Marion Alduray [U.C] Szp8Marion Alduray [U.C] 4kdkMarion Alduray [U.C] 4kdk
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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Présentation de Marion Alduray

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Identité

    N o m : Alduray
    P r é n o m : Marion
    S u r n o m : Le Caméléon de Narcisse
    آ g e : 19 ans
    C a m p : Errant
    M o n d e d' O r i g i n e : La cité des rêves
    R a c e : Humaine


Descriptions

P h y s i q u e :
    Belle est la lune qui parfois est brillante, parfois invisible. Toujours là, même si elle n'est pas vue, elle agit sur le monde qui l'entoure sans que l'on puisse s'en rendre compte. Je suis comme cette lune, repérable facilement par mon physique charmeur. Mais cette beauté, je peux aisément l'effacer pour m'éclipser. J'ai des cheveux argentés parcourant mon visage le long de mes joues et il n'est pas rare d'y voir des reflets bleutés. Pour plus de précision c'est une coupe en carré plongeant. La lune peut absolument tout voir et avec mes yeux je scrute discrètement le moindre détail. Même si la couleur marron est très commune, mes pupilles ont des lueurs rouges peu visibles qui rajoutent un charme. Ma peau est d'ailleurs aussi claire que la lune mais quelque peu moins lumineuse. A force de passer mon temps à lire et relire des livres et autres ouvrages je me vois obligé de porter de petites lunettes aux verres ronds. Elles sont assez discrètes et s’intègrent bien à l’harmonie de mon visage. J’ai également des boucles d’oreilles auxquelles sont attachées une perle et une imitation de diamant d’une couleur bleue.

    Si je devais énoncer la couleur qui me correspondrait le plus c’est sans hésitation le bleu sans aucun rapport avec les messages qu’elle peut véhiculer. C’est juste un ton que j’aime beaucoup et c’est assez reposant pour l’œil. On ne trouverait pas le ciel si attirant si c’était une couleur agressive et c’est pourquoi je m’habille en bleu. Je porte donc un vêtement se rapprochant d’une robe à dos nu qui est un modèle unique, créé par moi-même. Elle est attachée par des lanières en cuir marron clair qui passent autour de mon cou et s’attachant à la manière des bretelles. Il y a aussi des manches qui laissent les épaules bien visible et qui se prolongent jusqu’aux poignets où elles s’ouvrent comme des fleurs qui éclosent. De l’autre extrémité, juste dessous des épaules donc, j’ai attaché des plumes d’un oiseau blanc assez rare. C’est un moyen pour moi de toujours garder une trace de mon chemin et de savoir d’où je viens. Ce que j’aime bien avec cette robe bleue et peu d’homme seront contre mon avis, c’est le décolleté qu’elle offre. Je n’ai pas envie de passer pour une fille facile mais je n’ai jamais compris où était le mal à tirer partie de ses avantages comme la beauté. Pour être plus explicite, ma robe s’ouvre verticalement sur toute sa longueur mais n’est attachée qu’après ma poitrine laissant donc une partie visible. Ensuite elle se rouvre au niveau de mon bassin et s’arrête à la moitié de mes cuisses. Comme elle est très courte je porte une jupe d’un bleu plus foncé en plus par-dessous qui elle va jusqu’à mes genoux. Jupe qui se termine par des plumes blanches une fois encore.

    Niveau accessoire, à part mes lunettes et mes boucles d’oreilles je n’ai pas grand chose. Un collier confectionné dans une sorte de tissu qui ressemble à des pétales de fleur blanche. J’ai aussi des chaussures à talon de couleur noir dans lesquelles je reste pieds nus. Pour finir j’ai toujours avec moi un grand livre imposant avec une couverture en cuir. Je peux le faire disparaitre et apparaitre à volonté et j’y recueille presque tout ce que je sais et ce que savais mon père. Cela va des descriptions de personnes, de sans-cœur, de plantes médicinales en passant par quelques notions d’astrologie.

    Question vis-à-vis du Physique :
    Il n'y a pas grand chose à dire sur mon style de combat. Je ne suis pas la femme la plus rapide ou acrobatique qu'il soit. Je ne suis pas non plus la plus forte et malgré mon apparence je ne suis pas une magicienne. Je me sers seulement de deux chaines comme des fouets pour frapper à distance et me protéger des attaques frontales. Les maillons de mes armes possèdent des épines semblables à celles des roses pouvant provoquer de multiples lacérations. Grâce à ça je peux attraper les objets qui se trouvent à une dizaine de mètres de moi ou encore m'accrocher à presque tout. Je peux jouer sur la longueur des chaines et ainsi je peux me tracter comme si je m'attachais à une corde accrochée à un treuil. Je ne dirai rien de plus même si le plus intéressant n'a pas été abordé.


C a r a c t è r e :
    Discrète et Voyante – Sensible et Manipulatrice – Calme et survoltée – Distraite et Concentrée – Solitaire et Solidaire – Paradoxe

    Je suis un électron libre voyageant entre les divers atomes qui peuplent les mondes. Je m'attache à certains, j'en évite d'autres tout en menant ma vie comme je l'entends. Je suis tout et rien à la fois, celle que je veux être, celle que les autres veulent que je sois. Dominée ou dominante, tout ce joue sur les concessions que je suis prête à faire pour obtenir ce qu'il me faut. Je suis un caméléon, je me fonds dans la masse et je deviens qui je veux, m'exposant aux yeux de tous pour devenir invisible. Les apparences sont souvent bien trompeuses et je ne parle pas là du physique mais bien de ce qu'on montre intérieurement. Menteuse ou honnête comment savoir qui je suis alors que l'on ne me connait pas?

    Je suis discrète, je fais toujours profil bas pour ne pas que l'on me voit, que l'on sache qui je suis. Je baisse les yeux en marchant dans la rue pour ne croiser aucun regard, pour ne pas devenir un souvenir et être très vite oubliée. Mais je cache cette discrétion dans l'exposition, je me montre aux gens, ils me regardent, m'admire même parfois et je m'insinue dans leur esprit. Je peux devenir une réelle obsession, un fantasme duquel on s'éloigne toujours plus en voulant s'en approcher. Je suis à la fois cette affiche dans la rue que l'on peut ignorer et ce fantôme dans le noir que l'on ne voit jamais. Aussi impalpable que la fumée, je glisse entre les doigts de celui qui me voit pour devenir invisible l'instant d'après.

    Je suis sensible à tout ce qui m'entoure. Au creux de ma poitrine bat un cœur qui hurle parfois de la misère qui m'entoure. L'amour et la haine peut m'atteindre autant qu'une balle de revolver. Je brule de tous ces sentiments qui m'entourent et qui me prennent en proie. La douleur des autres n'est pas un plaisir pour moi, il peut tomber autant de pluie dans le jardin de mon voisin que dans le miens. Je suis loin d'être imperméable à la vie, je suis facilement manipulable et j'entre vite en osmose avec les personnes que je côtoie. Je connais la façon dont les individus entrent en communication, j'ai appris tout ces codes et je sais parfaitement en jouer. Je suis celle que l'on croit que je suis, on me manipule jusqu'à devenir ma marionnette. Je deviens alors manipulatrice, je fais ce que je veux de l'insecte tombé dans ma toile, je lui soutire des informations, je prends ce dont j'ai besoin pour ensuite partir et ne plus revenir.

    Calme comme un lac on peut m'approcher, me parler, m'observer. Je prends le temps de bien faire les choses, je ne cours pas. Comme un arbre je reste plantée là, j'étudie dans la plus grande sérénité. J'apprends de la vie de toutes les manières possible. Je ne fais jamais de bruit, je suis une enfant sage comme une image. Je ne hausse pas le ton, j'écoute pour mieux dialoguer. Comme la mer, je suis agitée, survoltée. M'arrêter devient impossible, je cours dans tous les sens à la recherche de tout et de rien. Je deviens colérique et je n'écoute plus rien du tout même pas l'orage qui s'abat sur moi. J'apprends sur la tard, fonçant tête baisée à la force des choses quitte à me prendre les pieds dans le tapis. La pile électrique que je suis semble totalement inépuisable jusqu'à l'arrêt brutal. La mer agitée redevient un lac calme.

    Distraite, je ne fais qu'en réalité attention qu'à très peu de choses. La vie évolue autour de moi sans que je ne m'en rende compte et je tombe devant le fait accompli. Je ne réalise pas le chemin que je parcours et ne vois jamais où me mène la route. Concentrée vois tout, je suis l'étoile dans le ciel qui supervise tout ce qui doit évoluer. Je choisi la trajectoire de ma chute pour être là où je dois être. Faisant attention aux moindre des détails je peux facilement m'extirper des griffes de l'ignorance. Un travail commencé doit être terminé et rien ne me fait dévier de cette liste d'opération à effectuer.

    Solitaire, j'avance seule dans la pénombre de l'inconnu. Je ne m'attache à personne et personne ne se lie à moi. J'ignore les aides qui se présentes et trace ma vie en solo comme si de rien n'était. Les appels au secours glissent sur moi comme l'eau de pluie sur une vitre qui ne bouge pas d'un pouce. Mon seul compagnon est mon savoir jalousement gardé au fond de moi. Lorsque je marche, lorsque je pose genou à terre, ou quand tout va bien je cherche la compagnie. Je deviens sédentaire et aide ceux qui en ont besoin tout en acceptant leur secours. Je partage ce que je sais à ceux qui sont prêts pour m'écouter. Je ne marche jamais seule, trainant avec moi ce bagage de connaissance.

    Je suis tout et rien, je suis un paradoxe.


G r a d e . v i s é :
    Maréchal et pour les quatre raisons suivantes:
      -Parce j'en ai envie
      -Parce que c'est cool
      -Pour viser haut
      -Parce que je suis LE Cool

    Non honnêtement je m'en branle surtout avec mon physique très peu satisfaisant.


H i s t o i r e :
    La cendre tombait lentement jusqu'au sol avec cette odeur de bois brulé. Nous étions tous réunis là autour de ce feu ardent. Toute la famille de mon père était là pour cet instant dur pour la plupart et de simple formalité pour d'autre. Sur le bûché, un corps brulait violemment pour accompagner son âme dans l'autre monde. Je n'ai jamais cru à tout ça mais j'étais très triste, alors que les larmes coulaient le longs de mes joues, ma mère me serrait très fort dans ses bras. C'est peut-être mal de penser ça mais j'aurais préféré que les choses soient inversées, j'aurais voulu que ce soit mon père qui soit là pour moi. J'aurai préféré que ce ne soit pas pour lui que nous faisions cette veillée funèbre. C'était la seule personne qui me comprenait, la seule pour qui j'avais de l'affection.

      -Ma fille, je serai toujours là pour toi.

        -Merci papa...


    Le jour où il m'avait prononcé ces mots, je pensais pouvoir toujours vivre à ses côtés mais la vie est toujours trop cruelle. Audrey, ma mère n'a jamais voulu m'expliquer les raisons du décès de mon père. Elle a toujours été une personne horrible avec moi et malgré ça j'essaye souvent de lui trouver des excuses. Elle aussi a perdu quelqu'un qu'elle aimait mais jamais depuis ce moment je ne l'ai appelé « maman ». En réalité je la détestais du plus profond de mon âme et pas parce que je traversais une phase qu'on appelle la crise d'adolescence. J'avais honte d'elle et depuis que mon père est mort ce sentiment n'a fait qu'augmenter. Elle n'a jamais travaillé de sa vie et de ce fait nous vivions dans la pauvreté. Même en voyant l'état critique dans lequel nous étions, elle ne faisait rien pour que la situation s'améliore. Je m'efforçais d'aller à l'école mais là-bas j'étais victime des railleries des autres élèves. Tous les jours j'étais humiliée, mais vêtements étaient dans un état lamentable et mes résultats scolaires étaient catastrophiques. Il faut dire que c'était le seul moment de répit que j'avais et je finissais presque systématiquement par m'endormir lamentablement sur mon bureau. Au début je m'accrochais aux études pour une promesse faite à mon père et ensuite par dignité et surtout pour ne pas devenir une réplique d'Audrey. Alors dès la sortie des cours j'allais travailler pour pouvoir nous nourrir et ce même avec la fatigue.

    Ce soir je n'étais pas allé travailler, être là pour la cérémonie du passage dans l'autre monde pour mon père était très important pour moi. Je n'avais plus qu'une seule chose en souvenir de mon père, un bracelet qu'il m'avait offert deux ans plus tôt, le jour de mes douze ans. Je n'oublierai jamais l'air inquiet qu'il avait eu à ce moment, un visage de peur qu'il aura gardé presque pour toujours. Est-ce qu'il y avait un lien avec sa récente mort? Je n'espère pas, je ne veux pas qu'il y ait encore d'autres soucis. Je venais de me faire renvoyer en réalité, tout ça parce que j'ai raté une nuit de travail. Il ne me restera plus qu'à trouver autre chose mais c'est très difficile si je veux continuer à apprendre à l'école. Mon père disait toujours « Tout est à portée de celui qui désire ». Les mots de cet homme qui est mon modèle m'auront accompagné pour toujours, je rêvais de devenir comme lui. C'est pourquoi son rêve est devenu le miens, tout savoir. Ce vœu s'est renforcé du fait que j'étais souvent prise pour cible en ce qui concerne la méchanceté d'autrui. Je me devais de montrer que je valais mieux qu'eux. Lors de cette veillée particulière, le corps n'était pas totalement rongé par les flammes. Ma famille paternelle emportait alors ce qui restait du corps pour l'enterrer mais j'avais ils n'ont voulu nous révéler l'endroit. Ils ne voulaient pas qu'Audrey sache car ils n'avaient aucune confiance en elle. Cette nuit s'acheva donc avec une nouvelle tristesse qui ouvrait une plaie qui ne pourra jamais se refermer.

    J'ai donc par la suite abandonné le parcours scolaire pour trouver le premier travail qui pourrait me passer sous la main. Le reste du temps je restais dans le vieux taudis qui nous servait d'habitat à Audrey et moi. Le toit fuyait et près de la moitié des fenêtres étaient brisées par des gamins qui s'ennuyaient. Les seuls objets que j'avais réussi à sauvegarder étaient les quelques dizaines de livres qui appartenaient à mon père. Plusieurs fois j'ai du convaincre Audrey de ne pas les brûler pour s'en servir comme chauffage. C'était devenu ma seule source de connaissance. Que cela parle d'astronomie ou de gastronomie, je lisais tout dans le moindre détail, chaque ligne même celles concernant les éditeurs. C'était très dur de tout comprendre mais à défaut de assimiler, je faisais du par cœur. Ne me voyant plus aller en cours, l'une des élèves de la classe était venue me rendre visite. اa m'avait touché moi qui pensais que j'étais totalement rejetée par les autres. Je ne vous dirai pas son nom car je suis en réalité très jalouse d'elle. Ses parents l'aimaient et elle avait tout pour elle. ةtudier tranquillement, pouvoir manger, s'habiller comme bon lui semble, tout ça était facile pour elle mais moi je n'avais rien. C'est avec amertume mais quand même avec une certaine joie que je l'ai vu m'amener à manger. Au début j'ai pris ça comme une insulte voire même un cuisant échec mais assez vite nous sommes devenues amies.

