L’eau, ça mouille… Première réflexion douteuse que s’était faite Oakley en entrant dans se monde quelque peu humide. Nageant telle une sirène dans les eaux peu profonde du bord de mer, on pouvait lire sur son visage un certain agacement. Ce n’était pas la première fois qu’elle venait ici, la nage en queue de dauphin rouge n’était donc pas bien étrange. Non, c’est plutôt la tenue qui la dérangeait. Elle avait perdu son chapeau de cowboy et n’avait qu’une paire de coquillage pour cacher ses formes. Même ses tenues d’humaine la couvraient un peu plus… La seule chose qu’elle garda, c’était sa ceinture où reposait son arme. C’est pourquoi, elle se fabriqua discrètement un débardeur d’algue, histoire que toutes les bestioles du coin ne se mettent pas à baver. Elle aurait pu se la péter et faire comme si elle était une déesse des mers mais il y avait bien mieux à faire. En temps que Boss, elle donne plus de mission qu’elle n’en fait, logique. Et donc, c’est toujours elle qui prenait les fonds de tiroir. Ce fond là la plongeait dans un remake de Mobidique. Depuis plusieurs jours, une baleine blanche se fait traquer par un groupe de pécheur sans pitié. Dans le genre, ceux qui fume des gros cigare et qui manque parfois de s’enflammer leur barbe de 20 centimètre. Le genre de gars similaire à des porcs qui croient faire fortune avec la poiscaille. Si on veut vraiment se faire du fric, faite de l’immobilier, les mecs … Enfin soit, fallait se farcir des harponneurs en puissance.
Tout en parcourant l’océan, elle remontait de temps à autre à la surface pour voir si le bateau n’était pas dans les parages. Ses longs cheveux blonds auraient d’habitude prient un air humide habituelle qui pouvait ruiner son charme, mais étonnamment, la poiscaille garde une coupe impeccable. Une main au dessus du front, elle guettait en affichant une petite grimace qui montre bien à quel point elle était concentrée sur son boulot. Sauver une baleine, pourquoi pas ? Elle n’est pas vraiment écolo et pas vraiment fo-folle des bêtes mais le boulot reste le boulot. Sans doute que chez eux, la baleine avait quelque chose de sacré ou une connerie du style. A force de répéter l’action, elle commençait à désespérer mais jamais l’espoir ne se barre jamais. Finalement, elle décida de faire une pause en voyant quelques rochers sortir de l’eau, l’occasion rêver pour une bronzette éclaire. C’est en voulant faire comme dans les vieux clichés de sirène qui se prélasse sur un rocher plat paumé au milieu de l’océan qu’elle entendit un cri retentir dans ce grand vide qu’était l’océan. La Boss se gratta la tête avant de la replonger sous l’eau. Le cri se répéta comme un signal de départ et elle plongea à toute vitesse, nageant, fonçant comme une torpille. Ce cri ressemblant presque à un chant, si ça ce n’était pas une baleine, bordel, rien ne peu l’être. Elle finit par débarquer prés d’une voie entre deux rochers, là où était soigneusement préparer un filet en guise de piège. Et dedans, le colis, rien que ça ! Une énorme baleine blanche qui se débattait lentement dans les filins métallique lançait un regard suppliant à la nouvelle venue qui lui répondit d’un soupir consterné. L’espace d’un instant, elle se demanda si une baleine avait un cerveau, aussi minus qu’il soit, pour être tomber dans un piège si grossier. Quoique, ce géant aussi était minus, comme mammifère marin. Peut-être un jeune qui a perdu sa mère ? Elle s’approcha de la grosse bête, allant lui caresser doucement le bout du nez pour la rassurer.
T’en fait pas, cocotte … Je vais te sortir de là !
La pauvre chose poussa un peu contre sa main, à travers le filet, comme pour chercher son affection. C’est t’y pas mignon ça ? Beaucoup moins en voyant qu’elle avait dansé la Samba avec la mort en forme de quadrillage ! Même hors de la mission, elle n’aurait pas laisser cette pauvre chose ainsi, quand même ? Oakley tira une fois sur le piège et n’insista même pas, c’était mille fois plus tendu qu’un string. Elle avait un gun, pas de couteau, une magie limitée qui ne pouvait pas couper un truc pareil … Elle ne trouva qu’un seul moyen, et encore, pas sur d’être efficace. Elle alla chercher, au fond de son étui, un petit cube métallique, un gadget. Elle appuya dessus et il commença à se développer pour crée un drone un peu moins grand qu’un avant-bras. Sait-on jamais qu’il avait de quoi couper, genre, une scie à métaux ? Mais il n’était pas prévu pour ça, à la base. D’un signe de la tête, la cowgirl ordonna au petit nautiles de voir si il pouvait faire quelque chose. Au même instant, une grosse voix retentit à la surface.
Capitaine ! Capitaine !! Il y a quelque chose dans le piège, il y a quelque chose dans le Piégeuuuh !
Une flèche, celui là. Tellement con qu’il doit tout répéter deux fois pour être sur de se l’entendre dire. La mercenaire savait que c’était les marins en question, elle leva juste les yeux au ciel en se disant que ça allait être trop facile, vu les guignols. Elle caressa quelque seconde la baleine pour la rassurer avant de remonter, laissant faire le petit drone pour la sortir de là. Une fois à la surface, la sirène ne lassa dépasser que le haut du corps pour laisser planer le doutes quelques instant. Juste assez pour ne pas dévoiler sa poitrine, il ne faudrait pas rendre ses gens plus pervers qu’ils ne le sont déjà ! Assurée et prête à en découdre si il le faut, elle posa une main sur l’épaule opposée et commença à tourner l’autre bras pour s’échauffer.
Hé, du bateau !! Rentrez gentiment au port ou je garantis pas votre sécurité !
Les pécheurs s’approchèrent du coté d’Oakley, harpon en main, regardant la séduisante demoiselle avec une certaine incompréhension dans le regard. Puis un autre, plus gros et en effet barbu, écarta toute sa clique pour voir à son tour l’individu qui pensait pouvoir lui donner des ordres. Sans aucun doute, c’était le Capitaine : la figure parfaite du porc bouffie ! Du coté de la femme poisson, un calamar passait justement devant elle et elle ne pu s’empêcher de se préparer pour humilier le gros phacochère.
Capitaine, se ne serait pas … Une Sirène ?
Elle est sexy … Non ?
La ferme, bande d’incapable ! J’en sais assez pour savoir que s’en est une et que l’existence de ces choses reste improuvable. Ramenez moi sa dépouille, on va se faire du blé !
A la seconde où il avait finit, Oakley lâcha le pauvre calamar qu’elle avait tendu comme un élastique. Celui-ci prit la voie des air pour atterrir accrocher sur le visage du gros con qui servait de capitaine sur se navire. Il recula de quelques pas, le bec cloué par les tentacules, alors que la fada de western ricanait d’un air amusé. Comment faire taire un une grande gueule : voila la solution. Mais les mousses, au nombre de deux, surprit par l’intervention, finirent par braquer Oakley. Elle reprit immédiatement son sérieux, le regard du tueur, alors que le premier se décida à appuyer sur la gâchette. Aussi vive que l’éclaire et plus rapide que son ombre, elle dégaina son arme et utilisa sa magie pour imprégner le projectile d’air. Le coup partit comme une rafale, droit sur le harpon propulsé dans sa direction, et grâce au vent, réussit à faire voler la pique de métal en l’air avant qu’elle ne se plante sur le pont du bateau. Un peu plus à droit et ça aurait été bon ! Et pour les sceptiques, tant qu’on a de la magie, un vieux colt peut fonctionner même sous l’eau. Voyez l’utilité d’avoir quelques sorts en réserve ! Soit, le mec qui avait tiré fit une gueule de dégoûté mémorable, alors qu’il se laissa presque tomber à terre tellement il voyait cette tige plantée on ne sait où dans son corps, je vous laisse imaginer. Un sourire en coin apparu sur le visage de la sirène, ce qui lui donna un air sadique quand on l’associait au regard de tueur. Autant dire tout de suite qu’ils étaient foutus…
Le capitaine se débarrassa enfin du calamar et s’empressa de râler sur ses hommes, faisant se ressaisir celui qui n’avait pas encore tirer qui semblait paniquer en voyant l’arme de la jeune femme. A son tour, il voulu tirer mais cela faisait depuis longtemps que la sirène s’était réfugiée sous l’eau. Franchement, ils n’avaient pas d’autres moyens de l’avoir ? Une plongette et les voila donc perdu ? La cowgirl prit son élan pour faire un grand saut hors de l’eau, passant au dessus du bâtiment et prenant gare à bien donner un coup de nageoire durant son salto. Un coup, c’était beaucoup dire, en faite … Il fut à peine éclaboussé. Non, le vrai coup fut quand elle tira dans sa direction, la tête à l’envers, avant de disparaître dans l’eau à nouveau. L’impacte de la balle se fit sur l’arme qui commença à se congeler petit à petit, emprisonnant celle-ci ainsi que ses mains dans une morsure glaciale. Oakley dépassa sa tête à nouveau, fixant le capitaine qui rageait sous ce spectacle désolant.
Vous voyez, les gars … ça sert à rien, même vos proies arrivent à vous avoir !
Elle sourit encore telle une démone prête à en faire voir de toutes les couleurs. L’autre gros lard, lui, soupira en affichant un rictus colérique. Mais finalement, il semblait se résigner et voulu rentrer dans la cabine où il y avait le gouvernail. Un autre marin sortit de la cale, observant avant grand étonnement ses compagnons amochés, à savoir un évanouie et l’autre avec les mains congelées à son harpon.
Capitaine, qu’est-ce qui se passe, ici ?!
La ferme, je te dis, la ferme … On lève l’ancre !
Et c’est ainsi que le phacochère se résigna et du abandonné le petit Mobidique, au grand plaisir de la dauphine. Sa main sortit de l’eau lorsque le navire vira de bord, faisait un signe mou du fouteur de gueule, comme dans un « bye-bye » lent et bien douloureux. Elle attendit un peu pour s’assurer qu’ils ne reviennent pas et se décida à aller voir le baleineau. En regardant au niveau du piège, le filet était déchirer et la bestioles partie depuis longtemps. Le drone en Stand-by, elle s’approcha avant de le désactiver, scrutant le fond des océans si il n’était pas dans les parages. Ce malpoli était partit sans même dire au revoir… Ni même un « merci ». Mais ce n’était pas son affaire, mission accomplit et puis basta. Elle voulait éviter le tapage de nerfs, ça n’en valait pas la peine.
Remontant pour la Xeme fois à la surface, elle s’apprêtait à retourner à Port Royal quand elle vit au loin, dans le soleil couchant, un jet d’eau gigantesque dépassait à l’horizon. Quelque instant après, la baleine sortit une nageoire et semblait lui faire coucou avant de replonger. Bon, ce n’était pas une si mauvaise journée que ça !
Ciao, Cocotte… Fait gaffe aux filets.
Au moins, elle vient de réaliser qu’elle avait sauvé la vie d’un magnifique animal. Qui sait, peut-être se reverront-ils ? En attendant, il lui faut du rhum en quantité, et vite !
Ven 21 Jan 2011 - 23:22Tout en parcourant l’océan, elle remontait de temps à autre à la surface pour voir si le bateau n’était pas dans les parages. Ses longs cheveux blonds auraient d’habitude prient un air humide habituelle qui pouvait ruiner son charme, mais étonnamment, la poiscaille garde une coupe impeccable. Une main au dessus du front, elle guettait en affichant une petite grimace qui montre bien à quel point elle était concentrée sur son boulot. Sauver une baleine, pourquoi pas ? Elle n’est pas vraiment écolo et pas vraiment fo-folle des bêtes mais le boulot reste le boulot. Sans doute que chez eux, la baleine avait quelque chose de sacré ou une connerie du style. A force de répéter l’action, elle commençait à désespérer mais jamais l’espoir ne se barre jamais. Finalement, elle décida de faire une pause en voyant quelques rochers sortir de l’eau, l’occasion rêver pour une bronzette éclaire. C’est en voulant faire comme dans les vieux clichés de sirène qui se prélasse sur un rocher plat paumé au milieu de l’océan qu’elle entendit un cri retentir dans ce grand vide qu’était l’océan. La Boss se gratta la tête avant de la replonger sous l’eau. Le cri se répéta comme un signal de départ et elle plongea à toute vitesse, nageant, fonçant comme une torpille. Ce cri ressemblant presque à un chant, si ça ce n’était pas une baleine, bordel, rien ne peu l’être. Elle finit par débarquer prés d’une voie entre deux rochers, là où était soigneusement préparer un filet en guise de piège. Et dedans, le colis, rien que ça ! Une énorme baleine blanche qui se débattait lentement dans les filins métallique lançait un regard suppliant à la nouvelle venue qui lui répondit d’un soupir consterné. L’espace d’un instant, elle se demanda si une baleine avait un cerveau, aussi minus qu’il soit, pour être tomber dans un piège si grossier. Quoique, ce géant aussi était minus, comme mammifère marin. Peut-être un jeune qui a perdu sa mère ? Elle s’approcha de la grosse bête, allant lui caresser doucement le bout du nez pour la rassurer.
