Déimos, la terreur. Szp8Déimos, la terreur. 4kdkDéimos, la terreur. 4kdk
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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Présentation de Déimos

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    Identité

      N o m : C'était inutile, chez moi.
      P r é n o m : Déimos, littéralement terreur.
      S u r n o m : La Terreur.
      Â g e : Âgé, mais toujours aussi jeune.
      C a m p : En errance entre les mondes.
      M o n d e d' o r i g i n e : Colisée de l'Olympe.
      R a c e : Ancien demi-dieu; simple humain.


    Descriptions
    P h y s i q u e :
      Déimos a l’apparence d’un demi-dieu; le physique de l’emploi. Aux premières vues, on remarque assurément sa carrure : épaules singulièrement larges, des bras ayant une circonférence inimaginable, un corps marqué par les expériences, comme en témoignent ses multiples cicatrices et plaies. Mais, qu’en est-il du reste de son corps? Lorsque l’on surpasse sa structure physique, on se rend compte à quel point son visage en dit long sur sa personnalité. Le visage de Déimos est dur, sévère, à faire frissonner. Des traits profonds et affectés par le temps et le sang, des yeux embrasés par des flammes ébène, un regard perçant et ô combien effrayant, des lèvres grossières reflétant toute sa virilité, un menton aussi large que ses épaules agrémenté d’une barbe noire, une tâche de naissance écarlate recouvrant près de la moitié de la superficie de son visage – tâche qui lui a d’ailleurs valu un emprisonnement –, et les cheveux typiques d’un aventurier, logiquement dans les mêmes nuances que sa barbe et que ses yeux… Voilà ce qui caractérise réellement Déimos, et voilà ce qui permet de le différencier des autres. Sa carrure, on peut la retrouver partout dans l’Olympe, et même fréquemment sur les terres des mortels. Mais des traits aussi sévères que la terreur, on e en retrouve que très rarement. La prochaine que vous l’observerez, prenez à présent le temps de le dévisager (de façon amicale), car son regard est le reflet d’un passé ardu, d’un passé difficile, d’un passé perturbé…

      Mais la peau, la chair et les os ne font pas d’un homme un homme : les vêtements permettent aussi de distinguer des milliers d’autres. En tout temps, il porte une épaulière droitière aussi énorme que résistante, épaulière d’ailleurs ornée d’un crâne de bélier, symbolisant toute sa ténacité au combat. Ses deux avant-bras sont également protégés par des plaques de métal vermillon et par des chaînes rouillées par le temps, non seulement nécessaires pour sa sécurité, mais également pour se défendre. Pour recouvrir sa virilité, il porte une interminable ceinture, bouclée d’un symbole similaire à celui de son épaulière. Cette ceinture est impérative, puisqu’elle retient une cuirasse écarlate et dorée, lui assurant dans plusieurs la vie sauve. Derrière tout cet accoutrement, il est souvent revêtu d’un ignoble morceau de tissu, jadis aussi lactescent que la neige, mais à présent aussi sombre et noir que la voûte céleste affectée par un orage.

    S t y l e d e c o m b a t :
      « Dans l’obscurité d’encre des volcans de l’Olympe, une silhouette animale fendit l’éther. La créature, semblable à un lion ailé, se précipita aussitôt sur Déimos, comme si son plan avait été préparé il y a bien longtemps. La terreur, ayant des réflexes inégalables, avait déjà anticipé l’offensive de son ennemi : il était déjà prêt à parer toutes éventualités, et ainsi mettre à mort ce griffon. Ainsi, le s’enclencha, alors qu’un éclair fracassait les teintes azurées de la voûte céleste. Déimos, comme à l’accoutumée, n’attaqua pas directement son adversaire, il entendit plutôt que celle-ci s’affaiblisse avant de s’élancer dans la gueule du loup. Il encaissait les coups avec une telle résistance que la scène semblait irréelle : le lion ailé martelait Déimos de dizaines de coups de patte à la minute, mais la terreur ne paraissait rien prendre en compte. Tout ce que l’on pouvait percevoir, c’étaient de très légères plaies ouvertes apparaître sur son corps, mais aucun gémissement n’eut été entendue à ce moment-là. Alors que la créature animale commençait à s’épuiser, Déimos profita de cet instant de pouvoir pour l’abattre une bonne fois pour toutes.

      Aussitôt, il dégaine un interminable fouet de son imposante ceinture. Son arme, semblant inoffensif jusqu’à présent, s’illumina curieusement : on aurait dit qu’une énergie magique la recouvrait et la protégeait contre le bris. Ainsi, Déimos flagella le griffon à multiples reprises. Même si le lion ailé continuait de s’épuiser, cela n’allait pas le mettre hors-combat. Un éclair de génie lui vint à l’esprit – jeu de mots très facile, certes –, et engendra plusieurs éclairs sous forme plasmatiques, qui foudroyèrent avec violence son opposant. La créature animale se sentait soudainement très faible, et rugit une dernière fois avant de sombrer et ne plus jamais se réveiller. La terreur avait triomphé, une fois de plus. »

      De fait, pour combattre, Déimos a concentré ses entraînements sur la défensive. Il n’attaque que très rarement, ou du moins lorsque l’ennemi est assez affaibli. Son psychisme est plus ou moins développé, mais l’améliorer fait partie de ses futurs plans. Son talent en magie est certes un peu ridicule, mais ses sorts de foudre lui suffisent largement. Pour ce qui sont de sa dextérité et de sa rapidité, la terreur n’est pas dut out expérimentée. En cas de course ou de culbutes aériennes, elle peut perdre facilement le combat. Sa force est plus ou moins élevée, mais cela ne lui importe peu : tout ce que Déimos désire, c’est de pouvoir flageller ses ennemis. Finalement, il souhaite improuver sa symbiose (même si Odin lui est très utile), notamment pour contrer son manque incroyable de vitesse, d’agilité et de dextérité lors de ses multiples combats.


    C a r a c t è r e :
      Rancunier, persévérant, difficile d’approche.

      Tout la mentalité, la psychologie et le caractère de Déimos repose sur le temps. Alors que selon lui, le temps va bien arranger les choses un jour ou l’autre, il doit agir et endure les blessures et le sang. Le temps est quelque chose de précieux, comme un diamant qui se désintègre au fur et à mesure que le présent se change en passé. Cela lui prend en général beaucoup de temps pour pardonner, pour expier les fautes d’un autre, et énormément de temps à quiconque pour pouvoir lui parler comme un réel ami, un frère de cœur. Ah! le temps… La seule chose que les hommes essaient de tuer et qui finit par les tuer…

      Déimos est rancunier. Il ne pardonne que très rarement les fautes, alors que lui-même en cause à profusion tous les jours. Il ne se sent bien que s’il venge ce que les autres lui ont fait, même si ces gens étaient jadis chers à ses yeux. Ç’a été le cas de Kratos, et de beaucoup de ses compagnons lorsqu’il était plus jeune. Dans la même optique, pour lui, le monde n’est doté qu’une seule vision des choses : la sienne. Il défend continuellement ses convictions, même si parfois il oublie ce qu’il essaie de faire faire valoir. Son point de vue à lui, il est idéal, parfait, et celui des autres est morne et irréel. De fait, ce trait de caractère fait en sorte qu’il appréhende la défaite dans toutes situations, qu’elle soit en combat ou en paroles. Il désire triompher, vaincre, se battre et remporter tous les litiges, mais si ce rêve est parfois bien loin de la réalité. Lorsqu’il perd, son orgueil déjà surdimensionné en prend un énorme coup, et sa dignité par le fait-même. Lors de ses occasions, aussi fréquentes soient-elles, la fureur du guerrier, une sorte de folie meurtrière, s’empare de lui et il se met à frapper tout ce qui bouge sur son passage, et même tout ce qui ne bouge pas.

