Thalia Svenn, présentation~ [terminée] Szp8Thalia Svenn, présentation~ [terminée] 4kdkThalia Svenn, présentation~ [terminée] 4kdk
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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Présentation de Thalia Svenn

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    Identité

      N o m : Svenn
      P r é n o m : Thalia
      S u r n o m : La Chasseresse
      Â g e : 23 ans
      C a m p : Sanctum
      M o n d e d' O r i g i n e : La Terre des Dragons~
      R a c e : Humaine, tout simplement

    Descriptions
    P h y s i q u e :


      Il est évident que lorsque l'image vague des montagnes et des plaines de la Terre des Dragons se transmet à notre cerveau plus ou moins organisé, l'image d'un peuple guerrier se pose avec force devant notre imagination. Longues histoires racontant les exploits de personnages forts, grands, dont les pas de conquérant offrent à loisir une certaine poésie barbare dans nos esprits. Grands et forts, puissants dans leur inaction, dévastateurs en cas d'offensive. Leurs visages, glabre ou non, véhiculent une sensation de froideur immense. Vous êtes devant eux, ces souverains des montagnes et vous perdez tout espoir et sourire quant à votre survie. Ce sont des dieux. Vous voyez le tableau ? Et ben Thalia, c'est tout le contraire.


      De corps, l'étrange demoiselle diffère étonnamment de ces entités célestes par un point essentiel : la taille. En effet, loin de la haute taille des Huns qui pouvaient dévaster un pays entier.... Et bien... Thalia fait environ un mètre cinquante à tout casser, voire un peu moins selon la semelle de ses chaussures. Sa petite taille pourrait être un atout d'infiltration si elle n'avait pas le malheur de garder pour elle certains caractères féminins très développés. C'est-à-dire qu'en plus d'être courte sur pattes, la jeune femme toute juste sortie d'une adolescence brève se retrouve avec des épaules larges, une poitrine toute opulente, des hanches rondes et.... Et des cuisses qui pourraient figurer dans un palmarès de jambonneaux à la foire locale. Ces courbes, très harmonieuses entre elles, véhiculent cependant l'image un peu gauche d'une femme qui ne l'est que trop, maternelle et douce. Ces deux adjectifs ne vont pas spécialement à la demoiselle, mais ce n'est pas encore le moment de le développer. Revenons à nos jambons...Moutons. Malgré cette masse de graillon mal placée et autres muscles pulmonaires, il est à noter qu'elle a une taille assez marquée, du genre Flambi et Pudding, cependant. Seuls le haut de son buste, ses bras, son dos et ses mollets relèvent un peu le niveau en développant une musculature fine. Faut bien un truc pour compenser, non ?

      Tout ce superbe corps est recouvert d'une couche de peau pâle, qui varie selon les saisons, passe du blanc-lavabo en hiver sous la neige à une ravissante teinte peau-claire-comme-les-fesses-de-Dame-Guenièvre-merci-pour-elle lors des étés chauds. Inutile de dire que cela est dû au fait que la dite-peau crame allegretto au soleil comme le ferait un Vampire/Roux/Obi Wan Kenobi (rayez la mention inutile) et que, d'une manière très accessoire, elle n'a pas l'idée de s'étaler tous les matins une bouteille d'auto-bronzant. Ses idées (mais quel bataillon de jeu de mots !), se concentrent dans son aimable boîte crânienne, celle-ci même qui prend apparemment du galon sur son visage, décrit ci-dessous.~

      Le rapport avec la boîte crânienne, c'est un front haut qui prend une belle place dans l'ovale de son visage. Ce front, un peu disproportionné dans un visage de femme, est recouvert par simple coquetterie d'une frange épaisse de cheveux bruns chocolat. Cette couleur est la même dans ses yeux très expressifs, grands et légèrement en amande, bordé d'une frange de cils épais. On peut dire tout ce qu'on veut, mais si Thaly est peu gracieuse, elle a au moins de jolis yeux. Piètre consolation. Les prunelles de la demoiselle vont de l'éclat incertain amené par le doute au pétillement d'intelligence sûre, en passant par la brume vague de la rêverie. Sous ses yeux sombres se démarque un nez banal, bêtement droit. Pommettes creuses souvent balayées par des mèches de cheveux. Ses lèvres sont dans la moyenne, pas trop fines, pas trop volumineuses. Il est rare de voir s'étendre sur elles un véritable sourire montrant les dents blanches et alignées. A la rigueur, une légère moue inquiète, un micro-sourire, une esquisse de rictus indigné découvrira sa dentition. En cas de litige, ses dents seront montrées dans un rictus animal, sorte d'équivalence au sourire sans joie du requin prêt à bouffer impitoyablement les pauvres nageurs *insérer ici musique des dents de la mer*. ... Pour finir ce portrait, les cheveux de Thalia consistent en une tignasse longue et lisse châtain foncé, qui lui arrive à peu près à la taille. Ils sont souvent tressés, rarement laissés lâches. Elle ne taille que sa frange au ciseaux, pour ne pas gêner son champ de vision, tout simplement.