      -Léa, tu viens?


    Oui, Léa est mon nom, c'était du moins celui qui était le miens à cet époque. Je ne l'aimais pas du tout et il m'avait été donné par Audrey, mais je ne l'ai changé que beaucoup plus tard.

      -Alors Léa, tu viens?

        -Oui j'arrive !


    Ce jour là était assez stressant pour moi, c'était la première fois que j'allais rencontrer les parents de mon amie. Par chance, elle m'avait auparavant acheté de nouveaux vêtements et c'est donc avec un poids en moins que je pouvais aller me rendre à ce repas. Mes pas hésitants vacillaient à chaque fois que je marchais sur une pierre branlante. Cette route était affreusement longue et le temps de l'automne n'était pas très favorable à une ballade en extérieure. Une partie du chemin se trouvait dans la forêt et les arbres imposants cachaient le peu de luminosité qui était parvenu à traverser les nuages sombres. Après une demi-heure de marche, on pouvait enfin voir une immense barrière donnant sur la propriété de sa famille. Il ne restait plus que quelques mètres pour pouvoir se réfugier à l'abri du vent et du froid agressif dans une maison gigantesque comparée à la mienne. Un petit homme chauve avec de petites lunettes rondes et une moustache grisonnante venait nous accueillir. Il était très bien habillé avec un costume noir et une cravate rouge. Je n'avais jamais eu l'occasion de rentrer dans une demeure de ce genre. اa ne faisait aucun doute que c'était une famille avec une certaine richesse mais ça ne faisait pas d'eux des personnes hautaines ou marginales. D'après mon amie, ils étaient toujours prêts à aider qui en avait besoin. L'homme qui descendait les escaliers était en fait son père, il porte le nom de Richard et tout de suite il a fait en sorte de me mettre à l'aise. Je n'ai pas vu sa mère avant leur du diner, elle devait sûrement être en train de préparer à manger. Alors que je me délectais de cette divine nourriture, la discussion s'est axée sur moi. Ils connaissaient tous ma situation et ça m'a gênée mais ils m'ont en réalité aidé. Sachant que je cherchais du travail, ils ont dis qu'ils feraient leur possible pour m'en trouver un.

    ہ peine deux jours après, j'ai été engagée comme bibliothécaire ou plus exactement comme la personne chargée de ranger les livres. Je ne pouvais rêver mieux, j'avais à porté de mes mains des milliers de livres. Ma soif de connaissance n'avait jamais été aussi forte auparavant et ce qui se passait là était invraisemblable. C'est comme si on avait lu dans mes pensés et ma joie n'en a été que décuplé. Au début je faisais en sorte de ne pas lire trop de livre pour ne pas perdre ce poste. En plus de l'envie de la garder pour ce qu'il m'apporte, je ne devais pas décevoir les parents de mon amie. Je restais le plus longtemps possible sur mon lieu de travail pour ne pas à devoir rentrer même si je n'étais pas payé pour l'effort supplémentaire fourni. Lorsque je retournais chez moi, Audrey dormait déjà et quand je partais le matin elle n'était toujours pas réveillée. Les mois qui suivirent étaient très routiniers mais toujours aussi plaisant à vivre. La documentaliste était même devenue assez proche de moi et m'enseignait parfois pour combler les lacunes que j'avais encore. Il se trouvait même qu'elle connaissait mon père. C'est à ce moment que j'ai remarqué que j'avais oublié son nom et par chance elle put me le rappeler; Roy. Comme une météorite qui percute la surface de la lune, c'est brutalement que je me suis souvenu avoir vu un livre écrit par un certain Roy à la maison. En attendant l'heure de fermeture pour aller voir de quoi il s'agissait, j'ai continué à parler avec la documentaliste qui s'avère être une des cousines de mon père. Elle ne savait pas grand chose sur lui mais quand elle le décrivait, l'image qui en résultait était exactement la même que dans mes souvenirs. اa faisait vraiment très chaud au cœur mais j'étais trop pressée de partir.

    Les livres tombaient lourdement les uns après les autres sur le sol jusqu'à trouver celui qui m'intéressait. C'était un genre de journal intime écrit par mon père avec des tonnes de formules chimiques et des sortes d'incantations de sorcellerie. C'était presque illisible et il y avait trop d'abréviations pour que ce soit compréhensible mais je l'ai toujours gardé sur moi. Les bordures était dorées et la couverture dans un cuir marron assez épais. Sur la première page il y avait une pomme avec écrit en dessous: « La pomme ne tombe jamais loin de l'arbre ». Par la suite j'ai compris que c'était écrit dans une langue qui m'était inconnu mais comme j'étais trop fatiguée pour tout lire et je me suis lamentablement endormie au milieu de tout ces livres. Le lendemain matin mon amie était venue me voir pour m'accompagner jusqu'à la bibliothèque. Elle le faisait chaque vendredi et souvent je passais le week-end avec elle et sa famille mais cette fois-ci tout avait été différent. L'établissement qui conservait tous ces précieux livres avait été ravagé par un violent incendie. Il était impossible de dire si c'était un acte criminel ou non mais quoi qu'il en soit c'était quelque chose d'atroce pour moi. J'ai constaté avec horreur et dégoût que plus des trois quarts des ouvrages étaient calcinés. Le temps de la reconstruction de la bibliothèque, les parents de mon amie se sont proposés pour mettre les livres à l'abri chez eux et de fournir l'argent nécessaire pour les travaux. Voulant moi aussi aider, j'ai aidé à la laborieuse remise en état de ce lieu.

    Il aura fallu pas moins de six mois pour qu'enfin tout ça soit entièrement fini, c'était même mieux qu'avant. Plus de luminosité, plus d'espaces entre les rayons et il ne restait plus qu'à y ranger les livres qui avaient survécus à l'incendie. Je voulais m'en charger seule et c'est après deux jours que je suis parvenue à les classer entièrement. C'est pendant ce temps qu'un livre m'a grandement attiré l'attention avec son titre « La pomme ne tombe jamais loin de l'arbre ». Sans attendre je l'ai saisi pour lire tout son contenu mais il n'y avait rien de particulier. J'ai d'abord pensé à un message caché dans l'histoire mais même après une dizaine de lecture je n'ai rien noté de bien particulier. C'est après une nouvelle lecture qu'à une page j'ai vu noté encore une fois la citation de la pomme avec après une seconde; « Tout appartient à... ». C'était comme la réplique de mon père mais elle était incomplète. La suite ne se trouvait ni dans cet ouvrage, ni dans le livre qu'il avait écrit et que j'essayais de déchiffrer. Je suis allé voir la documentaliste pour qu'elle m'aide mais rien ne lui venait. Environ trois jours avant qu'une idée me vienne et malgré qu'il fasse nuit, je suis allée à la bibliothèque dont j'avais maintenant les clés. Mauvaise nouvelle, aucun bouquin ne portait le titre de « Celui qui désire » comme je l'espérais mais le lendemain j'ai appris de la part de la documentaliste qu'il y avait ici un ouvrage comme celui-ci. Il avait été brulé lors de l'incendie mais d'après elle, il y avait encore sûrement quelques autres exemplaires et que le moyen le plus rapide serait d'aller à la capitale.

