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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Les parois du vaisseau vrombissaient sous les doutes et les questions de nombreux êtres humains entre ses parois en Gummi. Tout ces murmures planant comme la peste, tout ces points d'interrogations qui pourraient nuire à ce plan parfait en tout points. La Forteresse Oubliée, quel endroit charmant. Non, le Jardin Radieux aujourd'hui, un nom oublié abominable par rapport à son patronyme précédent, une horrible désignation qui aurait mieux fait de rester dans les limbes du néant. C'est un jazz ridicule qui se jouait sous les yeux du travesti. Tout les instruments étaient là et pourtant, ils jouaient d'allègres mélodies, ils montraient leur joie. Ringard. Des enfants gambadant entre les passants en riant aux éclats. Des parterres fleuris de milles et unes couleurs à tout les coins de rue. Le clapotis de l'eau dansant avec le brouhaha de la foule environnante. Absolument ringard. La peur était à l'intérieur mais on respirerait presque le bien-être de cette populace épanouie à l'extérieur. L'animation de la gare, qui semblait habituelle, accueillait un imposant croiseur stellaire avec un son bord de noirs intentions et des choses merveilleuses.

Débarquant comme il se doit, c'est tout d'abord une ribambelle de gardes qui venait dégager les badaud et les âmes errantes. Tels de spectateurs, ils étaient curieux de savoir ce qui allait descendre de ce véhicule. Une haute instance habillé comme un prêtre sortit suivit d'un dense groupements de fidèles. Inquiets et peu bruyants, ils se pelotonnaient comme des chatons les uns contre les autres, même si au premiers abords ils ne craindraient rien du tout. Une autre vaisseau les attendait et ils s'empressèrent de monter à bord. Sa destination ? Pourquoi vous le dire tout de suite, ça gâcherait une belle surprise. Un autre foule suivait cette fois un étrange personnage à la chevelure carmin et à la face souriante vraiment inquiétante derrière ses lunettes. Ils transportaient avec eux derrière, une imposante chose voilée sous une draperie sombre.

« Faites attention avec ça ! hurlait-elle sur les convoyeurs de la chose en question. Si il lui arrivait quelque chose, ça me briserait le cœur. Vous ne voudriez pas faire de la peine à une jeune fille, n'est-ce pas ? » 

Un jeu. Elle s'amuserait presque à sautiller autour d'eux pour les déstabiliser, bien entendu, ce n'est qu'une image. Les pratiquants qui la suivait avaient une vague idée de ce qui était à là dessous. Mais elle préférait garder le silence après les nombreuses questions répondues par d'autant de menaces de sa part si ils devait savoir ce qu'était cette singularité. Postant un soldat près du groupe, Grell Sutcliff partit inspecter l'autre croiseur. Tout est était parfait, ils avaient chacun une place et non traités comme du bétail. Mais ce qui l'inquiétait le plus était cette expédition. En effet, l'excentrique excommunié ne sera pas là pendant ce voyage et ils allaient entrer dans une terre semée d'embuches. La Fin des Mondes, royaume de l'ultime dénouement jalousement gardé par les êtres des ténèbres. Même si il a été occupé quelque temps par une faction, cette dernière n'avait pas tenue bien longtemps au yeux de l’Éternel. Elle s'était renseigné depuis des siècles sur cet endroit spécial et y avait envoyé et même sacrifié des hommes pour le compte du Sanctum mais en réalité, c'était pour nourrir sa curiosité et en venir à cette conclusion. Il était là bas. L'objet de milles désirs. Le pilote était déterminé à entreprendre un tel périple, ou peut-être juste suicidaire. Les êtres humains sont si prévisibles et manipulables dés qu'on peut jouer un peu avec les filins de leur destin. Bien entendu, il a fallut le menacer par milles fois avant qu'il accepte de conduire la moitié du Sanctum et lui compris vers la terre promise. Grell avait réussi à obtenir un itinéraire peu dangereux mais toutefois assez long. Espérant qu'ils arrivent à destination. Jouant la carte de l'archevêque jusqu'au bout, elle tint à faire un discours aux passagers, peu réconfortés à la vue du travesti.

« Mes chers amis et fidèles des dieux ! clamait-elle haut et fort à son assemblée. Nous qui avons trouvé la paix et la lumière à travers la prière, nos espoirs et nos efforts seront bientôt récompensés, oui ! L'empire de la paix pavé d'or, cet olympe séduisant est à notre portée et il est à nous de le saisir ! Souhaitons nous bonne chance ! » 

Tournant le dos aux moutons applaudissant, le Sycophante souriait, partant avec le machiavélisme derrière son masque. Les visages réjouit saluant leur ancien supérieur par la fenêtre, leur renvoyant la politesse par un geste modéré de la main. Ces âmes frissonnantes s'éloignaient et un rire discret ne pouvait s'empêcher de gagner les lèvres de l'atypique personnage. Retournant avec sa troupe, angoissés, il devait faire quelque chose avant qu'ils ne soupçonnent quoique ce soit.

« N'ayez craintes mes pieux adeptes. Vous aussi vous aurez une place à part entière je dirais dans notre action commune. Grâce à vous, nous atteindrons l'éternelle félicité et vous serez peut-être même les premiers à fouler ce paradis. » 

Rassurés quelque peu par les dires de leur supérieur, ils s'en allèrent en transportant toujours cette étrangeté couverte. D'après la lettre de ce membre du Consulat. Ils avaient rendez-vous ici, était-il en retard ? Cela faisait plusieurs mois qu'ils échangeaient une correspondance régulière et pour cause. Sutcliff cherchait un scientifique et pourquoi ? Hu hu. Vous le verrez bientôt. On ne gâche pas les plus belles surprises, surtout quand elles sont d'une telle envergure, d'un tel enjeu. Quelque chose qui changera la face entière de l'univers si cela marchait. Au vue des courriers, cette personne devait être très intéressante, tout les consuls sont si captivants, fascinants même. Ils ne sont peut-être pas qu'une bande d’hurluberlues gribouillant ici et là.
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    La scientifique était à son bureau, une main retenant son doux visage alors que ses yeux parcouraient les mots d'un papier blanchâtre. La sorcière attendait ce jour avec impatience, c'était grâce à l'individu ayant rédigé la lettre qu'elle allait pouvoir mettre ses talents de scientifique sur un vrai travail. Sans devoir soigner quelques personnes que le Consulat lui aurait envoyées, ou de quelques sales besognes qu'on lui donnait. Non... En ce jour, c'était un travail pour elle, la scientifique et non la doctoresse. D'après ce que l'étrange personnage lui avait proposé comme travail, cela allait-être amusant. Elle reposa la feuille avant de prendre sa tasse encore fumante et d'en boire une gorgée.

    Elle ferma les yeux quelques instants repensant à son premier jour en tant que Consul. C'était quand elle était lasse. Quand ses recherches n'avançaient plus, à cause des limites qu'on offrait à la science, ces barrières nommées éthiques... C'était une femme et même à cette époque, elle ne possédait aucune éthique. Si elle avaitbesoin d'un corps, elle irait le chercher, toutefois. Elle ne l'avait jamais fait. Puisque ce n'était qu'une faible femme. Sans pouvoir. Sans capacité spéciale. Et elle avait eu besoin du Consulat pour ça. Elle se souviendrait toujours quand elle avait ouvert le coffre de la Gorgone Méduse. Ce fut ce jour qu'elle eut en main les pouvoirs de changer ce qui la dérangeait tant dans ce monde... Le statue-quo...

    Cette chose ridicule et pourtant si ennuyeuse, du même niveau que l'éthique et les règles de la morales. Des barrières qui empêchaient la science de progressait, qui la maintenait prisonnier dans un état de stase. Était-ce monstrueux de penser que le sacrifice d'un individu aurait pu apprendre à des centaines voir des millier de personnes comment sauver tout un peuple ? La morale et la science ne s'entendrait jamais. C'est pour ça qu'il lui fallait changer le statue-quo... Laisser ce monde évoluer, briser ces vaines guerres, frapper un si grand coup que les règles des mondes trembleraient et que la folie s'éveillerait. Cette douce chose qui pouvait changer la morale d'un peuple...

