Présentation de Beate [Terminé] Szp8Présentation de Beate [Terminé] 4kdkPrésentation de Beate [Terminé] 4kdk
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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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  Présentation de « Beate »

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    Identité

      N o m  :  Inconnu
      P r é n o m  :  Béate
      S u r n o m  : "La tueuse de sang-froid"
      Â g e  :  28 ans
      C a m p :  Le Sanctum
      M o n d e d' O r i g i n e :  Le Domaine Enchanté
      R a c e  :  Humaine

    Descriptions
    P h y s i q u e  :

      Le personnage de Béate est communément étiqueté comme "femme fatale". Cette jeune femme est en effet d'une taille élancée et svelte, mais sans pour autant manquer de formes. Pulpeuse, sa poitrine généreuse et ses hanches des plus charnues sont dignes de celles d'une déesse de fertilité; Gracile, mais sulfureuse, chacun de ses mouvements est un réel délice au regard, et son déhanché si lascif est souverainement érotique...

      Avoisinant le mètre soixante-dix huit, pour un poids de cinquante et un kilogrammes, les courbes de son corps sont parfaitement bien dessinées, sa silhouette, aux formes voluptueuses en a fait sombrer plus d'un de l'autre côté. Élégante du haut des chevilles jusqu'à son jolie visage, un teint de pêche et frais comme la rosée, cette jolie dame garde une grande féminité. Dame oui, car en effet loin d'être une fille, c'est avant tout une femme, une dame même dans tout ce qu'il y a de plus beau, et avec toute cette beauté et cette noblesse qui la caractérise.

      Les traits de son visage sont fins, des plus féminins, en toute contradiction en revanche avec le cache-œil qu'elle porte du côté droit. De ce fait, son visage est beau. Doux, mais rude à la fois. Ses lèvres pulpeuse et bien dessinées, son nez court et petit, son menton tout aussi délicat, son minois est tout à fait charmant. A contradiction, son bandeau évoque alors un passé tumultueux, où elle aurait perdu l'usage d'un œil dans quelque guerre que ce fut. Le seul œil qui lui reste, le gauche, est aux couleurs carmin, et reflète ainsi son caractère à la fois froid et sanguinaire, alors que ses cils abondants et la courbe de son œil trahissent ce caractère, impropre à la lueur de justice et de bonté qui sommeil au fond de son iris.

      Ses longs cheveux aux couleurs acajou lui tombent sur les épaules, leurs pointes s'enroulant autour d'elles même, formant de grandes et jolies boucles, qui ne mettent cependant pas son beau visage au second plan, mais le font au contraire ressortir, alors qu'elles cachent légèrement son pansement occlusif.

      Son vêtement est inapte au combat, mais à quoi bon s'encombrer de fioritures métalliques inesthétiques et inutiles quand on a la réputation d'être invulnérable ? Son vêtement s'agit en effet d'une simple veste, courte sur le devant et longue sur l'arrière. L'intérieur est d'un rouge cardinal, tandis que l'extérieur est d'un gris clair, symbole de sa frigidité. Le tout est bouclé par une ceinture du même teint que sa chevelure. Son habilité est en revanche telle qu'elle a réussi à pallier, après moult entrainement, l'aspect encombrant de son équipement, pour paraître totalement harmonieuse avec celui-ci.
      Les seuls protections qu'elle possède sont des protèges-poignet métalliques, mais servent d'avantage à tenir plus fermement le manche de sa lame, qu'à parer les coups.

      Parallèlement, on peut également dire que Béate est un personnage extrêmement bipolaire. En effet, Sa posture droite et solennelle traduit à la fois sa fierté et son inflexibilité face à autrui. Cependant, sa main demeure toujours sur le pommeau de son épée, en bonne guerrière qu'elle est, traduisant une certaine impulsivité latente. De la même façon, sa grâce et son raffinement est en en inadéquation avec son psychisme des plus froid et calculateur ainsi que son statut de soldat. Pardon, de générale.

      Une de ses habitude, en tant que membre d'un corps armé, et de fermer le poing, et de le poser sur son cœur, en signe de respect, ce qui est en fait le salut des soldats de sa ville d'origine. Elle oublie en revanche souvent ce détail, ce qui lui vaut de saluer de cette façon les gens d'autres villes pour les remercier, sans qu'ils ne comprennent vraiment la signification de ce geste, renforçant ainsi ce petit côté mystérieux qui lui sied si bien.

      En conclusion, il est bon d'affirmer que Béate possède une allure tiraillé entre la douceur et l'amertume, à l'image de son caractère... Car effectivement, cette vision d'Aphrodite ne serait que des plus mièvre et incomplète si n'était également relaté sa prestance tant admirable s'il en est, ainsi que son mental des plus intéressant.


      Question vis-à-vis du Physique  :

      Béate est une combattante hors-pair. Certains la nomme Guerrière, tandis que d'autres voient en ses aptitudes ce qu'ils appellent Paladin. Rien n'est moins faux. En effet, Béate est certes une guerrière, dotée d'une grande force et d'une habilité sans pareil, mais également une excellente utilisatrice de la magie, domaine dans lequel elle excelle. Elle combat de ce fait au corps à corps, son épée Sauve La Reine à la main, mais aussi à moyenne distance, ayant acquis au fil des ans des techniques dites de Lame Sainte, de puissante techniques offensives, pour la plupart basées sur le non-élémentaire, ne rencontrant de ce fait aucune résistance. Pareillement, elle possède tout un éventail de techniques dites de Magie Sainte, n'ayant rien à envier à celles d'un expert en magie blanche.

      C'est cette subtile alliance de ces deux arts qui lui a valu une place de choix dans l'armée. Beaucoup de gens connaissent le potentiel de Béate, et les rumeurs sur ses aptitudes vont bon train. Bien qu'elle soit un fin stratège, et à la tête de bons nombres d'Amazones de soldats, elle n'hésite pas à agir sous le coup de l'impulsion pour protéger ceux qui lui sont chers. Aussi, étant considérée comme l'une des personnes les plus fortes de son royaume, elle a tendance a sous-estimer sa cible. Bien que jusqu'à aujourd'hui, cela n'ai jamais causé sa perte, cela ne serait tarder dans ce nouveau monde... Cependant, dans son esprit tortueux, rien n'est jamais vraiment laissé au hasard. Gare !


    C a r a c t è r e :

      Question vis-à-vis du caractère :

      Rose, froide, calculatrice, puissante, légendaire.

      Le symbole de Béate est la rose, qu'elle a hérité de son défunt Maître. Alors que la rose fermée est impassible, on sait combien elle est magnifique une fois ouverte. Mais gare, les épines sont néanmoins présente pour dissuader quiconque s'approcherait de trop près...

      Sous ses apparences de sublime mannequin se cache une guerrière redoutable. Non, en fait, ceci n'est pas un secret. Sa réputation est telle que l'on prononce son nom pour calmer les enfants turbulents. Meilleur épéiste du continent, celle qui défit 100 guerriers en une seule fois, Béate la tueuse de sang-froid qui réduit même au silence l'enfant en pleurs... Nombreux sont ses surnoms, mais tous se sont avérés... exact. De partout, son nom est craint. Mais, alors que sa réputation la précède, son visage reste cependant méconnue. De ce fait, nombreux sont ceux la provoquant en duel, et nombreux sont ceux se rétractant en sachant qui elle est vraiment... Malheureusement pour ces gens, la générale ne refuse jamais un duel, surtout lorsqu'elle s'estime bafouée.

      Cependant, on devine de suite en la voyant quel personnage puissant elle est. D'une prestance naturelle imposant la crainte et le respect, sa voix douce mais pourtant imperturbable, son caractère impassible, son vocabulaire noble et raffiné, sa gestuelle fluide et intense... Cette bipolarité constante faisant son charme inflige à la fois le désir, le besoin de la connaître d'avantage, mais en même temps la peur de la côtoyer. A l'évocation de son patronyme, il est bon de se savoir son allié, car, hormis en fuyant, c'est là une des dernière chose que l'on puisse entendre...

      Se sachant redoutée, elle cherche en tout temps un adversaire digne d'elle, ce qui est bien rare. En effet, elle n'a pour le moment jamais été vaincu... En plus de renforcer sa confiance en soi, il est vrai que cela renforce aussi sa fierté, mais pas son égo, et c'est la où le paradoxe du personnage frôle le paroxysme. En effet, alors qu'elle possède une grande estime de sa personne, elle ne cherche pas le pouvoir, et ne considère pas autrui comme de l'engeance. Elle est de ce fait polie et aimante avec le peuple, sans qu'il soit de classe noble ou bourgeoise. Pareillement, elle reste fidèle à ceux qu'elle estime ses alliés, et les considèrent à leur juste valeur. Ses troupes, constituées uniquement de femmes, en sont un parfait exemple. Ainsi, la classe sociale ne lui importe peu. En effet, malgré son rang très élevé, elle pourra aussi bien respecter un paysan comme elle pourra ne pas s'incliner devant un noble. Selon elle, ce n'est pas un vulgaire titre qui définie la personne, mais ses actes. Un noble fainéant vaut moins qu'un paysan travailleur.

      D'un caractère très noble, fier, mais aussi très féminin, elle jette sans arrêt ses cheveux vers l'arrière, d'un geste rapide de la main droite. Son gimmick, en quelque sorte. On peut y voir là une sorte de geste hautain, il est vrai, car elle y associe souvent des injures envers l'adversaire lors de ce petit intermède.

      Elle jura fidélité au Sanctum et met de ce fait tout en œuvre pour le défendre, ainsi que son royaume.
      On la dit sanguinaire, cruelle et sans pitié pour qui oserait se mettre en travers de son chemin. C'est exact, seulement elle peut tout aussi bien respecter la vie d'autrui, ayant pris conscience du trop plein d'atrocité qu'était victime le monde. On peut dire ainsi qu'elle a perdu de sa rigueur au combat, de sa hargne, mais sans pour autant perdre de sa puissance et de sa technique. Elle laisse bien souvent ses adversaires à la limite du KO si elle estime qu'ils ne sont pas une menace. Et ils sont nombreux...

      En toutes situations, elle demeure calme, posée, sereine. En fin stratège, elle trouve toujours une issue en n'importe quelle situation, et sait donc prendre la fuite quand elle estime que les circonstances la dépasse, et sait au contraire exploiter les faiblesses de ses ennemis. Cependant, elle ne considère pas cela comme de la lâcheté ou de la peur, car en effet, ce dernier mot lui est inconnu. Beate ne craint rien ni personne. Si il s'avérait un jour qu'une personne la qualifirait de peureuse, celle-ci mettrait tout en œuvre pour lui faire regretter ses paroles.

      D'apparence froide et peu loquasse, elle n'a pourtant pas la langue dans sa poche, et n'hésite pas à dire ses quatre vérités à autrui. Elle refoulait par contre autrefois tout ses sentiments, les missions lui étant confiée étant bien plus importante qu'une vulgaire affaire de conscience.
      Sage et intelligente, elle est une alliée de poids et une très bonne conseillère et tacticienne pour le Sanctum.
      Bien qu'aimant la justice, ce n'est pas une héroïne chevronnée sortant la nuit pour prôner le bien, au nom de dame vertu. En véritable sage, elle ne sait que trop bien que le bien ne peut exister sans le mal. C'est pourquoi elle ne s'occupe pas de toutes les misères l'entourant, à moins que celle-ci tend à toucher le monde, ou, à moindre mesure, son royaume, ou encore le Sanctum.

      Elle aime par dessus tout se sentir utile, et mettre sa puissante épée au service d'une entité ne prônant pas le mal. Il lui plait aussi d'entrainer de nouvelles recrues, ayant pour espoir que les femmes ne seront plus les victimes des hommes, mais également aussi pour faire enrager certains hommes, qui s'estiment meilleurs que les femmes. Elle prend son plaisir dans cette rivalité entre elle et et les autres mâles de son rang, et n'hésite pas à leur faire savoir qu'ils sont moins fort qu'elle. Elle les estime pourtant beaucoup, étant donné qu'ils sont alliés. Également, elle aime aussi les choses simples de la vie: avoir une conversation avec ses troupes, se relaxer en buvant un thé, regarder ou lire du théâtre en est une autre. Elle n'a en effet rien perdu de son côté esthète, et prend parfois le temps de peindre ou de composer, de s'exercer au théâtre ou de jouer d'un instrument. Le Sanctum étant une organisation neutre, les fois où elle reste au quartier général sont assez nombreuses, étant donné qu'il ne déclare pas la guerre à tout va.