      Persévérant, c’est bien la seule valeur qu’il ait retenu de son père, roi de l’Olympe. Dans toutes les circonstances, Déimos n’abandonne pas avant d’avoir tout essayé, et même plus. Il pourrait traverser des mers de lave, abattre des centaines de sans-cœurs d’un seul coup, vaincre l’Organisation XIII en entier (mouhahaha), mais il ne clora point l’affaire avant d’avoir tenté le tout pour le tout. Ce trait de caractère se rapporte également à sa velléité d’agir, à son désir de vouloir aller toujours beaucoup plus loin.

      Finalement, il est généralement très difficile d’approche. Avec tous les événements qu’il a vécus durant son enfance et le début de sa vie adulte, il a maintenant beaucoup de difficulté à distinguer la vérité du mensonge. Cette crédulité et cette naïveté font en sorte qu’il ne fait pas confiance à quiconque avant d’être sûr et certain qu’il est fidèle, loyal et honnête. En soit, Déimos n’est pas un homme solitaire, mais l’histoire de Kratos, d’Arès de Thanatos et de la prophétie l’a drôlement bouleversé (cf : histoire). Néanmoins, lorsqu’il a fait confiance à quelqu’un, on dit de Déimos qu’il est intense dans ses relations : il rédige même parfois des édits pour assurer la fidélité de ses compagnons… Cinglé, peut-être? Absolument pas!

      Bref, Déimos est un homme rancunier, qui se donne corps et âmes dans les projets qu’il entreprend et qui a de la difficulté à faire confiance, faute des événements du passé.


    G r a d e v i s é :
      J'ai travaillé fort pour cette fiche, je dois vous l'avouer. Néanmoins, j'accepterai sans contester le rang qu'on m'attribuera, bien que je vise de grandes ambitions, soient général ou commandant.

    H i s t o i r e :
      Nota bene : Dans l’histoire, l’Olympe représente le ciel du Colisée, donc la maison des Dieux.

      « Déimos, fils indigne de Zeus et de Callisto… »

      PROLOGUE I : Espoirs & corruption.

      Déimos, littéralement terreur, naquit en plein cœur de l’Olympe, la cité des dieux. Étant le fils de Zeus, roi de l’Olympe et de Callisto, nymphe d’une beauté inégalable, son enfance fut inexorablement plutôt aisée. Sous l’œil charitable et attentif de sa mère, Déimos passa les premières années de sa vie en compagnie de son grand frère, Kratos. Ensemble, ils vécurent toutes leurs premières expériences, du premier combat jusqu’aux premiers amours. Tous ceux qu’ils connaissaient les voyaient comme des inséparables, des êtres liés non seulement par le sang, mais également par les pensées et par le cœur. Les moments où ils devaient se quitter l’un l’autre étaient rares, mais ô combien atroces. Ayant les mêmes intérêts et les mêmes envies, tous deux rêvaient un jour de joindre les rangs de l’armée de l’Olympe. Comme Kratos était plus vieux que son frère, c’était à lui que revenait le travail d’enseigner les filons de la vie à Déimos. Ce dernier acquit toutes ses connaissances actuelles grâce à lui : le respect, le savoir, la dignité, la solidarité, la fraternité, le combat, et même des bases en magie. Ainsi le temps s’écoulait, mais les deux demi-dieux n’en portaient guère attention. Les guerres pouvaient faire rage, les tempêtes pouvaient bien ravager la cité comme elles le voulaient, le sang pouvait couler à flots, mais pourtant, rien de tout ça n’était important aux yeux de chacun. Pour Déimos et son frère Kratos, l’important dans la vie était de vivre ensemble, solidaire l’un envers l’autre.