T’en fait pas, cocotte … Je vais te sortir de là !
La pauvre chose poussa un peu contre sa main, à travers le filet, comme pour chercher son affection. C’est t’y pas mignon ça ? Beaucoup moins en voyant qu’elle avait dansé la Samba avec la mort en forme de quadrillage ! Même hors de la mission, elle n’aurait pas laisser cette pauvre chose ainsi, quand même ? Oakley tira une fois sur le piège et n’insista même pas, c’était mille fois plus tendu qu’un string. Elle avait un gun, pas de couteau, une magie limitée qui ne pouvait pas couper un truc pareil … Elle ne trouva qu’un seul moyen, et encore, pas sur d’être efficace. Elle alla chercher, au fond de son étui, un petit cube métallique, un gadget. Elle appuya dessus et il commença à se développer pour crée un drone un peu moins grand qu’un avant-bras. Sait-on jamais qu’il avait de quoi couper, genre, une scie à métaux ? Mais il n’était pas prévu pour ça, à la base. D’un signe de la tête, la cowgirl ordonna au petit nautiles de voir si il pouvait faire quelque chose. Au même instant, une grosse voix retentit à la surface.
Capitaine ! Capitaine !! Il y a quelque chose dans le piège, il y a quelque chose dans le Piégeuuuh !
Une flèche, celui là. Tellement con qu’il doit tout répéter deux fois pour être sur de se l’entendre dire. La mercenaire savait que c’était les marins en question, elle leva juste les yeux au ciel en se disant que ça allait être trop facile, vu les guignols. Elle caressa quelque seconde la baleine pour la rassurer avant de remonter, laissant faire le petit drone pour la sortir de là. Une fois à la surface, la sirène ne lassa dépasser que le haut du corps pour laisser planer le doutes quelques instant. Juste assez pour ne pas dévoiler sa poitrine, il ne faudrait pas rendre ses gens plus pervers qu’ils ne le sont déjà ! Assurée et prête à en découdre si il le faut, elle posa une main sur l’épaule opposée et commença à tourner l’autre bras pour s’échauffer.
Hé, du bateau !! Rentrez gentiment au port ou je garantis pas votre sécurité !
Les pécheurs s’approchèrent du coté d’Oakley, harpon en main, regardant la séduisante demoiselle avec une certaine incompréhension dans le regard. Puis un autre, plus gros et en effet barbu, écarta toute sa clique pour voir à son tour l’individu qui pensait pouvoir lui donner des ordres. Sans aucun doute, c’était le Capitaine : la figure parfaite du porc bouffie ! Du coté de la femme poisson, un calamar passait justement devant elle et elle ne pu s’empêcher de se préparer pour humilier le gros phacochère.
Capitaine, se ne serait pas … Une Sirène ?
Elle est sexy … Non ?
La ferme, bande d’incapable ! J’en sais assez pour savoir que s’en est une et que l’existence de ces choses reste improuvable. Ramenez moi sa dépouille, on va se faire du blé !
