Le peintre, l'incapable et le borgne Szp8Le peintre, l'incapable et le borgne 4kdkLe peintre, l'incapable et le borgne 4kdk
Kingdom Hearts RPGConnexion
Kingdom Hearts Rpg
Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

Le Deal du moment : -45%
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go ...
Voir le deal
1099.99 €

more_horiz
    • Première mission pour le Consulat. C'était à la fois un honneur mais également un stress pour le peintre. Il devait tout faire pour se montrer à la hauteur d'un tel groupe mais surtout réussir à cacher sa véritable force ainsi que son affiliation aux Songes. Bien qu'ils ne soient pas connus en tant que groupe, bien que personne sait qu'ils existent, le risque est toujours présent. Intégrer ce groupe d'artiste permettait des choses tout aussi agréables qu'utiles. Premièrement cela permettait à Ukiyo de répandre l'art beaucoup plus efficacement, ensuite il peut ainsi couvrir les autres Songes si des actes dans les environs semblent suspects. Mais encore plus pratique, le Consulat lui apporte un certains nombre de coéquipiers. Bien qu'ils ne soient pas obligés d'aider le Peintre des Rêves, enrayer une menace sera du goût de tous. Il ne faut pas oublier qu'Amaterasu a envoyé Ukiyo pour la délivrer des griffes de Yamata no Orochi, le perfide serpent aux huit têtes. Mais le nouveaux Consuls n'était pas ici pour ça. Ici, c'est la cité des rêves, capitale de la religion catholique.

    Une beauté simple mais très efficace imprégnait les lieux. Tout était en pierre, de la plus simple maison au plus grand manoir. Les plus riches voyaient leur demeure construites avec des pierres taillées dans la plus grande précision rendant le résultat final que plus imposant. Les autres bâtiments comportaient juste des pierres empilées les unes sur les autres, avec le temps certaine d'entre elles se délogeaient pour tomber. Le peintre failli en recevoir une sur le sommet du crane mais par chance il marchait trop vite. Il cherchait du regard une église mais avec la foule, il ne voyait absolument rien, il faut dire qu'il n'était pas très grand mais baisser les bras ne faisait pas partie de ses habitudes. La chance, oui, il y a toujours un peu de chance dans notre vie même si Ukiyo ne voit ça comme un signe des dieux. Ce présage n'était autre que les cloches qui sonnaient bruyamment dans toute la ville.

    Plus la musique étaient forte et plus l'église était proche, ce n'était plus qu'une question de temps pour que le Songe trouve l'homme qu'il recherchait. Le seul indice qu'il avait était sa description, un bossu qui est borgne, c'est vraiment peu banal. C'est dans ce genre de situation que l'on peut dire que l'art est universel, qu'il est indulgent et bon. Mais voilà enfin que l'église appairait majestueusement. Ukiyo s'avançait alors lentement évitant les personnes sur son chemin sans quitter une seule fois sa destination des yeux. Alors qu'il arrivait en face des portes, qui étaient déjà ouvertes, il pouvait voir qu'il y avait un grand nombre de personne très bien habillés. Nous étions en fait un samedi, et en ce jour le prêtre célébrait un mariage. C'était sûrement l'union de deux personnes riches vu le nombre des gens présents ici ainsi que leur allure générale. Ukiyo n'a pas non plus une allure pauvre mais on ne pouvait pas dire qu'il se fondait parfaitement dans la masse. Ses vêtement amples rouges et dorées attiraient beaucoup l'attention des gardes. Il décida alors de rebrousser chemin jusqu'à trouver une ruelle suffisamment déserte pour agir tranquillement. Non, il n'allait pas comploter afin d'écourter le mariage, il n'allait pas attendre non plus la fin de la cérémonie. Il y entrera par la grande porte comme si de rien était et tout le monde n'y verra que du feu.

    Cependant, ce qu'il avait à faire était assez long même si en théorie, il aurait pu mettre moins de temps pour ça. Le soucis est son soucis du détail, il refusait de bâcler son travail en ce qui concerne une armure de la garde. Une fois son œuvre terminée, il ne lui restait plus qu'à l'enfiler sans que personne ne le voit. Sous cette chaleur harassante, l'armure devenait vite très brûlante et être à l'intérieur n'était pas très agréable. Le Songe était beaucoup plus limité dans ses mouvements qu'il ne l'est d'habitude, la peinture devient impossible à exprimer. Enfin soit, il était de retour devant l'église toujours entièrement remplie. Mais alors qu'il allait pénétrer dans l'édifice, il fut interpelé.

    -Hey toi ! Qu'est-ce que tu fais là ?

    -Bah je prends le relève ! Disait le consul en ayant une parole moins soutenue et plus spontanée qu'à l'ordinaire.

    -Non mais j'ai bien l'impression que tu me prends pour une bille toi. Mais on me la fait pas à moi tu vis. EMMENEZ-LE AU CACHOT ! On réglera ce problème plus tard.


    Ukiyo reçu un coup de crosse dans la nuque sans avoir le temps de réagir et il fini par s'évanouir pour se réveiller plus tard dans une petite pièce très humide. Les murs semblaient indestructibles, le sol était couvert d'eau et le seul endroit où l'on pouvait s'asseoir était un bon déjà squatté par une dizaine de rats. L'odeur y était tout simplement infecte et c'est dans cet environnement immonde que se réveillait le Peintre de Rêves. Le porte s'ouvrit brusquement dans un grincement strident pour se refermer à peine deux secondes plus tard. Un garde, celui qui avait ordonné son arrestation, était là, devant lui avec un sourire narquois. Avant même qu'il ne pose une question ou qu'Ukiyo puisse dire quoi que ce soit, le garde lui fila un direct dans le ventre faisant ainsi tomber le Songe dans l'eau.