      Mais malheureusement, les choses ne se passèrent pas tout à fait comme prévu. Un jour, à travers toute la cité de l’Olympe, une prophétie, des rumeurs sordides, attirait l’attention de tous les habitants. Selon cet augure, un guerrier cupide, physiquement caractérisé par une tâche énorme sur le corps allait causer la perte de plusieurs innocents, voire même de toute la cité divine. Arès le dieu de la guerre, du haut de son trône, croyait avec ardeur que Déimos était l’acteur des dires de l’Oracle. Aussi rusé que puissant, il engendra toute une armée de sans-cœurs pour occuper les Olympiens pendant qu’il mettait son stratagème en action. Kratos et Déimos, insoucieux de tout ce qui se déroulait un peu plus loin, s’entraînaient comme à l’habitude, pour améliorer leurs facultés physiques. Aussitôt, la divinité de la guerre se précipita aux côtés de Déimos et le captura sans ne plus tarder. Kratos, médusé par les événements, voulut empêcher ce qui se déroulait devant ses yeux, n’eut guère le temps de réagir : son frère se dissipa aussitôt dans le brouillard…

      Arès apporta Déimos contre son gré à Thanatos dans le domaine de la mort, dans le seul but de l’enfermer pour qu’il n’exécute pas ladite prophétie. Lié par des racines solides et sous l’œil affuté du démon de la Mort, Déimos resta ainsi suspendu dans les airs pendant plusieurs années, en espérant avec espoir – et cette expression n’est pas considérée comme un pléonasme –, que son frère vienne le sauver. Mais toutes ses attentes furent réduites à néant : il passa près de dix ans à souffrir...

      Le jour convoité vint enfin. Kratos, après avoir éliminé Thanatos, libéra son frère de l’emprise des racines qui le retenaient. Mais Déimos ne remercia pas son sauveur. Au contraire, la rage et la rancune s’étaient emparées de lui. Kratos aurait du venir à son secours bien plus tôt, et Déimos considérait cette attente comme une preuve de l’égoïsme de son frère. Une altercation ensanglantée s’ensuivit, mais Kratos était beaucoup plus puissant que Déimos, qui s’écroula promptement sur le sol froid des lieux, envahi par l’épuisement. Kratos, furieux par l’attitude de son frère mais pardonnant le tout, traversa tout l’Olympe et propulsa le corps de Déimos dans les profondeurs d’une fosse commune, en espérant libérer l’âme de ce dernier. Le croyant trépassé, il quitta les lieux, mélancolique et nostalgique. Mais l’existence de Déimos n’était pas terminée, et loin de là. Un guerrier aussi assidu que lui ne se laissait pas abattre aussi facilement…

      ***
      « … Tu es condamné à mortalité à perpétuité pour tentative de meurtre et trahison… »

      PROLOGUE II : Frères de sang.

      Déimos, toujours aussi furieux contre son frère, s’encloîtra dans un bâtiment isolé de l’Olympe pendant des semaines, élaborant ainsi une éventuelle stratégie afin de se venger de son frère. Le temps avait passé, et il aurait probablement déjà du pardonner Kratos, mais sa rancœur était telle qu’il ne parvint pas à oublier le manque de réaction de son jadis inséparable. Ainsi, vivant comme un ermite, il préparait tout avec précision, pour éviter que son plan ne se réduise à néant. Il avait prévu quatre options alternatives, une dizaine de façons différentes de tuer Kratos selon sa position et avait même fait forgé certaines armes pour ses fins meurtrières. Ainsi, alors que le premier mois après son « trépas » vivait ses dernières heures, Déimos était enfin prêt à mettre sa stratégie à exécution. Qui aurait cru qu’un jour, les deux inséparables allaient être divisés par quiconque? Qui aurait cru qu’un jour, l’un des deux aurait élaboré pendant des jours entiers des plans pour éliminer l’autre de la surface de l’Olympe? Personne n’avait pensé à toutes ses éventualités, pas même Déimos, qui, habité par la rage, se dirigeait déjà vers l’endroit où se trouvait Kratos.

      Selon des sources – parce que oui, il avait même des contacts pour localiser son frère –, Kratos était actuellement en mission dans le Colisée de l’Olympe : un entraînement avec un certain Phil’, un satyre. Sans ne plus attendre davantage, Déimos se dirigea vers l’arène et avec une discrétion irréprochable, il traversa tous les gradins jusqu’à atteindre une distance favorable avec son ex-inséparable. Ce dernier combattait un trio de chimères, ces créatures légendaires à faire frémir même les plus téméraires. La terreur, ainsi surnommé par son père lorsqu’il était jeune, l’observait avec une telle avidité et une telle faim, comme une meute de loups devant une unique pièce de viande. Les secondes s’écoulaient comme des minutes, les minutes comme des heures, et les heures comme des jours entiers, mais Déimos désirait attendre le moment le plus opportun pour tuer une fois pour toutes celui qui l’a trahi des années plus tôt. Alors que Kratos venait d’abattre la dernière chimère, Déimos s’élança dans la gueule du loup, chaîne à la main.

      - Kratos, je n’oublierai jamais ce que tu as fait…

      Déimos se retourna. Éberlué, il parvint à prononcer difficilement quelques mots :

      - Déimos, mais tu… Viens dans mes bras mon frère!

      Déimos voulut décliner l’offre, mais se mit à réfléchir quelques instants. S’il jouait un peu la comédie, il deviendrait plus facile de tuer son frère, et ainsi éviter les potentiels soucis. Ainsi, la terreur se mit à sourire à pleines dents, un rictus un peu sadique mais ô combien convivial. Il se précipita aux côtés de son frère et le serra pendant plusieurs secondes dans ses bras. Il s’exclama d’un ton faussement béat :

      - Mon frère! Je suis désolé pour ce que j’ai fait… C’est la fureur qui s’est emparée de moi.

      - Tu es pardonné Déimos. Ne t’inquiète pas. Retournons voir mère : ton trépas l’a complètement bouleversé.

      - Moi, j’irai voir mère. Toi, tu resteras ici.

      - Que veux-tu dire par là?

      - Je ne te pardonnerai jamais pour ce que tu as fait. Je suis désolé, mon frère. Mais tu m’as trahi.

      La terreur serra encore plus fort Kratos dans ses bras et dans un geste preste, il empoigna son poignard et transperça le dos de son ex-inséparable. Kratos, ne s’attendant pas à cela, s’écroula violemment sur le sol avant de se relever et d’entamer un deuxième combat fraternel (que dans le sens propre). Le sang coulait à flots dans les deux côtés, mais encore une fois, Kratos avait largement le dessus. Alors que Déimos avait passé les dernières semaines devant une table et une plume, son frère avait continué son entraînement intensif, ce qui lui octroyait une plus grande facilité au combat. Ainsi, la bataille durant au moins une demi-heure, alors que les deux êtres s’affaiblissaient à vue d’œil. Les coups s’envolaient dans tous les sens, les chaînes s’entrechoquaient à toutes les secondes et le liquide vital recouvrait maintenant le sable du Colisée de l’Olympe. Le litige se perpétua ainsi jusqu’à ce que Déimos faille pour la seconde fois. Orgueilleux de nature, il tenta de se relever, mais en vain. Avant de sombrer dans les bras de Morphée, il soupira :

      - Tu n’en as pas fini avec moi, cher frère.

      - Tu es pitoyable, Déimos. J’ai tenté de te sauver pendant toutes ses années, mais les circonstances faisaient continuellement en sorte que le sauvetage se repoussait dans le temps.

      - Ces excuses ne fonctionnent pas avec moi. Tu aurais du… Moi, j’aurais tout fait pour toi!

      - Tu crois que je n’ai pas essayé? Tu crois que je suis resté sans ne rien faire durant 10 ans? Je t’ai cherché partout dans l’Olympe et dans les contrées divines les plus éloignées, mais je ne t’ai pas trouvé.