      Il y a évidemment des choses qu'elle n'aime pas, mais il est difficile de déterminer quoi, presque autant que ce qu'elle aime, puisque la guerrière à tendance à être assez discrète quand à ses sentiments. On peut d'ores et déjà affirmer qu'elle n'aime pas qu'on l'insulte de lâche ou de peureuse. Elle n'aime pas ne pas être reconnue pour ce qu'elle fait, car elle estime que se sont les actes qui nous définissent. Ne pas lui accorder d'estime revient à ne pas lui accorder le statut d'être humain, selon elle. Qu'on la craigne ne la dérange pas, mais il est vrai que Béate a un caractère mélancolique et doux, qu'elle cache au combat et en public, par un voile qui la fait passer pour une machine de guerre sans âme ni ressentie aucun.

      Beate n'a donc pas un mauvais fond. Elle fait ce qu'elle estime être juste, et n'hésite pas à se montrer altruiste, quand bien même sa mission serait d'être hostile. Cependant, elle ne fait rien qui entraverai fâcheusement la paix du royaume, ou les ordres du Sanctum


    G r a d e . v i s é :
      "Générale Béate" Ça sonnerait trop bien ^^ Mais je ne pense pas que ma fiche le mérite...

    H i s t o i r e :
      Béate naquit dans une famille aisée et bourgeoise du Domaine Enchanté. Elle était la joie de ses parents, bien que son père fut fort déçu de ne point avoir eu de fils, pour reprendre les affaires familiales, et porter haut son nom. Son père était en effet un riche marchand, qui avait hérité l'entreprise familiale de son propre père, et dirigeait maintenant une des plus importantes sociétés du pays. Ils avaient une grande propriété en campagne, où le terrain était fort fertile et généreux. La petite fille grandit donc dans le luxe et l'opulence, au rythme de fêtes grandioses, sans pour autant manquer de l'amour et de la présence de ses parents.

      Très vite, la petite fille qu'elle était s'éprit de connaissances toutes plus diverses les unes que les autres. Ses parents lui offrirent alors la chance d'avoir un précepteur, qui s'entâcherai de son éducation, mais dans un sens purement culturel. Car en effet, seuls ses parents l'éduquaient de façon morale. Ils lui apprirent à être bonne avec autrui, quelque fût son rang social, mais aussi à se montrer généreuse avec les plus démunis, déférente avec la nature et les autres espèces, respectueuse avec les nobles, et à montrer du respect quant aux lois et règles qui régissaient ce pays.
      Son père avait pour habitude de dire que la société était un immense mécanisme, fonctionnant à l'aide d'engrenages, et que le plus petit des rouages, s'il venait à rouiller, ferait s'effondrer tout le système mis en place.

      Le goût de la religion lui vint de sa mère. La femme qu'elle était, ne travaillant pas grâce à l'abondance de la famille, passait son temps à prier, à remercier l'Éternel pour son infinie bonté, pour la bienfaisance qu'il avait eut à l'égard de sa famille, et le cadeau qu'il leur avait fait: l'adorable petite Béate. Toutefois, elle lui demandait toujours d'aider les plus pauvres, étant très altruiste. C'est dans la douceur du sein maternel que la petite fille crût, entourée de la bienveillance de son père et de son éducateur.
      Son maître était également parmi les plus intelligents su royaume, et était sans conteste un homme très bon: Il partageait en effet l'intégrité et l'humilité des parents, et priait lui aussi pour ce que le monde soit plus équitable. Il apprit les arts à la jeune fille: comment dessiner un visage, affiner la courbe d'une hanche, composer de la musique, les descentes chromatiques, comment l'aria pouvait se détacher par rapport à la basse lors d'un concert, réussir à placer de riches rimes de-ci de-là... Il lui enseigna également la décence, et lui apprit comment une jeune fille devait se comporter en société.

      La jeune fille sortait en effet très peu, sauf dans le cadre de ses leçons sur la nature, ou quand il s'agissait de rejoindre la ville pour y rencontrer la noblesse, ou mettre en pratique les leçons apprise sur la musique ou le chant, devant un riche public. De ce fait, elle n'avait pas d'amis à proprement parler. Elle jouait de temps à autres avec des petites filles de son âge, filles d'amis de son père, mais leur complicité s'envolait en même temps qu'ils rentraient chez eux. Cela l'attristait beaucoup, car elle était désireuse d'amitié comme on pouvait en lire dans les livres de contes. Elle était malheureusement contrainte de ne jamais quitter le nid familiale toute seule, ce qui empêchait sa liberté.

      Avec le temps, elle s'en rendue de plus en plus compte. L'année de ses 16ans, elle apprit que ses parents désiraient la marier au fils d'un général de chevalerie, qui s'était vu octroyé un titre de noblesse pour ses talents au combat et sa fidélité envers le royaume. Ses parents agissaient en effet de façon bizarre depuis quelques temps, la fortune leur montant à la tête. Depuis peu, ils étaient désireux à leur tour de titre de noblesse, et fréquentaient de plus en plus leurs amis nobles, au dépend de leurs fidèles amis de toujours, qui n'avaient pas de sang bleu. Ainsi donc, ils voulaient la forcer à épouser un garçon qu'elle n'aurait pas choisi ? Soit.

      La même année, une rencontre fut organisée à leur domicile entre les deux familles, pour que les adolescents puissent se rencontrer avant le mariage, qui aura lieu lors des 18ans de la jeune fille. Béate n'éprouvait aucune attirance quelconque pour le jeune homme, dont la grossièreté et la petitesse d'esprit avait sans doute été hérité de sa mère, femme forte et très vulgaire. Non, Béate ne l'aimait pas du tout. En revanche, elle était fascinée par le père...
      C'était un homme grand, bien bâtie, la moustache gominée et taillée de près, d'une élégance rare, ainsi que d'une culture couvrant un large domaine. Comment un homme si intelligent et raffiné avait-il pu devenir chevalier ? Et surtout, comment pouvait-il avoir un fils pareil ? Son opinion sur les chevalier en fut donc changé. Ils n'étaient donc pas tous ivrognes et rustres comme on pouvait en voir en ville. Alors que le père portait l'épée, elle lui demanda s'il pouvait lui montrer sa maîtrise, ce qui ne manqua pas d'étonner ses parents: ce n'était pas là chose à demander à un noble. Maître Rodrigue, (car c'était là son nom) fut très flatté de la demande de la demoiselle, et s'exécuta, demandant aux parents de pardonner l'impudence de leur fille, en leur disant que la curiosité était une chose très bien. Là, dans le jardin, il démontra tout l'étendu de son talent: c'était une escrimeur hors-pair, faisant danser son épée au rythme des coups qu'il assénait à un mannequin, placé là en guise d'adversaire.

      Ce fut une révélation: Béate voulait devenir comme lui. La nuit, alors que la Maître Rodrigue et sa famille était parti depuis l'après-midi, Béate se rendit à son domicile, en cachette. Il la reçu alors, au seuil de sa porte, sans réveiller sa femme et son fils de son arrivée, pour ne pas susciter de jalousie. Elle lui demanda alors de lui apprendre à manier l'épée comme il le faisait. Ce compliment vint droit au cœur du général. Seulement, il lui expliqua que ses parents devaient être d'accord, et qu'il ne pouvait lui enseigner la lame au beau milieu de la nuit.
      La jeune fille lui fit comprendre qu'elle n'était pas heureuse avec la vie qu'elle menait, et qu'elle voulait apprendre l'épée, quand bien même ses parents ne seraient pas d'accord, qu'il neige ou qu'il pleuve, aurore ou aube, cela n'avait pas d'importance. Il fut alors touché par sa détermination, qui lui rappelait celle de feu-sa fille. En effet, il raconta à la demoiselle que la femme vulgaire et son fils étaient en fait respectivement sa sœur et son neveu. Sa sœur l'avait recueillie chez elle après que sa fille mourut de maladie, alors que lui était effondré de sa disparition.
      Touché par la ressemblance de Béate avec sa défunte fille, Maître Rodrigue fut touché par les sentiments, et accepta de lui donner des leçons, mais que celles-ci devraient se dérouler la nuit, dans la forêt, à l'insu de tous, car il n'était en effet inconvenant pour une fille de manier l'épée.