    -Qu'est-ce que tu es venu faire à ce mariage, tocard ?

    -Je crois qu'il y a erreur, je suis un Consul, libérez-moi.

    -Oh tiens, en voilà une nouvelle ! Moi je suis la Reine d'Angleterre. Si t'étais vraiment un Consul tu nous l'aurais dis plutôt que de te faire passer pour un garde.

    -Je n'y ai simplement pas pensé... Je suis un nouveau venu au Consulat, je n'ai pas encore pris mes marques.


    Dans tout ça, le pire c'est que c'était vrai. Ukiyo savait très bien qu'il éait Consul au même titre que les autres, qui lui aurait suffit qu'il s'annonce mais l'habitude devoir s'infiltrer partout, de n'avoir jamais de passe droit avait prit le dessus.

    -Ouais, c'est c'qu'on dit.

    -Vous n'avez qu'à faire appel à Genesis Rhapsodos et il pourra vous confirmer ma version des faits. C'est lui-même qui m'a envoyé ici.

    -Oh non, je ne vais pas l'appeler, je ne vais pas le déranger pour un briguant.

    -Quelque part vous avez raison, s'il voyait l'étendu de votre incapabilité, qui sait ce qu'il pourrait vous arriver.

    -Misérable!


    Un nouveau coup fut lancer par le garde pour atterrir au visage du peintre. Il finit par partir sans rajouter quoi que ce soit laissant Ukiyo seul. C'était très certainement la situation la plus idiote et humiliante qu'avait du vivre le consul. Mais pour lui rien était fini, à chaque problème sa solution. Il ne lui fallut pas longtemps pour trouver ce qu'il devait faire. Les gardes sont parfois si stupides et les talents d'Ukiyo si beau qu'utiliser le second sur le premier ne peut que marcher. Par chance, les gardes n'avaient pas jugé bon de priver le peintre de son pinceau, l'élément crucial pour continuer. Pour commencer, il suffisait de créer de l'argent. Bien sûr, ces munnies ne peuvent être utiliser comme monnaie mais l'apparence est identique. Ensuite il suffit de les jeter à travers les barreaux de la porte. Là, le garde se baisse stupidement et on entend ensuite une explosion qui détruit la pore la propulsant contre le garde. On obtient beaucoup de chose par les armes et l'argent, Ukiyo le savait e l'avait très bien mis en œuvre. Le bruit ayant été très puissant, il ne retsait que très peu de tems pour fuir et surtout aucun moyen de savoir par où aller. Par chance, il n'eut aucun homme sur son passage et très vite il se trouvait dehors.
    *Voilà ce qu'il en coûte de s'en prendre un Songe... *

    Très logiquement, l'église n'avait pas changé de place mais il faisait déjà nuit. Même si déranger quelqu'un à une heure tardive est très malpoli, Ukiyo voulait absolument accomplir sa première mission en tant que Consul. Le peintre poussa alors lentement une des portes de l'église, personne à l'intérieur. Il ne restait plus qu'à grimper au sommet de Notre-Dame et ce serait vite fini.

    De nombreuses marches plus tard dans un silence glaciale seulement brisé par les pas de cet homme sur les planches de bois des escaliers, il y était enfin arrivé. Il pouvait entendre entre trois et quatre voix différentes mais lorsqu'il put voir une personne, elle était seule. Il n'y avait rien d'autres que de petites œuvres à lui, des gargouilles sur les murs extérieurs et ce Bossu au physique ingrât.

    -Oh ! Qui tu es ?

    -Je me prénomme Ukiyo, le Peintre des Rêves. Je suis venu pour te voir mais puis-je avoir ton nom ?

    -Je m'appelle Quasimodo, je suis carillonneur.

    -On m'avait bien dit que c'était toi qui faisait sonner ces imposantes cloches. Il est également dit que tu as d'autres talents. Vois-tu, je suis un artiste, je viens au nom du Consulat. Nous sommes curieux de voir ce qu'il en est.

    -Je fais des petites statues et des maquettes.

    -Tu es doué, c'est seulement un peu terne, je peux y ajouter de la couleur?


    Alors que le Consul peignait, la conversation continuait tranquillement. Il put apprendre de Quasimodo qu'il avait été éduqué par Frollo mais qu'il n'avait nullement le droit de sortir. Ukiyo ne savait pas s'il devait continuer de parler de son « père », il ne savai pas comment s'y prendre pour ce genre de chose. Il préféra parler plus globalement comme Consul plutôt que d'homme à homme.

    -Quasimodo, grand carillonneur de Paris, sache qu'aux yeux du Consulat tu es un artiste à part entière et que nous pouvons t'offrir notre protection. Si jamais il se passe quelque chose d'anormal dans les environs, demande à me contacter. Je viendrai alors t'écouter. Mais il se fait tard, je dois y aller, bonne nuit.

    Il aurait très bien put dire au bossu de contacter le Consulat plus généralement mais ça arrangeait ses petites affaires. Et comme Quasimodo ne sait pas où est Frollo maintenant, il n'ira pas le voir lui, mais plutôt le seul Consul qu'il connaisse.
more_horiz
    Mission Accomplie.
    Et c'est une bien belle mission. Tout le réalisme de son accomplissement. Mais surtout, j'ai trouvé cela très fluide. Extrêmement facile à lire, je n'ai pas lâché ton texte des yeux. Il n'y a comme seul défaut que tes paroles qui sont illisible sous le nouveau design mais c'est la faute à pas de chance.
    La seule chose que je regrette, c'est que le dialogue avec Quasimodo n'ait pas été plus long. (Même s'il y a des dialogues sous-entendus).

    Mission Normale.
    23 xp, 230 munnies et 3 PS.1 en vitesse, 1en Force et 1 en Défense.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum