorte. Des gardes dangereusement armés arrivaient en face d'eux en les fixant.

      -Par ici, on a trouvé les Gerudos !

      Effectivement, ils avaient oublié que leur peuple n'étaient pas les bienvenus et qu'ils étaient facilement reconnaissables avec leurs oreilles pointues. Ganondorf prit alors sa sœur par la main et ils se mirent à courir pour échapper aux gardes. Pour ralentir ces derniers, le futur roi prit son épée et cassa de nombreux étalages. Alors qu'aucune échappatoire ne se présentait, un homme à cheval arriva. Pas pour les aider, mais les Gerudos le poussa pour ensuite monter sur l'animal et prendre la fuite. Grâce à cela ils purent rentrer sains et saufs au campement qui leur servait de village. Depuis qu'un cheval lui permit de rester en vie et de sauver sa sœur, il a fini par s'y attacher. Au moins lui ne faisait pas la distinction entre les différentes races. Pourtant, malgré un certain amour, jamais il ne lui donnera de nom. Ils arrivaient à se comprendre sans parler alors un patronyme devenait superflu.

      Bien sûr tout cela aurait été bien trop beau s'ils s'en étaient sortis comme ça. Le pire les attendait lorsqu'ils sont arrivés au bercail. Évidemment, deux Gerudos qu'on ne retrouve plus dont le futur roi cela a créé une certaine panique. Sans surprise ils furent sanctionnés, ils ne pouvaient rien faire en dehors des entrainements et ils n'avaient plus le droit de sa voir l'un l'autre pendant une semaine. Mais Nabooru n'infligeait jamais de punition sans en expliquer le sens et cette fois c'était pour leur apprendre le sens des responsabilités. Le temps passa peu à peu, les entrainements portaient leur fruit, Ganondorf était bon dans tous les domaines.

      C'est un soir où il a appris que sa sœur était souffrante qu'il a voulu faire quelque chose pour elle. Il n'avait aucune connaissance en médecine, mais il savait que le réconfort aidait beaucoup, l'esprit en paix permet au corps de se régénérer plus facilement. Voilà pourquoi il a appris à ne pas avoir peur, ne rien craindre c'est fermer la porte qui donne accès à l'esprit. Un ennemi ne peut ainsi rien tenter à part attaquer de front. Ce n'était pas ce à quoi il pensait à ce moment, la santé de Veran était bien plus important, il la prise alors dans ses bras pour l'emmener jusqu'au temple. En dehors du fait qu'il sert à protéger le trident, ce bâtiment est là pour plusieurs cérémonies et il abrite également un orgue. Durant toute sa jeune vie, Ganondorf aura appris à y jouer sans pour autant le dire. Veran était donc la première personne à l'entendre jouer. Pour commencer, les notes étaient douces, voire presque muettes comme si le souffle leur manquait. C'était une façon de représenter l'état actuel de sa petite sœur. Puis les sons devinrent de plus en plus puissante, presque animés d'une volonté. Cela peut paraitre stupide, mais le Gerudo passait un massage que Veran perçu de suite, ils se comprenaient mieux que quiconque.

      Chaque année jusqu'ici a servi à construire Ganondorf, il savait se battre, avait conscience de la valeur de la fraternité. Vint alors le jour des quinze ans de ce Gerudo. Tout le peuple était réuni dans la première pièce du temple pour la cérémonie. Même Koume et Kotake, deux puissantes sorcières jumelles étaient là alors que celles-ci ne sortaient presque jamais de leur tanière. Le seul homme présent était agenouillé devant un autel derrière lequel se trouvait Nabooru avec une couronne dans les mains.

      -Amis Gerudos, nous sommes réunis aujourd'hui pour célébrer un événement très attendu. Aujourd'hui, notre peuple va pour la première fois depuis longtemps voir un roi le gouverner. Depuis sa naissance, j'ai été désignée pour l'éduquer et maintenant ce sera son tour de nous élever.

      Nabooru leva alors la couronne au-dessus de la tête de Ganondorf pour ensuite la déposer sur sa chevelure. Ce n'était pas une couronne comme les autres, elle ressemblait plus à un diadème. Le nouveau roi se releva alors pour se tourner face à son peuple avant que Nabooru reprenne la parole.

      -Je vous présente Mandrag Ganon.

      La journée continua en un immense banquet qui dura jusqu'à la nuit tombée. Pendant dix ans leur vie ne changea pas réellement même avec un homme au pouvoir. Ayant été éduqué dans le sens où ce peuple devait primer sur le reste, il était normal que peu de changement se fassent. Mais un jour, un raid des soldats d'Agrabah arriva pour faire la chasse au Gerudos. C'était la panique, mais le sang froid de Ganon faisait que les guerrières ont pu repousser l'ennemi avec brio. Seulement, il y eut plusieurs morts pour cette tribu.

      Malgré tout le maintien que Ganondorf avait appris à avoir, voir que son village était devenu un champ de ruine et que sa famille que sont les Gerudos avait été attaqué le fit entrer dans une colère folle. Il a fini par établir une stratégie militaire afin de rendre la pareille à ces monstres qui avaient tué des membres de son peuple. Il fit une annonce à toutes les autres mais Nabooru intervint, furieuse de la réaction de son roi. D'après ses dires, cela ne ferait qu'engendrer de nouvelles tristesses et plus de malheur aux Gerudos. Mandrag savait pertinemment que même en était le roi, l'avis de Nabooru comptait énormément pour la tribu de voleurs. Il devait d'abord la convaincre, elle, avant d'en reparler aux autres. Mais c'était chose presque impossible, elle rejetait tous les arguments quels qu'ils soient. Une nuit, il tentera même de prendre le trident caché dans le temple pour aller se venger d'Agrabah. Seulement, une fois encore, celle qu'il considère comme sa mère arriva pour l'en empêcher.

      Toujours aussi mécontent, il fit demi-tour pour s'isoler près d'une oasis afin de se calmer. Même la splendeur de la nuit et ses étoiles merveilleuses ne suffisaient pas à apaiser le roi. S'il n'avait pas été un homme avec des principes, il aurait sans doute tué Nabooru dans le secret afin de régner comme il l'entendait. Si cette idée lui avait effleuré l'esprit, jamais il pourrait s'y résoudre. Il ferma les yeux, tentant de se vider la tête, écoutant le vent murmurer à travers ses cheveux roux. Une voix brisa cette quiétude qui s'était installée. Ganondorf ne la connaissait que trop bien, c'était celle de sa sœur Veran. Celle-ci semblait différente par rapport à d'habitude. Son visage, presque pâle, affichait une neutralité peu commune chez elle. D'ordinaire lorsqu'elle était accompagnée de son frère, elle souriait, elle illuminait de par sa radiance. Mais là, même son regard semblait vide, sans expression, un peu comme un fantôme. Elle lui disait que Koume et Kotake étaient la solution à son problème.

      Dans un premier temps il ne comprenait pas comment ces sorcières pouvaient être une réponse. Ils ne les avaient vues que très peu de fois et le seul moment où cela a duré plus d'une minute c'était lors de son sacre. Mais si sa sœur lui disait ça, alors il pouvait lui faire confiance. Ganondorf ne voulu pas attendre et se dirigea sur-le-champ vers leur tanière. Les rumeurs disaient qu'elles avaient plus de cent ans alors qu'elles se portaient encore très bien. Même des personnes dans la fleur de l'âge ne faisaient pas le poids dit-on. Si c'était la vérité, alors le roi, mais aussi le guerrier qui est derrière ce statu aurait sa réponse.

      Une fois à l'intérieur, avant de les voir arriver, Ganondorf observa tout ce qui se trouvait à l'intérieur. C'était sûrement la plus grande demeure des Gerudos après la sienne. Il y avait de tout, des animaux empaillés, beaucoup d'ingrédients, des potions, des grimoires aussi. Cet antre était digne de la réputation des jumelles. Dans une explosion mineure, Koume et Kotake sont alors apparues tout en riant.

      -Oh oh oh, te voilà enfin mon bon roi !

      -Veran t'a enfin parlé, nous t'attendions.

      -Je suis pressé, quelle est cette réponse?

      -Ah mais pour avoir une réponse...

      -Il faut avant tout poser une question !

      -Assez ! Vous savez que je veux convaincre Nabooru de me laisser agir.

      -Voila ce que nous voulions...

      -Maintenant, nous pouvons t'aider puisque tu nous le demandes.

      -Alors?

      -Va dormir et demain...

      -Nabooru te mangera dans la main.

      -Bien.

      Sans un mot de plus, Ganondorf est parti sans se retourner. Comme pour le conseil de sa sœur, il suivit celui des sorcières. La nuit fut longue, le sommeil ne venait pas et si tout ce qu'il espérait marche, alors son peuple ne serait plus obligé de vivre reclus. Même s'il était sûr de lui, il réfléchissait à l'éventuel échec qu'il pourrait vivre. Dans ce cas, Nabooru aurait eu raison et tout aurait été de la faute d'un homme ne sachant pas écouter. Puis, finalement, les paupières fut lourdes, très lourdes au point qu'il ne puisse plus garder les yeux ouverts.

      Au réveil, après être allé dehors, Ganondorf observa comme à son habitude le ciel. Il n'y avait aucun nuage à l'horizon et le soleil arborait une teinte rouge. Tout était normal, rien ne laissait paraitre qu'un changement était imminent. Avant de s'affairer à tout ce qui concernait sa tribu, le guerrier parti voir son cheval pour l'emmener boire à l'oasis. Après ça, il lui a attaché une armure faite sur mesure. Son casque possédait une crinière rouge qui se plaçait par-dessus celle du cheval. Ganondorf décida de le laisser près du point d'eau en attendant qu'il ait réglé son problème avec Nabooru. Il se dirigea vers le temple et sans grande surprise, la Gerudo était là et elle attendait le roi. Ce qui sauta aux yeux, c'est que comme Veran, elle semblait différente, comme possédée. Mais tout cela n'avait de réelle importance, elle était maintenant de son côté. Pour le prouver, elle lui montra même le chemin pour accéder au trident sans se perdre.

      Il ne lui fallu que dix minutes pour le trouver et ressortir. Quand il aperçu la lumière du jour, toutes les Gerudos étaient réunies devant lui, attendant ses ordres. Toutes étaient déjà armées et prêtes pour aller à Agrabah. Un discours simple et bref fut prononcé, mais le cœur y était. Mandrag Ganon appela alors son cheval en sifflant, ce dernier arriva au galop. Il y avait une armure attachée à la selle de l'animal, le roi l'enfila pour ensuite monter sur son destrier. Il avait même un casque avec encore une fois une crinière rouge ainsi qu'un bouclier. Ensuite, toute la tribu, à l'exception des personnes les plus âgées, parti en direction du village d'Agrabah. Même Koume et Kotake malgré leur grand âge répondaient présentes à l'appel.

      La marche fut longue, Ganondorf avait beau être sur une monture, il avançait au rythme des autres. De son point de vue, un roi doit savoir être un frère, un ami, un compagnon, quelqu'un qui aide les autres et qui ne les abandonne pas. Le chef de la tribu décida alors de faire une halte et de monter un bivouac. Il fallait qu'ils se reposent tous avant de passer à l'assaut. Malgré ce que l'on pourrait penser, l'atmosphère était des plus détendues, Mandrag savait comment réconforter les siens. Quoi qu'il en soit, c'est une nuit qui passa assez vite avec une fraicheur assez agréable par rapport aux autres nuits.

      Le lendemain, tout le monde s'était levé une heure avant le soleil. C'était une frappe éclaire, aller là où ça fait mal et très vite en évitant au maximum de blesser les simples villageois. Il y avait des effusions de sans aussi bien chez les Gerudos que chez les soldats d'Agrabah. Mais Ganondorf possédait le trident, cette arme qui plongeait dans un coma tous ceux qui n'étaient pas Gerudo. Vint alors le moment où ils rentrèrent dans le palais, après un nouvel affrontement, le roi arriva enfin face au sultan. La pitié était devenue quelque chose que Ganondorf ne connaissait plus, il pris son épée pour trancher la tête du sultan. Ensuite il est allé sur le balcon du palais pour montrer à tous la tête dans sa main. Aujourd'hui était le jour où les Gerudos allaient régner et ceux qui allaient se mettre en travers de leur chemin subiraient le même destin que le sultan.

      Par la suite, l'envie d'étendre son empire se faisait de plus en plus sentir dans le cœur de Ganon. Il décida alors d'intégrer des hommes ne faisant pas partis de sa tribu dans ses effectifs militaires. Un homme s'est tout de suite présenté et ne semblait pas avoir peur des Gerudos. Son courage et son sang froid plaisait beaucoup, il fut alors promu au rang de général. Cet homme sera alors connu sous le nom du Général Onox, il aura même une partie de l'armée de Ganondorf à ses ordres. Il savait ce que cherchait le Gerudo et il lui compta une histoire ou plutôt, une légende. Tout le monde connait évidemment la caverne aux merveilles d'Agrabah, mais quelque part, dans un autre monde à la nature luxuriante, se trouve une autre caverne. Mais pour l'ouvrir il faut posséder l'émeraude Kokiri, le rubis Goron et le saphir Zora. Seulement, les personnes d'un cœur ténébreux ne peuvent les toucher, même si la part sombre est minuscule. Voilà pourquoi seul un enfant courageux pourra réaliser cet exploit. Mais comme dans toute légende, il y a bien sûr un trésor, celui-ci se nomme la triforce. Onox avait déjà repéré l'enfant idéal pour ça mais entrer en contact avec lui pervertirait son cœur et rendrait l'opération impossible à faire. Ayant bu ces paroles, Ganondorf qui avait alors trente-sept ans voulu s'approprier ce pouvoir et su immédiatement comment faire. Il appela Koume et Kotake qui, comme il l'avait deviné, savaient manipuler les gens sans qu'ils ne s'en rendent compte. Il est envoya alors à la rencontre de l'enfant trouvé par son général.

      Le temps passa lentement, Mandrag Ganon arrivait alors dans sa trente-huitième année d'existence. Son empire ne s'étendait que sur le seul monde d'Agrabah, mais tout allait s'amplifier lorsque les sorcières jumelles revinrent. L'enfant avait les trois pierres précieuses en sa possession et se dirigeait vers la caverne faisant office de temple. Le roi voulu s'y rendre accompagné de tous les Gerudos ainsi que du Général Onox. Lorsque l'enfant ouvrit le passage, il s'y précipita balançant l'enfant contre un mur. Il le regarda, aussi faible qu'un moucheron avant de se diriger à l'intérieur. Il n'y avait aucune entrée pour la lumière du soleil, aucune torche et pourtant on y voyait comme en plein jour. Ce qui brillant autant, c'était la triforce, trois triangles collés forment ainsi un quatrième. Chaque pièce représentait les déesses et leur attribut à savoir Le courage, la sagesse ainsi que la force. Cette relique se trouvait en haut d'un escalier comportant des milliers de marches.

      Alors que le rêve était à portée de main, alors que tout allait pour le mieux. Une image atroce arrivait aux yeux de Ganondorf. Tout le monde commençait à se battre pour pouvoir s'approprier le trésor des déesses. Lui-même se fit attaquer à l'épée, ne pouvant pas rester ainsi sans rien faire, il commença à tuer. Voilà la seconde épreuves des divinités pour garder la triforce en lieu sûr. Si la première avait été contournée grâce à un enfant, cette fois-ci c'était différent. Mais le pire, c'est quand le Gerudo a vu sa propre sœur l'attaquer au point de vouloir le tuer. C'est à ce moment qu'il a arrêté d'éliminer les sien, comprenant que c'était inutile, il lui fallait plus de pouvoir pour ressouder son peuple. Il devait leur réapprendre tout ce que Nabooru lui avait appris. Il rangea les armes, mais continua de se battre pour mettre les siens et le Général Onox hors d'état de nuire. La bataille fut longue et éprouvante mais il pouvait enfin s'approcher de la triforce. Après des marches de plus en plus dures à grimper, il était enfin face à la relique. Au début, il n'osa pas la toucher, mais il avait fait tout ce chemin pour ça, il s'était battu pour l'obtenir. Seulement, là encore ce qu'il espérait ne se passe pas. N'ayant pas un cœur pur, lorsqu'il toucha la triforce, celle-ci se sépara en trois fragments. Deux d'entre eux disparurent pour trouver des élus, le dernier fusionna avec Ganondorf. Depuis ce jour, il était devenu le Forgeur de la Force et le symbole de la triforce avec un triangle brillant plus que les autres apparu sur sa main droite. Certes, il n'avait pas acquis la totalité du pouvoir des déesses, mais il n'en restait pas moins un élu à part entière.

