- Genesis Rhapsodos, fils de la Tagédie, devenu la Tragédie personnifié. Un homme dont la chevelure de feu a su conquérir le cœur de nombreuses dames. L'image d'un amant fidèle, en couple avec Mizore. Un homme en couple avec le joyau glacé du Consulat, mais qui néanmoins reste le fantasme de toute... et même de certains. Le genre de personne à l'histoire mémorable. Née dans la bourgeoisie dont il a reçu l'éducation, le pauvre Consul eut été déshérité et chasser à cause de son aile. C'est ainsi qu'il connut la rue et vécut comme un roturier. Aimé du peuple et de la bourgeoisie, il est l'ami du puissant et noble Angeal ainsi que du terrible cauchemar nommé Sephiroth qu'il tente sans cesse de vaincre. Il a participé à l'anéantissement d'Astral en affrontant son ancien ami dans un combat atroce tant sur le plan physique que moral. Ses intentions nobles l'ont conduit a nouer un pacte avec la lumière, et ce, malgré qu'il soit des ténèbres. Véritable homme de talent et de travail à la volonté d'acier, tout ce que le Tragédien touche se transforme en or, tel le tout puissant roi Midas, c'est de là que sont nées les Citées Dorées du Consulat. Aimé de tous, de toutes, quelque soit la classe sociale, le rang, la puissance, crains de tous ses pires ennemis, cet être à l'âme profondément torturé et au charisme phénoménale trône au sommet du monde, tout en gardant contact avec le peuple. Genesis Rhapsodos, le héros, la légende.
« Légendes mon cul. »
La vulgarité cesse d'être vulgaire et devient puissante lorsqu'on l'utilise avec parcimonie. Si et seulement si les mots tabous se font rare, ces mêmes mots deviendront puissants. Et Nanaki est rarement vulgaire. Souvent emporté, parfois colérique, mais vulgaire qu'en de rare cas. Et cette mission avait de quoi lui rendre vulgaire. Car non, Genesis n'est pas ce modèle que tout le monde idolâtre, ou bien il ne l'est qu'en apparence. Derrière se cache un être noir aux ambitions démesurés, capable de tous pour étendre son influence. Connaissez-vous la mains noire ? Il s'agit de la pire créature au monde, et elle est l'homme de confiance de Genesis. Homme ? Non, une femme dans tous ce qu'il y a de pire. Perfide, sournoise et mauvaise. Capable du meilleur pour commettre le pire. Scientifique, sorcière et sadique, la belle, façon de parler, cumule ! Véritable lèche-botte du despote, on n'a jamais sut la véritable nature de ses missions secrètes. Tous ca est louche. Très louche. Et puis regardez-moi ce bellâtre qu'est Genesis ! Mizore ? Bien peu de chose comparé à toutes les merveilles qu'offre les cités dorées, si vous voyez ce que je veux dire. Un homme comme ce Tragédien fidèle, c'est comme Nanaki qui marche sur ses pattes arrières, c'est rare, très rare. Mais ne pensez pas qu'il se gène pour batifoler avec Mizore pour autant ! Cet homme est dangereux, prêt à tout. Et même prêt à prostituer le fidèle Astronome ! Et pour quoi ? Pour qu'une jeune fille qui joue du violon intègre le consulat !
Genesis, tu n'es qu'un ambitieux sans scrupule...
Alors que l'astronome avançait à pas lourd jusqu'à la garderie. D'ailleurs, le Tragédien c'était bien gardé de dire qu'il y avait une garderie, que prépare-t-il donc ?! Bref. Rouge XIII n'était pas de la meilleure humeur qui soit, bien aux contraires. Tout d'abords, la mission. Il devait jouer les peluches pour qu'une fillette intègre le consulat, tâche ingrate au possible. Mais ce qui le gênait le plus, c'était son échec. Sa mission de vaincre Achéloos avant que celui-ci ne devienne un sans-cœur s'avéra un échec. Le sans-cœur du dieu mineur fut certes vaincu, mais le simili de force-divine rôdait encore. Si ca ne tenait qu'à Nanaki, ce dernier serait déjà face à la coquille vide, dans un combat épique. Mais rouge XIII devait se reposer, un seul mot du Tragédien et la Shinra refusait catégoriquement de faire voyager l'Astronome.
Et enfin, l'animal arrivât devant la petite poupée de porcelaine. Des cheveux bruns encadraient parfaitement son visage lisse et pure. Elle sentait la fraise et ses yeux d'un vert étincelant réussirent à adoucir le cœur de Nanaki. Il se surprit même à sourire bêtement. Puis il fermât les yeux d'un air agacé quand elle se mit à crier comme une hystérique. Elle sautât au con de l'animal et lui offrit une puissante étreinte. Ce n'était qu'une gamine... Et Nanaki conservât son calme. Même si ca tenait à peu de chose.
« Lâches moi petite. »
Toujours grand sourire, elle lâchât la bête et fut surprise, voire inquiète. A cause de son excitation, elle n'avait pas remarquer que la bête était dans un sale état.
« Tu es blessé ?! »
« Ce n'es rien petite. »
« Je suis ne pas petite d'abord ! »
Elle arrachât un sourire moqueur mais tous sauf méchant à Nanaki.
« Qu'es-tu alors ? »
Il ricana, mais la petite fille était plus que sérieuse.
« Je suis grande ! »
Il sourit de plus belle ébouriffant les cheveux de la jeune fille avec sa patte. Elle lui faisait tout oublier, jusqu'à sa tâche incomplète, son énervement. Un vrai petit ange.
« Tu veux que je te joue du violon minou ? »
« Oui ! »
Et elle jouât. La mélodie d'un ange. C'était si beau, si lointain et céleste. Nanaki ne put s'empêcher de s'asseoir comme le font les félins et de remuer la patte avant droite, la faisant osciller en fonction du rythme. Son morceau se finit, et l'animal en fut presque déçu.
« J'ai adorer... Comment tu t'appelles ? »
« Yuno ! Et toi t'as un nom minou ? »
« Nanaki. Tu sais, tu es très doué, ca te dirait de venir étudier au Consulat ? En demandant à tes parents tu pourrais réussir à les faire craquer ? »
Elle ignorât totalement la question.
« Je peux te caresser ? »
Et elle n'attendit pas la réponse pour attraper Nanaki et le caresser tendrement comme une grosse peluche. La petite Yuno prit garde à ne pas lui faire mal et même si par moment un petit soubresaut de douleur venait à s'emparer de lui, il faisait comme si de rien était.
« Tu es tout doux... »
« Et pour venir étudier au Consulat ? »
« Oui, oui, je demanderais à mes parents. »