A la seconde où il avait finit, Oakley lâcha le pauvre calamar qu’elle avait tendu comme un élastique. Celui-ci prit la voie des air pour atterrir accrocher sur le visage du gros con qui servait de capitaine sur se navire. Il recula de quelques pas, le bec cloué par les tentacules, alors que la fada de western ricanait d’un air amusé. Comment faire taire un une grande gueule : voila la solution. Mais les mousses, au nombre de deux, surprit par l’intervention, finirent par braquer Oakley. Elle reprit immédiatement son sérieux, le regard du tueur, alors que le premier se décida à appuyer sur la gâchette. Aussi vive que l’éclaire et plus rapide que son ombre, elle dégaina son arme et utilisa sa magie pour imprégner le projectile d’air. Le coup partit comme une rafale, droit sur le harpon propulsé dans sa direction, et grâce au vent, réussit à faire voler la pique de métal en l’air avant qu’elle ne se plante sur le pont du bateau. Un peu plus à droit et ça aurait été bon ! Et pour les sceptiques, tant qu’on a de la magie, un vieux colt peut fonctionner même sous l’eau. Voyez l’utilité d’avoir quelques sorts en réserve ! Soit, le mec qui avait tiré fit une gueule de dégoûté mémorable, alors qu’il se laissa presque tomber à terre tellement il voyait cette tige plantée on ne sait où dans son corps, je vous laisse imaginer. Un sourire en coin apparu sur le visage de la sirène, ce qui lui donna un air sadique quand on l’associait au regard de tueur. Autant dire tout de suite qu’ils étaient foutus…
Le capitaine se débarrassa enfin du calamar et s’empressa de râler sur ses hommes, faisant se ressaisir celui qui n’avait pas encore tirer qui semblait paniquer en voyant l’arme de la jeune femme. A son tour, il voulu tirer mais cela faisait depuis longtemps que la sirène s’était réfugiée sous l’eau. Franchement, ils n’avaient pas d’autres moyens de l’avoir ? Une plongette et les voila donc perdu ? La cowgirl prit son élan pour faire un grand saut hors de l’eau, passant au dessus du bâtiment et prenant gare à bien donner un coup de nageoire durant son salto. Un coup, c’était beaucoup dire, en faite … Il fut à peine éclaboussé. Non, le vrai coup fut quand elle tira dans sa direction, la tête à l’envers, avant de disparaître dans l’eau à nouveau. L’impacte de la balle se fit sur l’arme qui commença à se congeler petit à petit, emprisonnant celle-ci ainsi que ses mains dans une morsure glaciale. Oakley dépassa sa tête à nouveau, fixant le capitaine qui rageait sous ce spectacle désolant.
Vous voyez, les gars … ça sert à rien, même vos proies arrivent à vous avoir !
Elle sourit encore telle une démone prête à en faire voir de toutes les couleurs. L’autre gros lard, lui, soupira en affichant un rictus colérique. Mais finalement, il semblait se résigner et voulu rentrer dans la cabine où il y avait le gouvernail. Un autre marin sortit de la cale, observant avant grand étonnement ses compagnons amochés, à savoir un évanouie et l’autre avec les mains congelées à son harpon.
Capitaine, qu’est-ce qui se passe, ici ?!
La ferme, je te dis, la ferme … On lève l’ancre !
Et c’est ainsi que le phacochère se résigna et du abandonné le petit Mobidique, au grand plaisir de la dauphine. Sa main sortit de l’eau lorsque le navire vira de bord, faisait un signe mou du fouteur de gueule, comme dans un « bye-bye » lent et bien douloureux. Elle attendit un peu pour s’assurer qu’ils ne reviennent pas et se décida à aller voir le baleineau. En regardant au niveau du piège, le filet était déchirer et la bestioles partie depuis longtemps. Le drone en Stand-by, elle s’approcha avant de le désactiver, scrutant le fond des océans si il n’était pas dans les parages. Ce malpoli était partit sans même dire au revoir… Ni même un « merci ». Mais ce n’était pas son affaire, mission accomplit et puis basta. Elle voulait éviter le tapage de nerfs, ça n’en valait pas la peine.
Remontant pour la Xeme fois à la surface, elle s’apprêtait à retourner à Port Royal quand elle vit au loin, dans le soleil couchant, un jet d’eau gigantesque dépassait à l’horizon. Quelque instant après, la baleine sortit une nageoire et semblait lui faire coucou avant de replonger. Bon, ce n’était pas une si mauvaise journée que ça !
Ciao, Cocotte… Fait gaffe aux filets.
Au moins, elle vient de réaliser qu’elle avait sauvé la vie d’un magnifique animal. Qui sait, peut-être se reverront-ils ? En attendant, il lui faut du rhum en quantité, et vite !