      Pendant une année et demi, leur petit secret se déroulait sans qu'aucun ne les eut surpris. Leur relation maître/élève n'était que purement platonique, bien qu'il fussent en harmonie totale. Cela semblait pouvoir durer toute la vie...
      Mais une nuit, qui pourtant paraissait comme les autres, alors que Béate attendait son maître bien-aimé à l'orée de la forêt, celui-ci ne vint pas. Ni au bout d'une heure, ni au bout de deux. A l'aube, elle rejoignit alors la demeure de Rodrigue, des questions lui chamboulant la tête, et le doute assaillant son cœur de jeune fille.
      Elle couru sur tout le chemin, comme si sa vie en dépendait. Il n'avait jamais manqué un rendez-vous, quelque fût le temps. Que lui était-il arrivé ?
      Arrivé devant la maison, à bout de souffle, la jeune fille frappa à la porte. La grosse femme en sorti, étonnée de voir la jeune fille. Béate feint de vouloir voir son futur mari, pour ne pas susciter le soupçon, mais demanda tout de même l'air de rien pourquoi Maître Rodrigue n'était pas là. Avec une grande fierté, la femme lui répondit qu'il avait rejoint la ville, car une guerre se préparait, et qu'il était sûrement déjà en train de plier bagages avec ses troupes. Horreur ! Si tel était le cas, il s'absenterait pendant longtemps, et risquerait de ne pas revenir ! Une nouvelle fois, Béate franchi le seuil de la porte, mais dans le sens inverse cette fois ci, rejoignant la ville à toute vitesse, qui n'était qu'à quelques kilomètres seulement.

      Or, elle n'eut pas à aller jusqu'en ville. En effet, alors que des centaines d'hommes en armure se dirigeaient vers elle, elle reconnut son maître, qui se trouvait à leur tête. Elle fonça vers lui, lui demandant de ne pas l'abandonner. Celui-çi s'excusa de ne pas l'avoir averti, mais se justifia en disant qu'il ne désirait pas lui dire au revoir, pensant qu'il ne le supporterait pas. La jeune fille, bien que lui pardonnant, lui demanda une faveur. Elle désirait qu'il l'emmène avec lui, pour qu'elle soit à ses côtés jusqu'au bout. Il refusa: Bien que Béate fut la plus doué des personnes qu'il ai vu dans sa vie, il lui fit comprendre que la guerre n'était pas une chose pour une jeune fille aussi talentueuse, qui avait encore beaucoup de chose à vivre. Elle n'était d'ailleurs une chose pour personne...

      Mais étant fidèle au roi, Maître Rodrigue se devait de lui obéir, quand bien même il avait déjà prouvé sa valeur au combat il y a longtemps. Là, sur le bord de la route boueuse, il lui donna une rose: Son symbole. Élégante, délicate, belle, mais en même temps dotée d'épines pour repousser autrui. Ceci les définissait tous les deux très bien. Il lui demanda en retour qu'elle ne le suive pas, et il lui promis de revenir le plus tôt qu'il pourrait.

      C'est ce qu'elle fit. Chaque jour, elle l'attendait sur le bord de la route, et à chaque fois qu'elle entendait des bruits de métal, elle le crut arriver dans son armure, triomphant. Mais il ne vint pas. Chaque nuit, elle l'attendait dans la forêt où il l'entrainait, en profitant pour s'améliorer à l'épée. Mais il ne vint pas. Six mois se déroulèrent, et Béate était en âge de se marier avec le neveu de son maître. Mais ce n'était pas lui qu'elle voulait... Elle était désireuse de son amant secret, son bien aimé Rodrigue. L'admiration qu'elle avait pour lui s'était transformé durant son absence, il avait été sublimé, et devenait fantasme.

      La veille du mariage, alors que la femme vulgaire était présente pour s'assurer que la robe était convenable, elle déclara sur un ton nonchalant qu'elle avait reçue une lettre disant que son frère était tombé au combat ! Quelle femme effroyable ! Son frère avait trouvé la mort, et elle demeurait frigide ! Comment pouvait-elle ? Béate, par désespoir, la traita d'abord de menteuse, puis, s'enfuit jusqu'à la forêt, la robe blanche qu'elle avait sur elle se prenant dans les branches et se déchirant, la boue la salissant de part et d'autre, avant de s'effondrer sur le sol, sombrant dans un désespoir profond jonché de pleures...
      Dans son accablement, elle cherchait un moyen quelconque de le faire revenir... Là, elle se souvint que, étant enfant, son pédagogue lui vantait les mérites de la Magie Blanche, pouvait à ce que l'on disait soigner les maladies les plus graves, ou mieux encore ranimer les personnes disparues. Malgré sa détresse, sa mémoire demeurait aussi grande, et elle se rappela que son professeur lui avait parlé d'un Mage Blanc très puissant, qui serait un éminent membre du Sanctum...

      Essuyant ses larmes, arrangeant quelque peu sa robe en guenilles, elle partie vers le quartier général du Sanctum, qui fort heureusement élisait domicile dans le royaume. Arrivé au quartier général, elle demanda à voir le Mage dont elle avait entendu tant de bonnes choses. On lui refusa une audience, ses oripeaux ne faisant pas bonne impression. Toutefois, au même moment, ledit mage passait par là. Après avoir réprimandé les gardes qui refusaient que la jeune fille le voit à cause de son apparence, il accepta de s'entretenir avec. La jeune fille ne voulu pas mentir, et lui expliqua la situation, et lui demanda d'apprendre la magie blanche, afin de ressusciter son maître. Contre toute attente, celui-çi accepta de l'aider.

      Ainsi, pendant plusieurs mois, Béate vécu au Quartier Général du Sanctum, s'entraînant jour et nuit pour apprendre la magie du sacré. De leurs côtés, ses parents ne donnèrent pas de nouvelles, on dit qu'ils renièrent leur fille à cause de sa fuite, mais surtout parce qu'on la croyait en liaison avec son Maître.
      Une nuit, la jeune fille échappa à la vigilance des gardes du Sanctum pour aller déposer un bouquet de rose sur la tombe de feu-son maître. Il y avait une épée plantée dans le sol juste à côté de la pierre tombale. C'était là celle de son défunt Rodrigue. Il y avait écrit SLR sur la lame. C'était une épée étonnement belle et sophistiqué, à la fois très puissante et simple à manier. « Sauve La Reine » était son nom. Maître Rodrigue avait pour habitude de dire, sans vantardise aucune, que seuls les plus nobles des chevaliers seraient capables de manier une telle lame, et d'utiliser tout son potentiel. Béate ne voulait pas que cet ouvrage soit là, dans un cimetière, jonchée dans le sol, à la vue de tous. Elle méritait mieux. Béate la sortie alors du sol, et la ramena avec elle. Parce qu'elle ne voulait pas que quelqu'un d'autre ne la vole, mais aussi parce qu'elle voulait un souvenir plus durable que la rose que lui avait autrefois offert Rodrigue. Ce fut là la seule fois qu'elle sorti durant son entraînement.

      Un beau jour où le grand mage la considérait enfin prête, il l'autorisa à quitter le Sanctum. Seulement il l'averti: On ne peut jouer avec les âmes des défunts. Par conséquent, nul ne peut faire renaître un mort parmi les vivants. Il avait accepté de lui enseigner la magie blanche car il avait vu de la bonté en ses yeux, et qu'elle semblait plus que jamais désireuse d'aider son prochain.
      Folle de rage d'avoir été trompé, Béate sorti sa lame et tua net le mage, d'un coup rapide et efficace. Quand elle se rendit compte de ce qu'elle avait fait, elle était entourée de gardes. Elle fut jugé par le Sanctum coupable, et ne s'en déroba point. Seulement, leur sentence fut peu ordinaire: Elle devait fidélité au Sanctum, afin de remplacer l'âme qu'elle avait volé par la sienne. Étrangement, elle fut heureuse de cette décision, et ne se considéra pas comme prisonnière. Elle devait assumer ses actes, et c'est ce qu'elle fit avec un grand discernement.

      Elle fit d'ailleurs plus que ça: Sa puissance au combat, et ses talents de mage en eurent vite fait une haut-gradée. Là, ayant de l'importance et de l'influence, elle introduit l'autorisation aux femmes de devenir des guerrières. Elle prit alors la tête de troupes de jeunes filles, auxquelles elle enseigna le maniement du glaive et de l'esprit. Les années passèrent... Béate vieillit, et fut célébrée pour ses exploits guerriers, qui parcouraient tout le royaume. On utilisait son nom pour calmer les enfants pas sages. Sa simple évocation était synonyme à la fois d'émancipation et de délicatesse, mais aussi d'impartialité et de puissance. La renommée ne lui monta cependant pas à la tête, elle gardait sont en mémoire: Celui de protéger son royaume, qui était le vœu le plus cher de son maître, royaume pour qui il avait donné sa vie...


    Les Questions
    Q u e s t i o n s  :

      1) Votre personnage est-il capable d’aimer, d’avoir une relation ?