      Sa force fut décupler, les Gerudos agissaient de nouveaux pour lui et le vénéraient maintenant comme un Dieu. Tous ceux qui lui désobéissaient mourraient sur-le-champ. C'est pourquoi on entendit plus parler du Général Onox après ça. Pendant sept ans, l'empire des Gerudos a subi une croissance exponentielle et ce à travers plusieurs mondes. Comme toujours, il y avait une tache d'encre sur les projets de ce roi. Alors qu'il était retourné à Agrabah, un jeune homme qui devait avoir la vingtaine arrivait armé. Il s'était débarrassé de toutes les sentinelles qui peuplaient les lieux. Lorsque leurs yeux se sont croisés, Ganondorf reconnu tout de suite qui était cette personne. C'était le gosse qui avait ouvert le temple pour lui et sur sa main gauche brillait l'un des fragments de la triforce. Sept ans plus tôt il était passé devant lui après avoir reçu le fragment de la force et il ne s'était pas rendu compte qu'un deuxième se trouvait sous son nez. Une bataille sans merci débuta alors, les coups de Ganondorf étaient puissants, destructeurs mais l'agilité du jeune homme le rendait intouchable. Cela dura près de deux jours avant qu'un des deux ne flanche et perde.

      Ganondorf était enchaîné à une immense stèle, il avait été vaincu. Face à lui se trouvait sept sages qui étaient là pour juger ses méfaits. Pour que l'ordre soit respecté, les déesses leur offrit une épée de lumière, brillant de mille feux. Le verdict ayant été prononcé, Ganondorf devait mourir sans attendre. Par télékinésie, l'épée lui fut envoyé dans le ventre. L'homme poussa un cri sourd en même temps que son dernier souffle. Mais les déesses étaient pleines d'ironie, cette arme ne pouvait tuer un élu de la triforce et tout ceci se retourna contre les sages. Cette fois-ci, le Gerudo poussa un cri qui était celui d'un homme puisant au fond de lui-même. Finalement, sans aucune peine il détruit les liens qui le maintenaient attaché à la stèle. De suite, il se précipita vers un des sages pour l'exterminé grâce au pouvoir qui lui avait été conféré. Il retira alors la lame qui lui transperçait le corps dans un éclat de rire. Mais les sages avaient une autre carte dans leur manche et grâce à un miroir, il fut enfermé dans une autre dimension s'approchant du néant. Ganondorf resta conscient, se remémorant alors avec exactitude chaque instant de sa vie, cherchant pourquoi tout celui lui était arrivé. En pénétrant dans cette dimension, il perdit toute force et toute capacité sans pour autant perdre son titre d'élu. C'est grâce à ce dernier qu'il put ressortir, affaibli et dans une autre époque. Il ne savait pas combien de temps il était resté prisonnier, tout avait changé même Agrabah où il ne trouva aucun membre de sa tribu. Son corps en revanche, était toujours le même. Il commença alors à errer et pour survivre il a dû s'entrainer. Il oublia toutes les subtilités des voleurs pour se concentrer sur la force pure ainsi que sur la défense. Puis un jour, il a entendu parler du Sanctum, ce groupe vénérait les dieux. Étant un élu et possédant une arme créée par les divinités, il se dirigea vers cette faction, lui jurant allégeance. Tout ceci lui permettrait de prendre un nouveau départ et de réparer ses erreurs passées.


    Les Questions
    Q u e s t i o n s  :

      1) Votre personnage est-il capable d’aimer, d’avoir une relation ?

      Difficile à dire...

      2) Si l’esprit de votre personnage s’incarnait en un animal mythologique ou chimérique ou réel (nuances acceptées). Que serait-il ?

      Un cheval

      3) Qu’en est-il de la fidélité et de l’esprit de camaraderie de votre personnage ?

      Son but est prioritaire mais hormis ce détail, son code de l'honneur est irréprochable.

      4) En vue de votre race, quand pouvez-vous dire que votre personnage a forgé une amitié. Citez quelques unes de vos relations amicales.

      Amitié est un grand mot. Des éléments passés font de lui une personne fermée. Mais un frère d'arme restera important pour lui.

      5) Quelle est la devise de votre personnage ? S'il y en a plusieurs, donnez les toutes.

      Un peuple se doit d'être gouverné d'une main forte et intransigeante.

      6) Vis à vis de votre façon d'écrire, quels sont vos points fort et points faibles?

      J'ai pas de point faible connard.

      7) Pourquoi incarner ce personnage ?

      Pour encore répondre à cette question.
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    Bonsoir.

    Je vais commencer par commenter l'Histoire. Ca se lit très bien, ça se lit très vite. Ca m'a étonné d'avoir fini ton histoire en si peu de temps alors qu'elle est quand même longue.

    Mais il y a deux choses qui me dérangent assez dans ton histoire. Premièrement la manière dont tu la racontes, très singulière... En fait, tu racontes des choses épiques, Xigbar, mais avec le mauvais ton... Tu écris de façon trop suivie, trop normale pour ce que tu racontes. Genre dans le même paragraphe il devient le roi de sa tribu et son village se fait attaquer par Agrabah. Alors que si tu veux donner un côté épique ce sera genre :

    "Et le voila, il était roi (...) Le village serait en paix, il avait confiance en lui et le peuple l'aimait... (....) Cette nuit, toutes les femmes de la tribu dormirent en paix.

    ...

    Mais un jour et sans préavis, d'une terrible violence (...) Agrabah a attaqué le village !"


    C'est le schéma que j'attends un peu pour faire un peu plus épique, un peu plus passionnant.

    Et c'est globalement le gros souci de ton histoire puisque je trouve que ça se constate pas mal de fois... Mais le deuxième souci, c'est celui qui me déplait le plus alors qu'il paraît insignifiant...

    "C'est un trident magique et puissant qui n'est autorisé à être utilisé qu'en cas d'extrême urgence et surtout, seulement pour se défendre."

    "Une fille a également vu le jour et celle-ci devra être non seulement comme sa véritable sœur, mais aussi comme une rivale."

    Alors... Je me suis dit "C'est bon... Dans l'histoire, tu peux être sûr qu'il va prendre le trident et qu'en l'utilisant mal, il va mourir..."
    Mais non... Rien. Tu dis que le trident est un trident magique qui doit être utilisé seulement pour défendre !! Mais il le prend, il attaque et il se passe rien... Enfin... Il manque un truc ^^. C'est comme si tu lâches une prophétie au début de ton histoire sur ton perso mais que l'histoire qui suit n'a rien à voir avec cette prophétie.

    Et puis pour sa soeur... Tu parles d'une rivalité... Bof ! Tu parles, la rivalité, elle était où ? Allez, y a eu cette histoire d'épreuve mais sinon, laisse tomber, j'ai pas vu cette rivalité, j'ai surtout vu une soeur pas mal admirative de son frère... C'est l'impression que ça m'a donné.

    Alors ton histoire est bien écrite, est très fluide, se lit super bien et c'est pas désagréable du tout mais le gros problème est que ta manière de la raconter lui donne un côté classique, un peu banal... Alors qu'elle l'est pas du tout ! Non c'est vrai, moi ça m'a fait penser à l'histoire que j'ai faite pour Fiona Lullaby sur un autre forum ^^.

    Mais passons... Je te donne Commandant pour l'histoire.

    Pour le Physique... Oui.

    Là oui, c'est classique. Et quand je dis classique, je n'entends pas "simple" (ce qui n'est pas un défaut) mais "banal". Oui, j'ai trouvé ton physique banal parce qu'il est... Bah parce qu'honnêtement, il est pas super intéressant. Le pire étant que c'est la partie que j'ai trouvée la mieux écrite, la plus précise. Tu vois...

    Je te l'ai déja dit... Le problème récurrent chez toi, c'est l'originalité qui manque. Sur ce coup, je dirai que c'est différent en parlant de banalité. Tout ce que tu racontes est original mais... C'est décidément ta façon de le raconter qui est parfois un peu... Pas ennuyante, non, ce n'est absolument pas ce que je veux dire. Je te jure que je me suis pas ennuyé du tout.
    Non, ça rend ton rp un peu commun, c'est comme si tu nous donnais l'impression qu'on a déja entendu cette histoire alors que c'est pas le cas.

    Pour ton physique aussi, je dis Commandant.

    Pour le caractère, oublie cette histoire de banalité, j'ai pas du tout ressenti ça.

    J'ai par contre ressenti deux problèmes (je te gonfle, j'imagine ^^)...

    Premièrement, j'ai trouvé que t'aurais du lier tes paragraphes par une certaine logique. Tu passes d'ami des animaux à rageur à moqueur... Sans mettre le moindre lien. C'est dommage parce que tu l'avais bien fait pour le physique.

    Et aussi, j'ai trouvé que tu décrivais très bien une facette de sa personnalité... Mais je me suis dit "c'est tout ? C'est tout ce qu'il est ?" Parce que je trouve honnêtement qu'on en apprend pas grand chose...

    Pour le grade du caractère, Commandant aussi.

    Et ça te fait bien sûr un grade de Commandant. Désolé si je t'ai paru dur.

    Fiche validée et toutes conneries du style.
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