      Du point de vue strictement vestimentaire, il est clair que la jeune femme ne soigne pas tellement sa garde-robe.... Elle porte constamment sur elle des vêtements sombres, passe-partout. Par-dessus ses sous-vêtements, elle passe souvent une sorte de cuirasse très légère, recouverte du coton d'un t-shirt à manches longues, ou plus simplement d'un pull quelconque. Par dessus, encore, elle met souvent une sorte de serre-taille en cuir, simple moyen renforcé d'éviter de se faire percer le bide à coup de poignard ou hallebarde. Ses manteaux sont chauds, mais courts, pour ne pas gêner ses mouvements. Elle a d'ailleurs une superbe collection de parkas avec capuches bordées de fourrures dans son dressing. Elle ne porte que des pantalons en coton rentrés dans des bottes militaires du genre rangers, même si la chaleur est infernale. Jamais de jupes, robes, c'est selon elle un accoutrement inconfortable. Ses mains sont constamment couvertes de gants ou d'autres mitaines car les armes qu'elle porte sont lourdes et pourraient abîmer facilement une phalange ou deux. Les tissus qu'elle favorise sont naturels au possible (coton, lin, grosse toile, cuir en particulier). Quant aux couleurs, elles se déclinent dans une palette de gris froids, chauds, de gris colorés (gris souris, tourterelle, bistre, gris de Payne, bleu pétrole ou ardoise) et dans des pigments sombres et passe-partout : marron foncé, vert sapin, bleu minuit et autres teintes qui concentrent une idée de froideur générale, presque de deuil.

      Pour finir, l'armement et l'équipement de la belle. Pour une jeune femme, on pourrait penser aux élégantes dague médiévales, aux ravissants cimeterres meurtriers. Rien de tout ça. La demoiselle a actuellement deux armes précises qu'elle choisit selon le besoin du combat à suivre. Pour les grandes batailles, les combats de ceux où l'on doit joyeusement foncer dans le tas avec grâce et cri de guerre sauvage, elle garde prêt d'elle un armement lourd et à courte portée. Un marteau d'arme. Certes, il est d'abord un peu ridicule de voir Thalia chérir son arme, briquer le fer du marteau (acier lourd, résistant et qui a brisé nombre d'os ennemis) et polir soigneusement le manche long d'environ un mètre, constitué d'une garde en bois sombre et d'une tige en métal. Le fer du marteau, mesure approximativement quinze centimètres. Cependant, face à la sauvage brunette, prête à vous éclater le crâne d'un assaut maîtrisé ou de vous poignarder avec le bec du dit-marteau, le ridicule de la situation vous paraîtra un peu moins clair. L'arme est très lourde, d'où la musculature fine qui constitue ses épaules, son dos et son bras. Le seul problème est son poids, qui handicape clairement la jeune femme si elle est fatiguée, blessée ou tout autre. Le manque de précision dû à ces statuts peut-être effectivement très mal venu. Le marteau est attaché soit dans son dos à l'aide de sangles en cuir, soit pris dans sa ceinture de manière à ne pas gêner sa marche.

      Ensuite, arme un peu plus légère, portée constamment à sa ceinture, un couteau à dépecer ne quitte que rarement ses côtés. La lame est fine, aiguisée, mesure une dizaine de centimètres avec la garde en métal sculpté. Elle l'utilise lors de combats aux corps à corps ou lors de ses stratégies de défenses, le marteau étant une arme moins discrète et nettement moins maniable. Elle garde sur elle constamment une besace en cuir avec du matériel de premier secours, de l'argent et quelques vêtements de rechange. Ces besaces peuvent aller jusqu'au nombre de quatre selon le temps, la durée de ses escapades et ce qu'elle prévoit de faire.