      Oui, Béate est en effet capable d'aimer, comme le démontre son histoire. Elle est également capable d'avoir une relation, même si le destin en a voulu autrement... En revanche, elle prend désormais beaucoup de recul quant à ses sentiments, et, même si elle est capable d'apprécier énormément quelqu'un, elle se résolve vite à ne pas trop s'attacher, pour ne pas voir son cœur se déchirer en cas de mésaventure.

      2) Si l’esprit de votre personnage s’incarnait en un animal mythologique ou chimérique ou réel (nuances acceptées). Que serait-il ?

      Je dirais une Gorgone. C'est un aniaml mythologie très puissant, qui pétrifie les hommes d'un regard. Je trouve que ca va assez bien avec son tempérament glacial.

      3) Qu’en est-il de la fidélité et de l’esprit de camaraderie de votre personnage ?

      Sa fidélité n'a d'égale que sa force, et il en est ainsi que son esprit de camaraderie. A l'inverse, elle se montre sans pitié avec ses ennemis. Cependant, elle est respectueuse de la vie, et ne tue que si cela est nécessaire, pour le bien commun. Également, elle estime énormément son peuple, mais également les femmes, et surtout celles formant ses troupes, qu'elle respecte beaucoup, bien qu'elle leur soit supérieur hiérarchiquement parlant.

      4) En vue de votre race, quand pouvez-vous dire que votre personnage a forgé une amitié. Citez quelques unes de vos relations amicales.

      Les relations entre Béate et les autres sont souvent de l'ordre du professionel. Béate n'a que très peu d'amis, voire aucun, son statut et ses anciennes actions lui ayant plutôt valus les foudres d'autrui. Elle est cependant très respecté, mais ne cherche pas à développer des affinités avec les autres. Son défunt Maître fut son seul ami. Elle a désormais l'habitude de dire à ses troupes que l'épée est la meilleure amie qui soit.

      5) Quelle est la devise de votre personnage ? S'il y en a plusieurs, donnez les toutes.

      "Ma vie est mon royaume."

      6) Vis à vis de votre façon d'écrire, quels sont vos points fort et points faibles?

      Je pense avoir un vocabulaire plutôt riche, ainsi que des tournures assez littéraires. En revanche, j'ai un peu de mal en ce qui concerne certains accords, sans pour autant que cela ne soit choquant. Bien que j'ai beaucoup d'imagination, j'ai par contre du mal a répondre dans un laps de temps restreint, j'ai un en effet un côté perfectionniste qui me pousse à faire le mieux possible à chaque fois, ce qui est plutôt fâcheux selon les circonstances.

      7) Pourquoi incarner ce personnage ?

      Béate est un personnage que j'ai extrêmement apprécié dans Final Fantasy 9, qui est d'ailleurs mon préféré. Elle est en effet très attachante: C'est le bras d'une monarque mégalomane, tandis qu'elle est épris de justice, et ne cherche que la reconnaissance. Malgré qu'elle ai juré de protéger la famille royale, elle n'hésite pas à trahir sa reine, qui est allé trop loin, pour sauver la princesse, sa fille. C'est ce côté "méchant sans l'être vraiment" que j'ai aimé.

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    Alors bonsoir ^^...

    Moi je vais te dire, j'ai beaucoup aimé ta fiche de présentation.

    Alors on commence doucement avec un truc long sans plus, c'est bien, c'est super bien écrit en fait. Je me suis dit sans le moindre doute que ça valait Commandant ^^.

    Et puis là le Caractère qu'est vraiment très bien. T'as été hyper précise et puis même si j'ai vu quelques répétitions, c'était très cool comme passage. Véritablement, je n'ai pas le moindre défaut à faire sur ta fiche. Et quand je me suis dit que ça valait Général, je me suis alors fait remarquer "Arf pas de chances" Parce que l'Historie, c'est là où c'est le plus dur d'avoir Général.

    Toi, tu t'en fous complètement des principes, t'as fait une histoire géniale. Originale sans l'être. Genre la femme qui fantasme (c'est le mot) sur son professeur, j'ai trouvé ça vraiment très cool. Et ça vaut Général ^^.

    Alors bon, ta fiche était vraiment cool. Autant parfois j'accrochais pas, autant dans l'ensemble j'ai trouvé ça très bon.

    Ca te fait un grade de Général. Bien joué ^^

    Ah et bienvenue officiellement, donc.

    Fiche validée et toutes conneries du styles !
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