    Mais elle n'aurait jamais cru qu'elle aimerait être du Consulat. Qu'elle deviendrait... Un membre utile... Non, pas un simple membre... Elle était la Main Noire. La femme qui pouvait assassiner même son plus précieux ami si elle en recevait l'ordre. La femme impitoyable du Consulat. Elle posa sa tasse sur sa table de travail. En tant que Sorcière... En tant que Scientifique... Elle ne pouvait pas laisser passer une telle opportunité. Elle regarda sa pendule avant de se lever. L'heure du rendez-vous approchez, elle ne devait qu'attendre les membres du Consulat qu'elle avait appelé plutôt dans la journée. Quelqu'un toqua à la porte. Ils étaient arrivés... Juste à temps pour aller voir le commanditaire. Elle ouvrit la porte aux quatre personnes du Consulat avant de les guider vers le plus bas étage de son laboratoire. Là où elle faisait disparaître des preuves et où d'autre apparaissait. Ses serpents n'étaient pas juste ceux qui pouvaient faire disparaître des corps, ils les feraient réapparaître. Et là elle s'occupait de les modifier... Et ce qu'il voulait, ce type du Sanctum, c'était de loin sa plus belle création.

    La sorcière se mit devant le coffre recouvert d'un drap blanc, avant de pointer les quatre extrémités qui sortaient du drap.


    ''-Prenez-en chacun une. Nous allons chercher un magnifique présent pour le Consulat.''

    Comme la scientifique le dit, ils le firent. Et l'objet dissimulé s'éleva dans les airs. Les bras croisées la sorcière les regardait. Elle savait la question qu'ils allaient formuler. C'était des artistes, des êtres curieux... Ils étaient les seuls dans cette ville à être entré aussi bas dans le lieu de travail de la Consule. C'était un endroit froid, humide... L'air était lourd, un faux pas et ils ne remontraient pas...

    ''-Medusa, vous... Qu'est-ce que s'est ? Qu'est-ce qu'on doit porter ?''

    Elle sourit tout en fermant ses pupilles, avant de s'avancer dans les escaliers, les membres derrières elle. Ils arrivèrent rapidement dans le devant de la boutique, là où elle recevait les commandes de médicament de la ville. Le lieu que tout le monde voit et où personne n'a peur de s'aventurer, contrairement au profondeur de cet antre. Avant qu'elle ouvre la porte, s'aventurant dans la rue, elle voulue répondre, elle voulue les prévenir de l'importance que contenait ce coffre...

    ''-Faites bien attention... Ce qui est contenu à l'intérieur est bien plus important que vos vies... Ce sont des nuits acharnées de travail dans le domaine médical... Faites-y bien attention...''

    Et elle ouvrit la porte, laissant la lumière éclairait sa boutique avant de s'avancer silencieusement dans les rues de la cité. Le lieu du rendez-vous n'était pas loin de la gare et de son habitation. C'était justement pour ça qu'elle l'avait choisi. Ni trop loin de son laboratoire et ni trop loin de sa prochaine destination. Jamais elle n'aurait pensé pouvoir posséder une si belle chose... Jamais elle n'aurait pensé qu'un humain désirerait cette création démoniaque... Elle s'en fichait du premier cas, elle l'offrirait au Consulat, ou le vendrait. Qu'importe... Elle n'avait pas besoin de ce vulgaire objet.

    La sorcière vit rapidement un attroupement de personne, possédant un objet imposant. Et une seule personne semblait se détacher des tenues monotones des autres. Rouge... Si rouge... était-il possible... Qu'elle marchande avec celui qui avait tué Jaky... La sorcière haussa les épaules avant de se rapprocher de la masse. Ce n'était pas important, qu'importe qu'il soit celui qui est débarrassé ce bouffon du Consulat. Elle fit un signe de main pour stopper les personnes qui la suivaient. Il l'avait, mais c'était les bases de l'échange de ne serait-ce que le demander.


    ''-Bonjour. Vous devez-être celui qui a réclamé mes services. J'ai ce que vous désirez... Avez-vous le paiement ?''
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Que faisait cet intermédiaire ? Cela faisait déjà bien un quart d'heure qu'ils attendaient. Le point de rendez-vous avait été fixé ici. La pression. Elle gagnait les faibles pour vaciller leur âmes vers le rebord du gouffre, les esprits y tendent des mains jalouses afin d'attraper tout les errants qui passent à leur portée, ces fantômes du passé enviant les vivants, invitant à les rejoindre dans la torture de l'éternité. Les partisans derrière la divinité bisexuée s'impatientaient, on en verrait presque un point d'interrogation au dessus de leur immonde caboche de bipède. Grell les fixa tout d'abord d'un air réprobateur, des émeraudes étincelantes derrière les verres de ses lunettes, une telle puissance crainte en un instant, le regard brillant de supériorité.