    Question vis-à-vis du Physique :
      Thalia a respectivement deux façons de mener un combat. La première manière, qu'elle utilise le plus souvent lors de combats contre peu d'ennemis, est pleine de feintes et de réflexions. Elle évite, donne des petits coups pour agacer son adversaire, tournoie autour de lui et attend qu'il perde patience pour porter le coup décisif. Cette manière de combattre est entièrement tournée vers la retenue, entièrement réfléchie. Moins sobrement, lors de batailles où le nombre d'adversaires excède quatre ou cinq, (ou tout simplement lorsqu'elle n'en a pas la patience) sa méthode de combat devient plus chaotique, acharnée. Elle donne des coups à tout ce qu'elle croise, sa logique se perd dans des cris furieux et quelque peu... Ridicules pour sa carrure. Lors de ces assauts de colère, elle devient brutale, utilise son corps de manière plus guerrière. Au lieu de danser élégamment et de tourner autour de sa proie telle un rapace, elle se jette directement sur l'assaillant et le savate des pieds, poings, armes jusqu'à ce qu'il rende l'âme.

      Les techniques, ensuite. Elle utilise son couteau simplement, comme un poignard, taillade méthodiquement les endroits fortement vascularisés, les endroits douloureux et, si elle peut, les tendons. Elle sait pertinemment qu'un ligament coupé vaut mieux qu'une coupure profonde à un endroit peu sensible. Sa maîtrise du poignard reste correcte, mais inutile en cas d'attaque à longue portée. La masse, un peu plus violente, est l'arme de prédilection de la jeune femme. Elle sait se servir du poids du marteau pour briser, du bec de l'arme pour poignarder et même du manche pour bloquer les armes ennemies. Ses mouvements sont amples mais trop lents à cause du poids de l'arme. Elle combat quelques rares fois à mains nues, mais cela reste très rare et plutôt désordonné. Elle a de la force dans les bras, mais sa petite taille et son manque de méthode sont deux inconvénients qui seraient fort suicidaires quant à une bataille sans fer. (Bien qu'elle ne néglige pas l'impact d'un coup de pied placé stratégiquement dans les bijoux de famille de ces messieurs.)

      En résumé, les avantages du style de combat de Thalia sont une grande endurance, une force maîtrisée, une réflexion globale et parfois une sorte de chaos qui peut dérouter ses adversaires. Cependant, son marteau est lourd, lent, elle est fortement vulnérable en cas d'attaque avec des armes de jet, elle reste quelqu'un d'assez désordonné et est peu rapide.

      C a r a c t è r e :
      Question vis-à-vis du caractère :
      Calme, blasée. Intelligente, sauvage. Caractèrielle, susceptible, pleine de mauvaise foi.


      Ah le caractère. Au premier abord, on peut remarquer que Thalia est une jeune femme aussi froide que le laissent penser les gris qu'elle porte avec obstination. Elle est calme, ne parle pas beaucoup, ne prend part à aucun acte social. Ce trait de caractère est uniquement de façade, lorsqu'elle se blinde avec force pour ne pas tomber entre les questions gênantes des autres humains. Mysanthrope ? Non ! Juste sauvage. Cette froideur de façade agit comme les piques d'un hérisson. Elle se protège derrière son air blasé, et ne se fait alors plus entendre. Pendant cette période où elle reste tapie dans un coin, elle reste peu approchable, étrangement asociale et mauvaise. C'est simple, toute personne qui franchit le mètre qui la sépare d'elle se voit accorder un regard noir, remarque la demoiselle qui s'enfuit dans un coin opposé. Elle aime le silence, courtes périodes de méditation et de tranquillité. De plus, elle apprécie la solitude comme un joyau rare, un simple instant précieux. Dans ce calme net se trouve une envie de méditation, que ce soit pour prier ou réfléchir. C'est ainsi que sa réputation de personne sans-coeur (ici au sens figuré, bien entendu) s'est développé. Jusqu'au moment où une autre partie de son aimable personne s'est dévoilée avec hâte.

      Dans cet immense océan glacé, ce regard intensément perdu dans la neige, se réveille parfois quelques volcans pour le moins actif. En effet, elle se démarque pour une raison très simple : elle est très, très, très caractérielle. Une remarque sur la supériorité masculine, sur la vaine ardeur qu'elle a à se blinder à toute agression extérieure et elle devient tout de suite plus mauvaise. Malheureusement, ce trait de caractère assez fatiguant pour quiconque l'entoure est présent depuis sa petite enfance. Non pas qu'elle soit colérique, le terme le plus approprié serait... Susceptible. Elle ne supporte aucune remarque sur ce qu'elle fait, considérant les critiques acerbes et les piques de ses supérieurs comme "une atteinte à sa propre personne". Certes, c'est une grosse connerie que de penser une chose pareille, mais le fait de devoir prouver sa valeur à tout moment, quel qu'il soit, a rendu la demoiselle un poil paranoïaque. Le plus curieux, c'est qu'il ne s'agit en aucun cas de fierté, mais tout simplement d'une autre des facettes de l'armure mentale qu'elle s'est forgée...

      Pourquoi tout ce blindage contre l'extérieur, déjà... Et bien, par paranoïa. Un simple événement, une journée, tout pour elle suinte la méfiance. Pessismiste à l'extrême, elle a tendance à voir le pire partout, et ce en admettant que cela va se passer. Un simple raisonnement qui prouverait le contraire attirerait un regard noir, ou pire, un exposé chaotique de la situation, donnant l'envie à l'interlocuteur d'assomer la brunette et ses théories fumeuses. Elle a parfois des accès de mélancholie extrêmement lourds, pesants, qui donnent envie de la balancer par la fenêtre avec sauvagerie, ou de lui coller un bon coup de pied aux fesses histoire de la voir sortir de la phase "je-suis-une-larve". Voir le noir partout, c'est malheureusement depuis des années ce qu'elle s'efforce de corriger. C'est en voie de réussite, certes, mais il y a encore beaucoup de chemin à parcourir. Actuellement, elle ne déprime pas, mais elle a tendance à échaffauder des "au-cas-où" et "on-ne-sait-jamais" qui plombent l'ambiance, où qu'elle soit. Chassez le naturel, il revient au galop. On se demande après comment font ses supérieurs pour lui accorder des missions.

      Pour cette question, cela vient du fait de ses croyances. Le Sanctum, sorte de secte pour certaines personnes, est ce à quoi elle se raccroche pour éviter de sombrer. Elle est effectivement quelqu'un qui n'hésite pas à rendre service, en dépit de ses multiples jurons, de la tonne de menaces en l'air et de grommellements qu'elle pourra émettre en une journée. Ah oui, niveau féminité, la brunette n'est pas à la première place de l'élégance. Si elle est visiblement féminine de corps, impossible d'admettre qu'elle fait partie de ces clichés de la femme, qui prend soin d'elle, qui parle de chaussures et qui se refuse à toute tâche disgracieuse. Mettre les mains dans la graisse ? Réparer une porte (qu'elle a préalablement cassé à force de la claquer de rage) ? Chasser le dahut en pleine montagne ? Pas très glamour, certes. Mais entre courir dans la boue pour ramener le repas du soir et se faire une manucure, elle a vite choisi. Ses parents aussi, d'ailleurs, ont vite vu l'avantage d'avoir une fille douée pour certains travaux en extérieur.

      Thalia n'est pas quelqu'un de hautement immoral. Elle ne tue que lorsque cela lui semble... Juste. La justice, grande notion qu'elle utilise du matin au soir, préférant se considérer comme une personne objective plutôt qu'un immonde subalterne qui ne voit que ce qui l'arrange. C'est en gros la pensée que Thalia s'efforce de répéter à tout le monde... Bah voyons. Pour quelqu'un qui a une mémoire et une ouïe aussi sélective, ces paroles sont clairement hypocrites. Elle est peut-être désintéressée, mais sa vision du monde est très terre-à-terre. Elle a tort ? Si elle a envie d'avoir raison et bien elle vous prouvera encore que la seule personne fautive, c'est vous. En toute mauvaise foi, elle est du genre à saboter "sans faire exprès" quelque chose qu'elle réfute... "Ca marche pas !".. Et hop, pour vous prouver que non, ce n'est pas elle qui a zappé de mettre les piles, elle donnera un coup de masse sur l'objet en question. Ah, c'est sûr, ça va marcher moins bien maintenant ! Même ses croyances sont pour elle un moyen de montrer à quel point elle peut être exaspérante. Elle se croit objective, impartiale, elle n'est alors juste qu'une gamine bornée.

      Pour résumer, Thalia est quelqu'un dont le caractère n'est pas très reluisant, voire même assez fatiguant lorsqu'on se doit de l'accompagner. D'une part, elle reste quelqu'un de sauvage, plutôt difficile à apprivoiser. Elle a des réactions assez étranges qui lui viennent d'une logique chaotique, au service d'une certaine mauvaise foi. Bornée, elle ne lâchera jamais son bifsteack et restera jusqu'au dernier moment accrochée à ses idées comme une puce au cul d'un chien. Cette manie de ne jamais vouloir admettre ses fautes s'accorde très bien avec des élans totalement aléatoires de rage, qui donnent à son profil un air de caniche qui gnappe un mollet avec l'énergie du désespoir. Si elle est quelqu'un de plutôt serviable, qui accepte des missions malgré ses râlements et grognements de vieille tante aigrie. Peu soignée, elle aime les missions en extérieur, la nature, les p'tits oiseaux et ne supporte pas le climat de la ville, étouffant selon elle. Pessimiste et paranoïaque, toute mission envisagée avec elle se voit finir en débat sans fin, agrémenté de ses ravissantes plaintes toutes aussi exaspérantes les unes que les autres~.


    G r a d e . v i s é :
      Prêtre (lieutenant). Je sais pas sûre de moi, sur ce coup. Mon texte est long, mais bon sang, c'est un gros chantier.


    H i s t o i r e :

      Le schéma basique avait fait encore mouche. Une petite famille d'artisans avaient marié leur fils à une demoiselle du peuple, ils s'étaient installés et avaient fait des enfants. Ils vécurent heureux, etc. La maxime du conte n'était pas si exceptionnelle, dans la mesure où, comme beaucoup de familles du village de la Terre des Dragons, ils vivaient bien et sans trop avoir des nouvelles néfastes de l'extérieur. De père en fils, ils fabriquaient des armures avec les produits locaux, avaient une paye modeste. Leur vie était en somme toute assez redondante, similaire. La guerre, parfois. Les soucis du quotidien, les filles à marier. Les enfants qui naissent, ceux qui partent. "Maman, on mange quoi ce soir ?". Et puis, chez certains "Chéri, je suis enceinte."

      Cette famille avait quatre enfants. La mère Svenn, une ravissante femme dans la force de l'âge, qui avait pour elle l'endurance des femmes du peuple, avait mis au monde trois garçons et une fille. La fille, l'aînée, s'était mariée et était partie vivre avec sa belle famille. Deux des garçons travaillaient dans l'atelier avec leur père, et le dernier faisait son service militaire au campement, situé plus bas dans la montagne. L'avenir familial s'était avéré assez paisible et les époux se félicitaient d'avoir élevé correctement leurs enfants, certains reconnaissables à leurs cheveux bruns chocolat, contrairement au noir de jais de la région. Cette particularité était due à l'ascendance du père, dont le propre paternel venait d'un monde extérieur. Et là encore, il allait avoir son cinquième enfant. Pas le dernier, espérait-il. Il fallait de l'espoir partout, surtout quand on habitait dans un village perché en haut d'une montagne. Ou alors être alpiniste, mais ce n'était pas trop le genre des gens du coin.

      Bref, un beau jour, relativement froid quand même, la mère de la famille Svenn donna naissance à une ravissante petite fille. Ravissante, comme tous les bébés, en sorte, car elle n'avait pas de traits particuliers. Les mêmes yeux légèrement bridés, les mêmes iris sombres. Bienvenue dans la famille, Thalia. Pendant que les parents écopaient des félicitations de la famille, on s'occupait du nouveau né en lui souhaitant une belle vie de femme heureuse, exceptionnelle et patati, et patata. Exceptionnelle, pourquoi pas. Aux yeux d'un adulte d'un autre monde, le caractère exceptionnel du village était surtout dû au panorama et à la bouffe. Pour le reste, la petite vie monotone n'était pas des plus intéressantes. Et ce fut probablement la première chose que Thalia comprit lorsqu'elle grandit. Elle eut une enfance qu'elle considéra comme intensément ennuyeuse et échappait parfois au contrôle maternel dans l'espoir de regarder ses frères travailler dans l'atelier familial. Ça n'avait rien de palpitant, mais elle préférait regarder l'un travailler le cuir plutôt que de subir l'étouffant cocon maternel. Comme beaucoup de gamins de son âge, se salir et jouer dans la poussière avait quelque chose de nettement plus divin que les leçons répétées de politesse et de tenue.

      "Thaly... Tu veux venir avec nous ? On va se balader"

      Ce fut, cette demande désintéressée de balade qui donna le déclic à la gamine. Elle n'était pas encore passé par le stade ingrat de l'adolescence et avait encore un semblant d'innocence dans ses prunelles marron. Elle accompagna donc ses frères, sans se demander pourquoi ils avaient tant de sac sur eux, qu'était-ce que les "pièges" qu'ils posaient... Jusqu'au moment où une chèvre des montagnes fut mise à mort devant elle. Elle aurait pu fuir, oui... Elle aurait pu pleurer la mort de ce pauvre animal dans les bras de son frère.... Cependant, pour leur plus grand plaisir (un peu mâtiné de surprise, certes), elle observa le cadavre avec un grand regard étonné, fascinée par la mécanique du piège qui avait retiré la vie à cette proie.... Thalia se prit d'un véritable enchantement pour la chasse, et serina ses frères pour qu'ils l'emmènent, malgré l'air plus que sceptique de sa mère. C'était trop dangereux, répétait la matriarche. Peu importe, à force de négociation, ils obtinrent leur cause. Thalia se mit à apprendre les us de la chasse en montagne avec ses frères. Et elle s'avéra plutôt douée... Ses frères se mirent à fanfaronner que leur petite soeur était la chasseresse la plus douée du village. Elle avait 13 ans, était encore une enfant. Même si la gamine avait tendance à être renfermée sur elle-même, elle n'était jamais plus ravie que lorsque ses frères l'amenaient chasser. Jusqu'au jour où, armée du marteau que son père utilisait pour plier les plaques en métal, elle sortit du village et partit chasser seule.

      Elle se perdit pendant trois jours dans la montagne, acheva quelques proies en leur brisant le crâne avec son marteau et fut ramenée par la peau du cou par un guerrier qui faisait son entraînement dans les grottes. Après avoir reçu un sacré savon, l'obligation de rester cloîtrée dans la maison, elle se promit de s'entraîner un peu plus souvent. À ses quinze ans, elle ramenait à ses parents une fois par semaine un peu de gibier. Sa mère accepta ses escapades. Après tout, ça rapportait un peu plus d'argent que prévu...

      Le temps passait et l'envie de liberté de Thalia croissait, encore et encore. Au fur et à mesure que les jours, les mois passait, elle guettait les nouveautés dans le village, guettait un quelconque visiteur du dehors, pensive. L'Empereur ? Il était un homme sage, grand, mais il y avait d'autres mondes à visiter, diantre ! Ses pensées tournaient en rond dans son esprit, elle finissait toujours par hurler à ses parents qu'elle souhaitait être un peu plus indépendante, qu'elle voulait partir, qu'elle s'en fichait, de cette famille. L'âge ingrat, la puberté faisait son affaire. Les disputes ne se calmèrent cependant pas. Elle avait toujours cette envie de vivre ailleurs, de partir. La vie n'était plus la Chasse, uniquement le dépeçage de ses proies, uniquement sa famille. Il fallait qu'elle sorte, qu'elle court. De son trop-plein d'énergie résultat sa réserve, sa froideur. Elle n'aimait pas ce que le futur lui réservait. L'avenir qu'elle voyait... Non. Elle chercha alors par tous les dieux le moyen de sortir de sa torpeur, de partir de ce monde qui lui semblait trop plat, curieuse métaphore pour une montagne. Encore une fois, le déclic fut extérieur.

      Un homme, étranger au village, vint un jour pour ce qu'il appelait une "mission" quelconque. Thalia, comme à son habitude intéressée par tout ce qui venait de l'extérieur, s'approcha de lui avec plus de sociabilité qu'à son habitude, chercha à en apprendre plus sur ce qu'elle visait. Il rit, l'envoya amicalement balader... Elle répondit avec plus de verve qu'à l'ordinaire, refusant de laisser passer l'occasion. N'importe qui, n'importe quoi, pouvait servir pour qu'elle échappe à cette ruche qu'était le village. Pas question de finir cloîtrée dans la Chine profonde. Lorsque l'homme accepta enfin de lui parler de son boulot, ce fut une soirée devant le panorama qu'offrait le village. Il lui parla des dieux, du Sanctum.... Elle n'était pas plus croyante que ça pourtant. Et bien, malgré les avertissements au sujet de la "secte", elle ne se mit à parler plus que des dieux, à prier pour eux. Le fossé entre elle et sa famille se creusa. Un jour, elle partit de chez elle. La nuit, alors que ses parents dormaient. Elle laissa une lettre et sans rien dire, rejoignit les membres du Sanctum qui faisaient une mission dans le coin. Une bonne partie de ses économies y passèrent. Peut-être, pensait-elle avec le recul, qu'elle avait été pigeonnée en beauté.

      Le Domaine Enchanté lui faisait à présent face. Le premier truc qui lui vint à l'esprit fut un juron. Ou plutôt plusieurs jurons condensés en un seul. Après toutes ses années passées dans un coin plus ou moins paumé, elle avait fui. Pour se retrouver dans un endroit nettement plus.... Étouffant. Prise de nausées, elle s'arma de courage, de culot et vint demander asile au Sanctum. Elle ferait n'importe quoi, hurlait-elle à qui voulait l'entendre. Réparer les chiottes du coin, tuer de l'hérétique à coup de marteau, préparer des cuirasses pour tous les prêtres, quitte à dépeupler la faune du coin, balancer la bonne foi avec son couteau à dépecer... Tout. Ils furent plutôt convaincu de sa bonne volonté et elle devint membre du Sanctum sans vraiment savoir ce qui l'attendait. La hiérarchie ? Elle n'avait aucun sens de la supériorité et se retrouvait avec des blâmes à cause de ses réflexions un peu véhémentes. Les sans-cœurs ? Le début de la bataille avait été plutôt difficile..

      La guerre était là, devant elle. La guerre de la foi, celle qui lui prouvait qu'elle n'avait pas fait de connerie en quittant sa famille. Elle regrettait, au plus profond d'elle, mais elle n'était pas décidée à s'avouer fautive. Elle avait raison. Et ceux qui avaient tort ne pouvaient pas venir lui marcher sur les pieds. Enfin, ça, c'était ce qu'elle pensait... La vérité est parfois bien plus lointaine de celle à laquelle on croit.

      Elle faisait partie de cette bataille. Et elle était dans le camp des gagnants. Ce fut la seule parole optimiste qu'elle eut jusqu'à ce jour.


    Les Questions
    Q u e s t i o n s :

      1) Votre personnage est-il capable d’aimer, d’avoir une relation ?

      Probablement. Si l'homme en face d'elle est sympa, pas trop chiant, qu'ils ne cassent pas trop de vaisselle ensemble (quoique), qu'il ne soit pas trop collant, mais un peu quand même.... Liste non-exhaustive~ . Comme vous l'avez compris, Thalia est "un peu" difficile et tient à sa liberté. Donc, si un jour maudit elle trouve un amant.... Je lui souhaite bien du courage~

      2) Si l’esprit de votre personnage s’incarnait en un animal mythologique ou chimérique ou réel (nuances acceptées). Que serait-il ?

      Je dirais la martre. C'est un mammifère assez petit, plutôt nocturne en hiver. Tout comme Thalia, il est relativement silencieux, peu sociable, et n'a pas de limites territoriales très marquées. La martre va là où elle se sent bien, montre parfois des dents, et reste un petit carnivore.

      3) Qu’en est-il de la fidélité et de l’esprit de camaraderie de votre personnage ?

      Hm... Thalia reste quelqu'un d'intensément loyal, qui a une tendance nette à ne jamais lâcher les choses. Cependant, elle reste quelqu'un de très sauvage, difficilement approchable. Fidèle, certes. Pour la camaraderie, il faudra un peu aller voir ailleurs, elle est du genre à envoyer balader tout le monde pour n'importe quelle raison (souvent mauvaise).

      4) En vue de votre race, quand pouvez-vous dire que votre personnage a forgé une amitié. Citez quelques unes de vos relations amicales.

      Il est exceptionnellement dur de cerner quand Thalia accorde partage et confiance à un autre être humain. Il faut l'approcher, lui parler, mais ça ne peut être que de la simple connaissance ou encore un lien superficiel. Tout dépend de la personne avec qui elle peut forger ce lien. Quand aux amitiés qu'elle a développé, aucune n'a jamais été très loin. Peut-être avec ses frères, mais ça reste un lien familial, logique. (elle a l'adresse sociale d'une paire de tongs..)

      5) Quelle est la devise de votre personnage ? S'il y en a plusieurs, donnez les toutes.

      Rah, les devises. "Si ton instinct te dicte une action, réfléchit une seconde et réagit en conséquence. Si c'est ton cerveau, pense avec ton cœur. Si c'est ton cœur, suit tes instincts."

      Oui, c'est... étrange, très étrange.

      6) Vis à vis de votre façon d'écrire, quels sont vos points fort et points faibles?

      Mon point fort, c'est ce qui concerne Thalia. Je RP avec elle depuis la rentrée dernière et c'est un personnage qui m'intrigue énormément. Je l'ai cerné avec beaucoup de justesse, enfin je l'espère, et je la connais comme si c'était moi qui l'avais faite. C'est elle qui m'a fait découvrir le RP (et aussi les bases de dessin). Je pense la maîtriser, pouvoir faire un RP avec elle sans que ça parte en live. Et niveau orthographe, je me défends, malgré mes petites étourderies. Mon point faible, c'est ma syntaxe des plus chaotiques, mes comparaisons un peu lourdes, mes vannes à se frapper la tête sur le clavier, et surtout, ma manie de faire des phrases très longues. Et peut-être, parfois, le personnage de Thalia peut être un peu... Ficus. Plante en pot, autrement dit.

      7) Pourquoi incarner ce personnage ?
      Parce que c'est un peu ma fille. C'est un de mes personnages qui me fait le plus réfléchir, dans mon bastion d'OCs divers. J'aime beaucoup, beaucoup RP avec elle, et je m'amuse à chaque fois. Le RP étant un divertissement, après tout, pourquoi m'arrêter là ? Et puis c'est Fabrizio qui a insisté 8D *briques*. Sérieusement, je pense que son côté guerrière blasée rend pas trop mal dans ce genre de contexte. Après, pour ce dernier point, c'est un jugement complètement subjectif ^^.
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    Alors bonjour et bienvenue sur le forum, Thalia ^^.

    Déja, je t'avoue que j'ai été impressionné, que le personnage dans son entièreté vienne de toi, c'est la grande classe et c'est pas commun ^^.

    On va commencer.

    Le Physique est très bon mais ouais, je me suis dit "Elle a raison, c'est un chantier", tu fais des comparaisons un peu bizarres, ouais ^^. Et puis ton style est assez... Pas brouillon mais désordonné. Mais c'est un style, c'est pas mal du tout ^^. En tout cas moi ça m'a plu. Le physique en lui-même est original, tu joues une femme forte des montagnes de l'Orient, c'est très classe. Alors c'est un gros Commandant. J'aurais des remords à mettre Général. C'est pas loin mais t'y es pas donc...

    Le caractère, ben je dois dire que ça m'a beaucoup fait penser à Capitaine Primus, mon personnage qui n'est vraiment pas différente de toi. En fait si, y a des différences énormes mais je ne peux pas lire ta fiche, sans penser à mon personnage ^^. Puis c'est cool, je vois un personnage qui m'y fait penser mais qu'est pas pareil, qui a un caractère trempé et original. J'ai adoré le Caractère, Commandant ^^.

    Pour l'Histoire, c'est plus difficile. Moi je l'ai trouvée très cool mais elle est pas bien longue et pas bien fouillée, t'y es pas allée dans les détails et même si j'ai trouvé ça très plaisant, tu racontes ça tellement vite que ça ne vaut pour moi "que" capitaine.

    Ca te fait une moyenne de Capitaine, malheureusement mais... J'aurais des remords parce que le physique et le caractère sont franchement très bons.

    Donc, tu es Commandante ^^.

    Fiche validée et toutes conneries du style.
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