    Trois heures après j'étais déjà prête avec le peu d'argent gagné en travaillant et le livre à déchiffrer et plusieurs jours de voyage à travers tout le pays, j'atteignais enfin la magnifique ville de Paris. Entièrement couverte de pavés avec de gigantesques demeures desquelles sort une délicieuse odeur de viande rouge. C'était une chance d'arriver ici un jour de beau temps alors que pendant toute la route la pluie s'était abattue violemment mais ce n'était pas le moment de penser à ça. Il me fallait trouver la plus grande des bibliothèques de cet endroit mais je n'avais aucun indice avec moi. Mais c'est après réflexion que je me suis dis qu'il n'y avait rien qui presse, j'étais dans la plus belle ville du monde alors pourquoi ne pas en profiter un minimum? Il était hors de question d'acheter quoique ce soit d'autre que de la nourriture vu mes maigres économies mais cela ne m'empêchait pas d'aller dans les parfumeries de renoms. J'aime beaucoup le parfum mais en à peine un quart d'heure, toute ces senteurs m'avaient donné le tournis alors j'ai du sortir. ہ peine arrivée à l'extérieur, j'ai heurté un passant et on a tous deux trébuchés. C'était un jeune homme assez séduisant mais encore plus intéressant, il portait une dizaine de livre avec lui.

      [i]-Oh pardonnez-moi, je suis confus!

        -Non, c'est de ma faute, c'est à moi de m'excuser.


    Pour me faire pardonnée je me suis proposé de l'aider en portant la moitié des livres. C'est avec grande surprise et surtout avec de la joie que je remarquais que nous nous rendions à l'endroit que je cherchais. Le jeune homme m'avait très vite faussé compagnie mais ça m'était bien égal, j'étais là où je voulais être. Il ne restait plus qu'à savoir si le livre était bien là où l'on m'avait indiqué mais j'étais assez confiante. Jusqu'ici je n'ai jamais été bloquée très longtemps sans piste alors pourquoi maintenant? Je montais donc les escaliers pour atteindre une porte dont je tournais la poignée pour entrer. C'était tout simplement immense, des millions de livres devaient se trouver ici. Une personne assise derrière un comptoir m'adressa la parole.

      -Que puis-je pour vous?

        -Bonjour, je suis venue pour savoir si vous aviez le livre « Celui qui désire »?


    J'ai du attendre quelques secondes le temps qu'elle fasse des recherches pour avoir ma réponse mais j'étais tellement subjuguée par cette quantité d'ouvrages que je n'avais même pas remarqué qu'elle était déjà revenue.

      -Je suis désolée mais ce livre a été emprunté il y a plus d'un mois et n'a jamais été rendu.

        -Je peux savoir qui l'a prit? Comme ça je pourrai vous le ramener par la suite.


      -Nous ne donnons pas d'informations personnelles.

        -Mais il me le faut!


      -ةcoutez, ce n'est pas possible je vous le répète.


    Prise de colère j'ai frappé sur le comptoir sans même m'en rendre compte et je suis partie sur le champ pour ne pas aggraver encore plus la situation. Je m'étais fais la promesse de tout savoir et je sentais que mon père pourrai m'en apprendre énormément. Tous ces indices disséminés sur ma route, des éléments que seule moi aurais pu déchiffrer. J'ai patiemment attendu que la nuit tombe et que la bibliothèque soit fermée. Je ne voulais pas entrer par effraction, ça ne serait qu'une porte ouverte pour des personnes malveillantes qui voudraient saccager cet établissement. J'ai plutôt préféré suivre la personne à qui j'avais parlé plutôt afin de lui dérober ses clés. Sa maison était toute petite et elle ne semblait pas riche du tout. J'avais quelque peu honte mais je ne pouvais pas renoncer à ce vol. J'ai cassé sa porte en bois un peu moisie avec le moins de bruit possible. Pour me faire excuser mais surtout pour avoir bonne conscience, je lui ai déposé sur une table toute les économies qu'il me restait. Sans perdre une seconde de plus, je suis retournée à la bibliothèque pour trouver la liste des emprunts et ce ne fut pas très difficile. En repartant, j'ai pris le soin de bien refermer et de rendre les clés. Henri De Palme, c'était l'homme en possession de l'objet que je recherchais. La famille De Palme... Ce nom m’était très familier sans que je puisse y mettre un visage dessus. Peut-être juste mon imagination qui me joue des tours mais dans le pire des cas, il ne me faudrait pas très longtemps pour le savoir. Mais il était déjà bien tard et j'étais trop fatiguée pour m'y rendre dans l'immédiat, je suis donc allé me reposer dans un coin tranquille.

    Les cloches sonnaient et leur musique résonnait à des kilomètres aux alentours. Il était déjà neuf heures et j'étais prête depuis près d'une heure. Je terminais mon dernier croissant en marchant dans les rues animées par le marché local. La maison que je cherchais était plus facile à trouver que je ne l'imaginais. Elle était au moins aussi grande que la maison des parents de mon amie. Rentrer par effraction ne servirait à rien, retrouver un livre là dedans c'est comme chercher une aiguille dans une botte de paille. Alors c'est tout naturellement que je suis allé frapper à la porte gigantesque.

      -Que voulez-vous?

        -Bonjour, je viens de la part de la bibliothèque afin de récupérer un livre qui nous appartient.


      -Quel livre?

        - « Celui qui désire ».


      -On n'a rien dans le genre ici.

        -Vous en êtes sûr?


      -ةcoute gamine, si tu veux éviter les problèmes reste loin d'ici. C'est un conseil.

        -Je vois... Très bien...


    Ce n'était rien qu'un nouvel empêchement mineur mais ça en devenait presque rageant. Surtout que là j'imaginais très mal cet endroit si peu surveillé que chez la pauvre bibliothécaire. Quand l'homme m'avait ouvert j'ai du voir bien trois ou quatre gros bras et ce n'était pas avec ma force de mouche que j'allais lutter face à eux. Je désespérais rien qu'à l'idée de devoir m'infiltrer avec toujours cette sensation de connaître les De Palme. Ce qui est bien à Paris, c'est que l'on peut trouver tout ce que l'on cherche pour peu qu'on le veuille vraiment. J'avais décidé de frapper fort et vite pour récupérer ce livre et pour ça il n'y a rien de mieux que des explosifs. Je ne connaissais rien à la science des artifices et je n'avais pas encore le temps pour ça, je devais trouver quelqu'un qui était maître dans ce domaine. Ma première idée avait été d'y aller à plusieurs histoire de créer une diversion pour que je m'infiltre en payant des hommes. Seulement je n'ai pas d'argent et le copinage dans ce genre de situation ne marche pas. Je devais juste trouver un moyen de semer la zizanie et de dérober ce que je veux. Je devais bien évidemment observer l'intérieur pour établir un genre de plan de recherche mais avant, je pars à la recherche d'un artificier. On n'était peut-être qu'un an après le décès de mon père, je n'avais peut-être que quinze ans mais je savais très bien comment me débrouiller. Si tout ne s'apprend pas dans un livre, j'en ai tiré beaucoup d'information et le reste me vient naturellement.

    Il y avait plusieurs endroits pour chercher comme au sein de l'armée par exemple sauf qu'ils sont peu corruptibles. Il y a aussi les fabricants de feux d'artifice pour les fêtes mais peut-être trop peu spécialisé. Non, ce qu'il fallait c'est aller dans une taverne histoire d'écouter toutes les messes basses. اa ne m'enchantait pas plus que ça vu mon jeune âge et vu les types louches qui se côtoient là-bas. Quand il faut, il faut ! Comme on dit mais jamais sans se préparer. Je préférais cacher le plus possible mon visage et le fait que je suis une jeune fille pour ne pas trop attirer l'attention. C'est avec une sorte de drap sale trouvé dans une ruelle que j'ai pu me camoufler le plus possible. Une fois entrée dans la première taverne que j'ai trouvé, je me suis rendue compte que ce n'était pas une si bonne idée d'avoir voulu caché mon visage avec un drap. J'ai autant attiré l'attention de ces hommes que le ferait une souris qui débarquerait au milieu d'une pièce remplis de chats. J'ai donc retiré ce qui me servait de capuche et ça eu l'effet de tous les faire retourner à leurs occupations. C'était presque vexant d'être si peu intéressante mais dans le cas présent c'était bien mieux pour moi.

      - Je t'ai raconté celle de l'ours qui va à la messe?

        [i]- Non vas-y.


    Non, vous n'aurez pas la chance d'entendre cette blague de comptoir, j'étais plus occupée à écouter un groupe de soldats qui parlaient de leur journée et de tout ce qui était en rapport. Il y avait soit disant des bohémiens qui semait le trouble dans la ville. Ils avaient voulu faire sauter un bâtiment où étaient enfermés un des leurs mais ils n'y étaient pas parvenus. Je savais que parfois les bohémiens utilisaient des feux d'artifices pour les fêtes où autre mais visiblement ils étaient capable de bien plus. Mais dans cette conversation, j'ai appris que nul ne savait où les trouver et ce problème qui était avant celui des soldats devenait le mien. J'aurais bien voulu délivrer le prisonnier mais j'avais autant de force de frappe qu'une fourmi. J'allais donc faire quelque chose que je n'aimais pas; attendre. C'était d'autant plus désagréable que je n'avais pas apporté le livre de mon père. J'aurais au moins pu tenter de déchiffrer quelques passages. Je suis alors allé non loin de l'endroit où était retenu le bohémien et me suis assise sur un banc qui se trouvait là. Je restais éveillée la nuit, je dormais le jour et ce rythme perdura pendant quatre jours avant qu'il se passe quelque chose. C'est quand j'étais en train de m'assoupir qu'une détonation me sorti de mes rêveries. اa y est, ils étaient là et il fallait que je les rattrape avant qu'ils ne fuient. Mais autre chose m'avait attiré l'attention. Un garde était sur le côté en train de les observer et c'était sûrement pour trouver leur planque. Je n'ai pu m'empêcher de crier attention pour les prévenir tout en courant pour pousser le soldat dans son dos. Remonté, c'est sans surprise que l'homme voulu me frapper mais c'était sans compter sur l'aide d'un bohémien qui l'assomma, rien de plus. J'ai tenté de le retenir alors qu'il s'enfuyait mais il ne voulait pas m'entendre et encore moins que je le suive. Il m'a alors chuchoté quelque chose à l'oreille. Je devais retrouver un homme sur le marché deux jours après ça et répondre à son code par un autre code. Suite à ça, il est parti, me laissant seule dans la nuit.

    Quarante-huit heures plus tard me voilà au marché exactement à l'endroit où l'on m'avait dit d'être. Seulement personne à l'horizon ne correspondait à mes critères de recherches jusqu'à entendre quelques sifflotements. C'était une assez belle mélodie alors je me suis approchées de la femme qui sifflait. Quand elle m'a vu elle a commencé à me sourire et à ouvrir la bouche.

      -J'ai passé tant de nuits à briller sous mille soleils ~

        - A butiner les fleurs de ma bohème ~


    Puis un passant m'attrapa au bras en me disant de le suivre. Visiblement j'avais bien répondu et nous sommes arrivés dans une maison. Je doutais fort que ce soit leur repère mais il y avait cinq personnes qui semblait m'attendre ou peut-être autre chose. Le plus musclé me jugeait du regard d'une façon peu rassurante. Il y en a un qui jouait avec des couteaux, un autre crachait du feu. C'était une belle bande de rigolos vu comme ça mais ils n'en avaient pas l'air inoffensif.

      - Bon, semblerait qu'on a un service à te rendre.

        - Oui, je ne vais pas tourner autour du pot, j'ai besoin d'explosif et du fumigène.


      - Oh là non non non ! J'ai pour principe de ne pas mettre ça dans les mains d'une gosse qui n'est pas des nôtres.

        - Mais vous aviez dis que vous avez un service à me rendre !


      - Je sais bien mais c'est un non catégorique puis t'en as besoin pour quoi? Ton méchant papa ne veut pas te laisser sortir pour voir tes amis? Ah ah ah !

        - Si j'avais eu besoin de sa permission pour voir mes amis je ne serais pas là à te parler...


      - Bon, sérieusement, c'est pour faire quoi?

        - Je dois récupérer un livre d'une grande valeur pour moi. Une famille riche le garde et ne veut pas me le céder.


      Je lui ai tout expliqué dans les moindres détails et en plus de ça ils connaissaient les De Palme. Ils ont alors décidé d'aller chercher le livre pour moi et surtout... sans moi. Ils ne m'ont pas tellement laissé le choix et je me suis retrouvée seule dans cette maison. Le nom de cette famille avait eu l'air de susciter de l'intérêt pour eux et c'est en s'esclaffant qu'ils s'en sont allés. J'avais peur qu'ils ne trouvent rien ou qu'ils l'abiment. Quatre heures après, ils étaient déjà revenus m'offrant l'ouvrage que je cherchais. Je l'avais enfin et le déchiffrage du livre de mon père pourra enfin commencer.

      Une à deux semaines après j'étais de retour cher moi. La maison où je vivais était délabrée, j'ai appris que ma mère était décédée durant mon absence mais j'étais venue pour chercher le livre. Heureusement que je l'avais mis bien à l'abri pour le retrouver en bon état. Ne pouvant pas rester vivre là, les parents de mon amie m'ont proposé leur hospitalité. Alors que j'étais dans la chambre d'ami à étudier les deux livres pour tenter de comprendre le premier depuis déjà un mois, la mère de mon amie est rentrée telle une furie accompagnée de son mari. Je n'avais rien compris sur le moment si ce n'est qu'ils m'ont mis à la porte, me laissant seule dehors. M'éloignant de cette villa je me suis retournée et j'ai vu à la fenêtre celle qui prétendait être mon amie. Elle avait un large sourire et mon départ lui faisait plaisir sans aucun doute. C'est la jalousie qui l'avait poussée à faire ça, ses parents m'aimaient beaucoup et de ce fait elle a du se sentir en danger. C'était un acte immonde de sa part, elle était née avec une cuillère en argent dans la bouche, elle était ingrate. Moi je méritais leur amour, j'avais mérité tout ce confort et aujourd'hui ce monde à été brisé.

      Je n'avais plus qu'une obsession, plus qu'une seule chose qui me maintenait en vie. Je devais déchiffrer ce livre qui me donnait des migraines. Je me nourrissais au strict minimum, suffisamment pour garder mes capacités intellectuelles au maximum. C'était forcément quelque chose d'important pour que mon père me l'ait laissé et que ce soit si difficile à comprendre. En feuilletant le deuxième livre je me suis coupé le doigt, à cet instant tout changea. C'était un peu comme un poison qui s'infiltrait dans mes veines, je sentais quelque chose se déplacer en moi, ma vue changeait jusqu'à ne plus rien ressentir l'espace d'une minute. Je pouvais maintenant lire le livre de mon père normalement, comme si tous ces symboles m'étaient familiers. Il y avait beaucoup de théorie, d'anecdote et beaucoup d'autres choses. Rien qu'une page contenait beaucoup d'informations mais malgré ça, il y avait des éléments encore incompréhensibles. Mes yeux prenaient une couleur rouge foncé assez terne lorsque je lisais tout ça. Mais surtout, il y avait quelque chose qui était là depuis le début que je n'avais pas encore vu, une feuille était en plus et mon nom figurait dessus.

        [Léa ma fille, si tu lis ce qui suit c'est que tu as trouvé mon héritage. Je t'ai caché beaucoup de chose lorsque tu étais enfant car tu étais encore trop jeune et fragile. Je ne sais pas quel âge tu as au moment où tu parcours ce manuscrit mais j'espère de tout cœur que tu es encore jeune. Ce n'est que le début, tu n'as encore rien appris de tout ce qu'il y a à savoir sur moi et l'univers. Si je devais me définir, je dirais que je m'approche des sorciers présents dans les légendes. Autour de nous ce trouvent d'innombrables savoirs et pouvoirs que je veux découvrir. Malheureusement de mon côté le temps est compter et je ne peux accomplir mon rêve. Tu peux laisser le livre à la vue de tous, il est protégé par un sortilège et seul ceux de ma famille peut comprendre ce qui est inscrit. Tu as hérité du pouvoir le plus précieux que je possédais, celui-ci t'ouvriras de nombreuses portes. J'ai, lorsque tu es née, scellé tes pouvoirs pour que tu puisses grandir normalement mais aujourd'hui tu es fin prête. Tu as à la toute dernière page de mon livre une formule qui te permettra d'utiliser tes capacités au maximum mais ne la lis que lorsque tu auras ma bague à ton doigt. C'est impératif, c'est une capacité bien trop difficile à contrôler et ce bijou est d'une importance capitale.

        Je n'ai pas encore fini, je fais partie d'une confrérie appelée La Phalange. J'ai fais mon apprentissage là-bas et tout ce qui est à moi doit se trouver là-bas comme mes écrits ou mes amis. Mais ce groupe n'est pas en France, elle est bien plus loin, dans un autre monde derrière les étoiles. Tu dois trouver un moyen de t'y rendre, beaucoup de réponses t'attendent là-bas avec de nouvelles questions. Le nom de ce monde est la Terre des Dragons. Il est encore difficile de trouver un moyen de s'échapper d'ici au moment où j'écris ceci mais sache que les familles riches sont souvent au courant de bien des choses. Plus rien ne sera jamais pareil pour toi dorénavant, ta vie débute maintenant.]


      C'est une violente claque que je me suis pris en lisant ça, je ne savais pas si ça révélait de la farce, de la folie ou bien de la vérité. Pour en avoir le cœur net, j'avais décidé de ne pas suivre les recommandations de mon père et de lire cette dite formule censé libérer mes capacités. Rien, au début il ne se passait absolument rien puis mon corps s'est mis à se transformer. Je devenais presque un monstre et je ne pouvais arrêter ça. J'ai vite compris ma grossière erreur et il me fallait trouver la bague de mon père, un anneau qu'il portait encore au doigt lors de la veillée funèbre. Seule sa famille savait où le trouver, sa sœur, qui est donc ma tante, habitait à trois kilomètres de là et sans attendre je suis partie en courant. Peur, colère et incompréhension, tout se mélangeait dans ma tête et ce durant toute la route. Par chance, ma tante logeait toujours au même endroit et je suis rentrée sans même frapper. Dès que je l'ai vu je l'ai agrippée sauvagement, lui hurlant de me dire où il se trouvait.

        -Où est mon père !

          -Qui ?


        -Roy ! Mon père !

          -Léa? C'est toi?


        -Répond !

          -Sa sépulture est derrière la maison, si c'est sa bague que tu cherches, la pelle est dans la grange.


      Je la lâchais alors pour aller chercher cet anneau censé pouvoir modérer mon pouvoir dont j'ignorais ce qu'il était. Si c'était me transformer en une sorte de monstre hideux et difforme ce n'était pas là un cadeau. Je franchissais le pas de la porte pour sortir quand ma tante m'adressa une dernière fois la parole.

        -Tu es donc comme ton père... Comme quoi, la pomme ne tombe_

          -Jamais loin de l'arbre, oui en effet.


      Il pleuvait dehors mais ça ne freinait pas ma détermination à trouver cet artefact. Plus ça allait et plus j'avais l'impression que je participais à une chasse au trésor qui ne cessait jamais. Des livres, des déchiffrements, une bague, des mondes. La sensation de toujours devoir courir sans jamais s'arrêter était étouffante. Les coups de pelles ne cessaient de s'enfoncer dans le sol, le trou s'agrandissait pour enfin laisser apparaître un cercueil en bois. C'était très dur pour moi de l'ouvrir, pas par manque de force mais c'était la dernière demeure de mon père, j'avais l'impression d'être rien d'autre qu'une vulgaire voleuse. Mais au final je voyais plus ça comme un cadeau qu'il me faisait, c'était lui qui m'avait dit de la lui prendre. L'anneau était bien trop grand pour mes doigts mais à l'instant où je l'ai mise à l'annulaire de ma main droite, il a prit exactement la bonne taille. Mon corps est alors redevenu le même qu'avant. Même si mon physique ne m'avait jamais plu, j'étais assez contente de le retrouver. Avant de repartir là où se trouvait ma « planque », j'ai pris soin de ré-enterrer mon père dans le plus grand respect que je lui devais.

      Il me fallait maintenant un moyen d'aller sur cet autre monde. Je connaissais bien une famille fortunée mais j'ai été rejetée à cause de cette petite peste. J'étais en colère et plus je pensais à elle plus je voyais mon corps changer. Le reflet que je voyais dans une flaque d'eau n'était plus mon visage mais le sien. J'ai alors compris ce qu'était le pouvoir que mon père m'avait transmit à travers ses gênes. J'étais devenue polymorphe, je pouvais prendre le visage et le corps de n'importe qui à volonté, même ma voix changeait. Je devais juste travailler ma démarche pas qu'elle corresponde bien à la personne que je deviens, que je fasse attention au ton de ma voix et l'illusion devient absolument parfaite. J'en souriais déjà d'avance de tout ce que j'allais pouvoir faire. Je suis alors allé jusqu'au manoir de mon amie. J'ai attendu quelque secondes le temps de choisir de passer par la fenêtre. J'avais pris avec moi une dague à l'intention de cette chère traitresse. Quand elle est entrée dans sa chambre et qu'elle m'a vue, là, au beau milieu de la pièce avec une arme dans la main, crier fut son premier réflexe. Je l'ai attrapée plaçant ma lame contre sa gorge et ma main sur sa bouche pour la faire taire. J'entendais des pas dans la maison qui se dirigeaient vers nous, je commençais à me transformer et sa mère parla tout en restant dans le couloir.

        -Marion, tout va bien?