La terreur s'installa dans le groupe, effrayés par l'archevêque vêtu de rouge. Automatiquement, un rictus tout aussi dantesque s'affichait sur son visage pâle et désinvolte du travesti. Ce n'était pas du respect comme ils pouvaient en donner à leur leader religieux, ni même de l'estime qu'on pourrait avoir pour le guide de tout les espoirs d'un peuple, ils en ressentaient rien de tout cela pour un personnage comme le Sycophante. Cet individu aussi étrange avait placé un véritable nom qui provoque des frissons de désarroi à sa simple citation. Le Sanctum entier l'appréhendait, elle et les intentions obscures qui pouvaient bien se dissimuler derrière ce masque de comédie.

Un bruit sourd retentit, les convoyeurs avaient posés la statue. Les talons de l'excentrique se tournèrent vers eux, d'un geste sûre, levant le bras vers les cieux, une gifle éclata sur le premier transporteur venu. La claque avait renversé cette âme fragile, protégeant son visage aussitôt, à terre, geignard. S'adressant au détachement clérical, son expression avait changée du tout au tout, passant de la joie perverse à admirer la peur à une rage véhémente faisait ressortir un de ses crocs sur ses lèvres pincées à cause de la colère.

« Si il arrivait quoique ce soit à notre petite protégée, une simple éraflure, je vous promet les entrailles des enfers avec pour punition mille fois votre erreur. modérant son courroux, il pouvait le vomir en quelque instants, tronçonneuse à portée de main, tuer en place publique ne gênait pas la folle furieuse. Qu'est-ce que vous dites ma chère ? posant son oreille contre la paroi voilée, il écoutait les cristallines lamentations de la prisonnière. Oui, ne vous inquiétez pas, c'est pour très bientôt. L'éclat de votre cristal commence déjà à se ternir de leur maladresse et de leur polluante existence. Ne vous inquiétez pas. Je vous sens vibrer d'impatience à l'intérieur. Il arrivera pour nous, retourner à nos désirs et notre véritable nature à laquelle nous aspirons tous. » 

L'animation environnante n'existait plus, les partisans qui avaient suivit le pervers phénomène étaient abasourdis par la vu d'un tel spectacle, le silence était maître pendant quelque secondes, on ressentait l'admiration découlant sous cette chevelure flamboyante. Le seul feu l'animant était son envie. Bientôt, le fer de lance de la lumière pure et inaltérée se répandra tel une infamie et percera les ténèbres de toute ses forces. Pas la clarté ambitionnant ses propres intérêts, non, cette dernière lueur qui brille en chacun de nous même dans les plus profondes abysses obscures. L'univers a beaucoup trop reçu sans jamais donner en retour à ceux qui l'avait élever à ce rang. Les étoiles miroitant le regard des dieux, ce n'était que tristesse à travers ces astres, la pluie ne cessai pas ces jours là. Voyant le désarroi et la mal engendrés par ces mains souillés, la colère éclata parmi les cieux. L'eau salvatrice purgea l'air malsain qui pénétrait les pensées de l'humanité et ceux dont l'âme vit déjà été corrompue à vif. Les pieux s'extirpèrent de leur bunker de croyance pour se délecter de la joie des divins, une joie éblouissante. Promettant que le Déluge ne se répète, ils priaient pour racheter leurs pêchés depuis ce funeste instant. Or, ils oublièrent vite leur vœu de ferveur, veine aujourd'hui. Ils ont tournés le dos aux bénis. Les Éternels sauront se montrer reconnaissant envers l'ingratitude.

Inspectant la foule, elle semblait s'écarter face à l'arrivée lugubre d'une silhouette obscure. Un essaim à la fois rouge et noir de mauvaises intentions, une dédaigneuse envie flottait en aura autour de cette personne. Ses noirs pensées masquées par le feuillage de la pénombre. Ces envenimés maximes prêtent à mordre. Cette personne était tout à fait... Excitante ! Un philtre d'amour ambulant pour Grell. Elle serait ravie qu'elle l'attache et lui donne quelque coups de fouets, au moins ! S'approchant des pèlerins du Sanctum, cette délicate enfant devait être la fameuse correspondante et scientifique du Consulat. Une femme ! Encore une preuve que le sexe féminin est le meilleur. Accompagnée de ce qui semblait être son escorte, apparemment elle aussi avait amenée la marchandise. S'avançant vers la demoiselle en laissant les partisans sur le côté.

« Bonjour à vous ! exclama-t-elle toute émoustillée. Vous êtes donc LA fameuse scientifique. Mais je ne suis pas un gentleman, mon nom est Grell Sutcliff. s'agenouillant en lui baisant la main pour se rehausser aussitôt d'un bond enjôleur. Je suis ravie de vous rencontrer, qui s'avère être d'ailleurs une nouvelle face du Consulat devant mes yeux de jeune fille émerveillée ! Quel dommage que vos collègues ne soient pas aussi charmant que vous, sans vouloir vous vexer. Vous êtes à croquer ! Mais je parle, je parle, je ne fais plus attention à vous ma chère, puis-je vous appeler ainsi ? D'ailleurs quel est votre nom si je peux me montrer indiscret ? on aurait dit une enfant sautillante et pleine de vie dans un magasin de sucreries. Si je peux me permettre vous êtes splendide ! Cessons ces flatteries dont je suis si sensibles et ces pâles rigueurs des présentations, nous ne sommes pas là pour prendre le thé même si je serais enchantée de partager une tasse en votre adorable compagnie ! posant sa main gantelée de cuir sur l'épaule de son interlocutrice pour l'amenée devant l'imposante chose drapée. Voilà ! Il s'agit donc de la rémunération en échange de l'immense service que vous me rendez. Par précaution, je vous demanderai de ne pas la découvrir en public. elle alternait entre des postures digne d'un monsieur loyal devant l'objet et une mine secrète près de la chercheuse. La pauvre ! Le voyage l'a toute retournée et puis, elle est très timide ! Cela gâcherait une si belle surprise ! conservant une face mystérieuse en étant seulement à quelques centimètres de la belle à la chevelure dorée. Et vous ma chère ? Avez-vous ce que je vous ai demandé ? les yeux ronds, elle attendait impatiemment la réponse de sa partenaire. » 
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    La sorcière plongea son regard abyssal, ses deux orbes d'or à la fente de reptile dans ceux de l'être vêtu de rouge. Plus elle s'avançait vers lui, plus elle ne pouvait s'empêcher de penser à Jaky, ce sale bouffon, ce clown raté, ce déchet humain... Elle aurait tant voulu le tuer de ses mains. Lui faire regretter le moindre geste, la moindre parole, la moindre pensée qu'il avait osé faire contre le Consulat. Qu'ils les quittent, pourquoi pas ! Ce n'était qu'un pauvre comédien sans le moindre talent, un fou incompris par même le plus fou des hommes. Mais, jamais elle n'aurait cru qu'il ferait tant de choses avec le blason du Consulat sur lui. Pour la scientifique, son seul regret à l'égard du bouffon, c'était ne pas avoir pu lui offrir une première et dernière danse, un ballet sensuel et terriblement mortel, chaque pas aurait offert une douce plainte à l'oreille de la sorcière, elle l'aurait complètement détruit avant de faire disparaître toute trace... Elle s'arrêta alors que le personnage se dirigeait vers elle.

    « Bonjour à vous ! Vous êtes donc LA fameuse scientifique. Mais je ne suis pas un gentleman, mon nom est Grell Sutcliff.   Je suis ravie de vous rencontrer, qui s'avère être d'ailleurs une nouvelle face du Consulat devant mes yeux de jeune fille émerveillée ! Quel dommage que vos collègues ne soient pas aussi charmant que vous, sans vouloir vous vexer. Vous êtes à croquer ! Mais je parle, je parle, je ne fais plus attention à vous ma chère, puis-je vous appeler ainsi ? D'ailleurs quel est votre nom si je peux me montrer indiscret ?  Si je peux me permettre vous êtes splendide ! Cessons ces flatteries dont je suis si sensibles et ces pâles rigueurs des présentations, nous ne sommes pas là pour prendre le thé même si je serais enchantée de partager une tasse en votre adorable compagnie ! Voilà ! Il s'agit donc de la rémunération en échange de l'immense service que vous me rendez. Par précaution, je vous demanderai de ne pas la découvrir en public. La pauvre ! Le voyage l'a toute retournée et puis, elle est très timide ! Cela gâcherait une si belle surprise ! Et vous ma chère ? Avez-vous ce que je vous ai demandé ? »

    Ah... Quel plaisir, elle prendrait de cet objet... Ah... Hum... Un tel trésor entre ses mains de scientifique, un tel bijou, la sorcière ne pouvait qu'être impatiente d'être seule face à elle. Qu'allait-elle faire en premier ? Les examens de routines... Des scanners de pacotilles ou peut-être passerait-elle directement à la vitesse supérieur. Elle ferait danser son scalpel sur ce trésor de Dieu. Elle était si impatiente. Encore un peu, juste un peu et elle l'aurait dans ses mains. Ses yeux quittèrent la forme voilée pour revenir vers ce Grell Sutcliff. Quel étrange personnage... Qu'elle était excitée... Les passants qui se trouvaient encore là, ne pouvait que regarder cette étrange rencontre.

    La dangereuse, la terrifiante sorcière du Consulat. Celle qu'on n'allait voir que par obligation, par peur de mourir, quand la terreur qu'elle provoquait devenait si faible face au désir de vivre. Et ce semblant de travestit qui se présentait comme étant une femme. Les apparences sont souvent trompeuses et la sorcière ne le savait que trop bien.


    ''-Et bien, quel accueil. Je suis ravi de vous rencontrer, vous et ce magnifique objet. Je me nomme Medusa Gorgon, je ne suis qu'une simple femme et scientifique du Consulat comme vous le savez.''

    Elle fit demi-tour invitant Grell à la suivre. Son chef n'approuverait certainement pas cette rencontre et encore moins cet échange. D'ailleurs, elle venait juste de dire qu'elle avait rencontré quelqu'un d'autre du Consulat. Peut-être sur le chemin, son chef qui se dirigeait au Sanctum... En effet, Genesis n'avait pas dû être des plus charmants avec une telle excentrique, elle pouvait aisément deviner ce qu'il avait dû ressentir face au travesti. Il était exactement comme les lutins avaient décris l'assassin de Jaky. Oui... Genesis n'avait pas dû apprécier...

    ''-J'y pense. Vous m'avez bien dit que vous avez rencontré mes collègues ? Lequel est-ce ? Se pourrait-il que vous ayez croisé notre représentant ?'

    Elle mit sa main devant sa bouche avant de rigoler doucement. Pas de ce rire sadique, ni de ce rictus qu'elle prenait lors de ces missions secrètes, lorsqu'on la nommait la main noire du Consulat. Elle n'avait pas besoin de réponse et encore moins d'aveu. Qu'importe qui il ou elle était. Qu'importe... Tant qu'elle obtenait ce qu'elle désirait... D'ailleurs, elle devrait peut-être mentir à Genesis pour la provenance de ce bijou... Il y a des vérités qui ne sont pas bonnes à dire, le comment et le pourquoi cette mystérieuse perle était tombée dans les mains de Medusa en faisait partie. Elle reprit rapidement, se positionnant devant le coffre recouvert d'un fin tissu belge.

    ''-Voilà ce que vous m'avez demandé. J'ai été très contente de travailler sur un tel projet... Je vous retourne votre conseil, ne l'ouvrait pas de suite. Quant à moi, je vais vous quitter. Je suis impatiente d'avoir une petite discussion avec mon prix.''

    Elle rigola de plus belle. Sans-doute que les membres qu'elle avait emmenés devaient être terrifié. Ce n'était pas tous les jours qu'on pouvait voir la scientifique ainsi. Elle laissa Grell devant sa commande avant de se diriger vers le prix. La sorcière pointa la statue ainsi que ses soldats. Medusa leur fit signe de la prendre. Quant à son vis-à-vis, elle était avec ses membres devant le coffre.

    ''-Faites-y bien attention !

    -Euh... Medusa ? Où allons-nous ?''

    La sorcière passa devant-eux leur donnant l'ordre silencieusement de la suivre. Il n'y avait aucun doute, cet objet n'avait sa place qu'en un seul endroit. Au Consulat, dans le Sommet de l'Art, là où tous les Consuls pourraient admirer la magnificence de ce doux prix.
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