          -Oui maman, ne t'inquiète pas, juste une frayeur.


      Puis elle est partie comme ça, sans un mot de plus pendant que j'égorgeais la véritable Marion avant de prendre sa place. Depuis ce jour, je n'ai jamais récupéré ma véritable apparence, j'étais bien plus belle maintenant et la place que j'occupais me permettait de parvenir à mes fins.



      J'ai maintenant seize ans et j'ai enfin réussi à me rendre à la Terre des Dragons grâce à la famille Alduray. Ils étaient persuadés d'avoir envoyé leur fille en vacances. J'ai mis quelques jours à trouver la confrérie dont m'avait parlé mon père. Elle se faisait discrète et leur existence même était inconnue. Quand je les ai trouvés dans les montagnes, le fait que je connaisse leur ami Roy m'a tout de suite ouvert les portes de leur temple. Celui qui semblait être le dirigeant m'a vite faussé compagnie et un jeune homme est venu jusqu'à moi.

        -Bienvenue à la Phalange, je suis Lin Yao, c'est moi qui va te faire la visite des lieux.

          -Marion, Marion Alduray.


        -Un nom d'emprunt sûrement, ici beaucoup savent que tu es la fille de Roy tu sais.

          -Je m'en doute.


        -Bon, je dois te dire que beaucoup compte sur toi pour être à la hauteur de ton père et_

          -Je ne suis pas mon père, je en sais même pas ce qu'il faisait ici.


        -C'était un Phalangiste de haut rang ici et il était doué dans beaucoup de domaine.

          -C'est quoi la Phalange au juste?


        -Une confrérie qui a plusieurs missions.


      Il m'a tout raconté dans les moindres détails. Tout comme moi et mon père, ils cherchaient le savoir, la connaissance afin de pouvoir répondre à toutes les interrogations de la vie. Ils m'ont aussi appris l'existence d'un royaume qui apporterait un pouvoir inimaginable à celui qui y pénètre. Son nom est le Kingdom Hearts et son ouverture est prohibée, la Phalange cherche par tous les moyen d'empêcher quelqu'un de s'emparer de sa force. Je ne comprenais pas pourquoi la confrérie ne s'en servait pas pour étancher cette soif de connaissance. J'ai aussi appris qu'il y avait des armes que seuls certains peuvent manier; les keyblades. Celles-ci servent à ouvrir le royaume des cœurs et ils sont donc des cibles pour la Phalange.

        -Tu n'es pas encore au bout de tes surprises ici. On va t'apprendre à pleinement utiliser ton pouvoir, les astuces qu'il y a à savoir. Te battre fera partie de ta vie au quotidien et donc tu devras savoir faire face aux ennemis. Vu ta capacité de transformer, tu devras manier beaucoup d'armes différentes pour te fondre pleinement dans ton rôle.


      Mon apprentissage commença à partir de ce jour, je devenais avec la tempe une Phalangiste comme les autres mais être la fille de Roy ne m'a pas aidé. Ils ont mis la barre encore plus haute et la tendresse ne faisait pas partie de leur vocabulaire. Tout à commencé par le choix de l'arme que j'utiliserai le plus souvent. Il y en avait des tas, des épées, des haches et des arcs mais mon choix se porta sur des chaines aux maillons épineux. C'est quand je les ai touché que j'ai compris pourquoi ce choix était important et que je devais être prête à souffrir. Ces armes font maintenant partie intégrante de moi mais pour ce faire, j'en ai bavé. Elles se sont enroulé autours de mes membres, de mon corps et même ma gorge me lacérant sans répit dans la plus grande des douleurs que j'ai ressentis. Je me suis évanouie au bout de trois minutes pour me réveiller dans mon lit. اa ne faisait qu'une semaine que j'étais là et j'avais déjà passé deux jours dans le coma. Les cicatrices sur mon corps partaient à vue d'œil grâce à mon pouvoir mais la douleur, elle, persistait et bouger devenait difficile.

        -Te voilà déjà réveillée ! Tu m'épates honnêtement. Tu as su nous montrer ta détermination. Le patriarche m'a dit de t'annoncer que dans une semaine tu seras officiellement des nôtres même si tu es encore très faible.


      Durant toute la semaine j'ai sympathisé avec Lin Yao, je m'entendais très bien avec lui et j'avais beaucoup à apprendre de lui. Il était natif de ce monde et n'était allé dans aucun autre. Je lui avais fais la promesse de l'amener dans le mien sans y croire vraiment. Il m'avait apprit à chasser, à me battre avec mes chaines et on a finalement décidé de se focaliser sur celles-ci. Mon père avait acquis la capacité d'utiliser le style de combat d'une autre personne rien qu'en lui parlant. Ainsi il devenait très bon escrimeur, un tireur à l'arc très doué et même magicien. Je n'y arrivais pas encore et j'échouais dans tout ce qui concernait la maitrise des armes blanches et de la magie. La semaine suivante, une cérémonie fut organisée en mon honneur. Je devais me rendre dans un lac et plonger jusqu'à trouver un cristal qui rentrera en osmose avec mon esprit. Quand je l'ai touché, il s'est transformé en une sorte de boule lumineuse ailée qui entra dans mon corps. Quand je suis sortie on m'a expliqué ce que c'était. Une fée qui m'aidera dans mon périple et qui me permettra de rester en contact permanent avec La Phalange où que je sois. Je peux communiquer avec elle aussi bien par la pensée que par la parole, elle peut se rendre totalement invisible en entrant en moi. Par contre elle ne peut absolument rien porter, actionner et encore moins se battre. C'est en quelque sorte un soutient moral et une sécurité pour la confrérie qu'elle ne soit pas trahie. Ma fée s'appelait Maï et on n’était pas si identique que ça. Lin était heureux pour moi et c'est là qu'il m'expliqua que lui n'en avait pas. Ayant la phobie de l'eau, il n'a jamais réussi à attraper un cristal et c'est pourquoi il est resté sur ce monde sans avoir le droit d'aller ailleurs. C'est là que je me suis promis de lui apprendre pour qu'il ne soit pas handicapé pour toujours.

      Mais quand je n'étais pas avec lui je passais mon temps dans la montagne à chercher à me rapprocher de ma fée. C'était étrange car d'ordinaire elles sont en parfaite osmose avec ceux à qui elles sont liées. اa allait de l'ignorance totale à la moquerie mais quelque part j'aimais ça. C'était comme un défi et je me suis toujours dis qu'être une fée ne doit pas être si simple que ça. Condamnée à vivre dans des cristaux, elles ne sont libres que pour être enchaînées à quelqu'un. Quelque chose sur laquelle on était sur la même longueur d'onde c'était la chasse. Pour m'entrainer je devais essayer de l'attraper mais elle avait toujours une façon de parler qui parfois m'énervait, une façon assez hautaine comme si elle voulait se montrer supérieure.

        -Hi hi hi!

          -Attends un peu que je t'attrape toi!


        -Comment pourrai-je boire ces paroles imbibées de bêtise?

          -C'est pas boire que tu vas faire mes manger des coups si tu continues!


        -Encore faut-il que tu me captures ~


      En général ça durait comme ça toute la journée et je n'arrivais jamais à l'attraper. Sans doute parce qu'elle pouvait sonder mon esprit et déjouer mes plans mais les journées ne faisaient que passer plus vite ainsi.

        -Je vois que tu cours toujours après elle.

          -Ah Lin, c'est toi, qu'est-ce qui t'amène?


        -Rien de bien spécial je voulais juste te voir.

          -Je vais au nager lac là me détendre avec Maï, tu viens?


        -Si c'est un moyen pour me forcer à me mettre dans l'eau oublie tout de suite!

          -Oh dommage, un jour on ira ensemble rien que nous deux.


        -اa c'est si je veux!

          -Maï, tais-toi!


        -Sinon?

          -Raaaaaaaaaaah!


        -Ah ah ah!

          -Pourquoi tu ris Lin?


        -Vous me faites rire toutes les deux mais un conseil fais attention à Maï.

          -Comment ça?


        -Elle cherchera un moment à un autre à fuir surtout si tu es en danger. Elle voudra rompre votre lien pour être libre même si à chacune de ses tentatives elle est redevenue cristal.

          -Ceux qui étaient liés à elle ce sont séparés d'elle à cause de ça?


        -Non, ils en sont morts.


      J'avoue que lorsque que j'ai entendu ça, un froid a été jeté assez violemment. J'aurais préféré qu'il me dise qu'elle est spéciale parce qu'elle était liée à mon père mais je ferai avec et au moins je suis au courant. Maï ayant entendu ça me proposa un marché selon lequel elle resterait avec moi à condition que je me spécialise dans la chasse aux chimères. Pour dire vrai, je n’en avais jamais entendu parler hormis celle présente dans la mythologie grecque. D'après elle, il en existerait des centaines et chacune d'entre elles avait un pouvoir en particulier. J'étais, parait-il, prédestinée pour ça. Maï parlait de symbiose et de je ne sais quoi, du charabia à ne rien comprendre mais mon aptitude à me transformer, mon pouvoir à maitriser mon corps et mon esprit par la même occasion était pour elle un point non négligeable pour réussir. Mais faire ça seulement pour échapper à la mort n'était pas des plus motivants et j'ai donc posé une condition à mon tour.

        -Que sais-tu de la mort, de ce qui l'entoure et de ce qu'il faut faire pour en revenir?

          -Oh, on dirait que l'on veut retrouver son petit papa chéri.


        -Quelque chose dans ce goût là.

          -Je sais pas mal de chose et je peux te dire que je ne suis pas la seule mais ici personne ne te dira comment faire. Mais je pourrai te donner quelques informations de temps à autre.


        -Tu acceptes si simplement que ça?

          -Oui, car ça te tuera d'une manière ou d'une autre et certainement par tes alliés d'aujourd'hui.


        -Aucune règle ne stipule que c'est interdit pourtant.

          -Il faut un grand pouvoir que les âmes puissent rester éternellement et je ne connais qu'un seul moyen. Mais d'ici là tu pourras sans doute voir quelques âmes défuntes.


      A ça, je n'ai rien su répondre, j'avais vu clair dans ce jeu mais le plus rageant c'est qu'elle avait très certainement raison et c'est ce qui la faisait jubiler le plus. Un an passa ainsi toujours à la Terre des Dragons mais aucune chimère en vue, c'est comme si ce mon en était dénué. Je ne savais pas ce qu'elle voulait en faire mais en plus de les trouver, il fallait faire un pacte avec et certaines d'entre elles n'acceptent que si elles le veulent. Une fois hors de ce monde je chercherai en priorité des personnes ayant une connaissance suffisante ou la capacité de les invoquer.

        -Tu t'amènes?


      Je devais accompagner Lin au lac, j'avais réussi à lui apprendre à nager. De son côté, lui m'avait apprit à bien utiliser mes armes, et plus j'étais proche de lui, plus je pouvais ressentir une connexion. Je pouvais aisément me battre de ça façon, avec ses armes et prendre son apparence. C'était d'ailleurs un de nos jeux favoris, que je me fasse passer pour lui auprès des autres Phalangistes. Ce jour là, j'avais été surprise par la rapidité à laquelle il avait récupéré son cristal. De ses dires, c'est grâce à moi, grâce à ce lien d'amitié qui nous liait et c'est là que j'ai remarqué quelque chose. Même si ça n'avait rien à voir avec l'amitié, je créais facilement des liens avec autrui et je pouvais aisément mon comporter comme n'importe qui. Il me fallait bien sûr un temps d'adaptation plus ou moins long mais j'avais cette facilité là qui est d'autant plus remarquable lorsque que je prenais l'apparence de la personne concernée. Même au niveau du style de combat ça m'apportais beaucoup. Puis deux années s'écoulèrent ainsi dans un grand calme sans événement notable. Je n'avais pas eu le droit de partir avant parce que ça faisait partie des règles. اa servait à nous tester et aussi à ne pas nous livrer aux dangers de la vie sans moyen de défense. Lin avait voulu m'attendre pour partir même si nous avions décidé de faire route à part. Maï et moi étions toujours en perpétuel conflit même si nous prenions ça avec plus de recul et d'amusement qu'avant et surtout je n'avais toujours aucune chimère.

      Le temps de partir était venu, les Phalangistes étaient peu connus et c'était volontaire, c'est d'ailleurs l'une des raisons pour laquelle nous faisons presque tous cavalier seul. Il y avait d'autres groupes plus connus et je devais m'approcher de chacun d'eux pour connaître leurs réelles intentions et piller leur savoir. En plus des chimères je partais à la chasse aux maîtres de la keyblade, je m'étais entrainée à la filature mais ma plus grande chasse était aussi ce que je devais empêcher. Mon devoir était de garder le Royaume des Cœurs clos, mon obsession de l'ouvrir. Il me permettrait d'acquérir le savoir ultime et de faire renaitre qui j'ai envie.




Les Questions
Q u e s t i o n s :

    1) Votre personnage est-il capable d’aimer, d’avoir une relation ?

    Bien que cela ne soit pas encore arrivé, elle en est capable oui, que ce soit avec un homme ou une femme.

    2) Si l’esprit de votre personnage s’incarnait en un animal mythologique ou chimérique ou réel (nuances acceptées). Que serait-il ?

    C'est simple, un caméléon


    3) Qu’en est-il de la fidélité et de l’esprit de camaraderie de votre personnage ?

    Marion est fidèle en fonction des personnes.

    4) En vue de votre race, quand pouvez-vous dire que votre personnage a forgé une amitié. Citez quelques unes de vos relations amicales.

    Des amis, c'est possible en effet.



    5) Quelle est la devise de votre personnage ? S'il y en a plusieurs, donnez les toutes.

    "Tout est à portée de celui qui désire."



    6) Vis à vis de votre façon d'écrire, quels sont vos points fort et points faibles?

    Mon point fort? Je pense tout simplement être douée. Pour le point faible je ne sais pas, à vous de voir.



    7) Pourquoi incarner ce personnage ?

    Tu m'en poses de ces questions toi.

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Fiche terminée et il était temps.
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    Bonsoir Marion.

    Alors, commençons de suite. C'est une bonne fiche, j'ai beaucoup aimé ton caractère et ton histoire. Le physique est sans conteste la faiblesse de ta fiche, tout en restant plutôt bon.

    Donc, au niveau du Physique. Il n'est pas assez précis et long pour un Général, mais est plutôt bon, je vais dire Commandant.

    Vient le Caractère. Ce que j'ai préféré dans ta fiche, j'aime beaucoup la personnalité de ton personnage, faite sur les paradoxes. Général.

    Et enfin, l'histoire, c'est long, c'est beau. Et le tout se lit rapidement. Général.

    Cela te fais donc un grade de Général.

    Fiche validée et toute connerie du style.
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