      - Je.. Kratos, tu mens… Tu…

      - Déimos, écoute-moi et ne m’interromps plus. Tu ne sais pas à quel point tu m’as manqué pendant tout ce temps… Tu ne sais même pas à quel point j’aurais eu besoin de toi pour affronter tout ce que la vie m’a apporté de mal. Tu ne sais même pas à quel point je désirais ton retour. Tu es égoïste, Déimos. Tu ne penses qu’à ta petite personne. Dis-moi pourquoi tu ne m’as pas laissé ma chance de m’expliquer avant de m’agresser de nouveau? Je croyais qu’on était inséparable. Mais tu sais quoi Déimos? Malgré tout, je te pardonne, moi. Malgré tout ce que tu as pu faire de mal...

      Déimos voulut rétorquer, mais il perdit conscience aussitôt. Kratos, quant à lui, resta planté plusieurs minutes devant le corps inerte de son frère, à l’observer. Contre lui-même, il pensa qu’il serait préférable de le livrer à la justice, pour qu’il apprenne de toutes ses erreurs, ce qu’il fit en portant son corps dans l’Olympe. Une fois réveille, il se trouvait déjà sur le siège de son procès, à recevoir tous les chefs d’accusation, à tenter de se défendre avec des arguments ne tenant pas la route, mais en vain. Il fut condamné.

      * * *
      « Tu as à présent une heure pour faire tes adieux. Mais ne t’attends pas à des sanglots ni de regrets, car ce que tu as fait est difficilement pardonnable. Le sablier est retourné. »

      PROLOGUE III : Le début de la fin

      Son premier réflexe avait été de se diriger vers la résidence de sa mère, Callisto. Dès qu’il pénétra dans la maison familiale, un sentiment de nostalgie et de regrets s’empara de toute son âme. Il revoyait dans sa tête toute son enfance, en compagnie de Kratos, Callisto, et même parfois Zeus. Il pouvait clairement voir son premier combat contre un loup de la forêt, ses premières blessures, ses premiers amours… À présent, ressentait-il un peu de regrets pour tout ce qu’il avait fait à l’égard de son frère? Il n’en avait aucune idée. Son cœur était en lui-même bouleversé : Il était à la fois soulagé, frustré, ô combien triste, nostalgique et délesté d’un poids énorme. Mais partir de sa contrée natale ne le rendait pas tout à fait joyeux, car cela signifiait également quitter tous les êtres qu’il a côtoyés pendant toutes ces années. La pire sentence dans cette histoire n’était pas le fait qu’il soit condamné à mortalité à perpétuité (donc d’errer en tant que mortel dans les mondes des mortels) – bien que ça l’affectait énormément de perdre la plupart de ses capacités –, mais bien d’abandonner sa mère Callisto. Même s’il avait passé la majeure partie de sa vie aux côtés de Kratos ou de Thanatos, les instants passés auprès de sa génitrice étaient inoubliables. Et c’était pour cette raison que Déimos choisit de faire ses adieux à sa mère avant tous les autres (si le rejet n’est pas d’option).

      - Mère, les sables du temps s’écoulent à une vitesse incroyable, et je vais devoir quitter Olympe très bientôt.

      Callisto ne répondit pas, elle se contenta que de fixer avec ardeur le sol de la résidence. Peut-être ressentait-elle une certaine honte face à ce que son fils avait fait à son autre enfant? Ou peut-être était-elle trop rancunière pour accepter des excuses, oublier le passé et ainsi pardonner à Déimos. Ce dernier, n’ayant plus réellement de temps, perpétua la « discussion » sans ne plus attendre une seconde de plus :

      - Je suis désolé pour tout ce que j’ai fait… J’ai récemm… --

      La mère de Déimos interrompit celui-ci en l’étreignant plusieurs secondes dans ses bras. Bien évidemment, le réflexe maternel fut de se mettre à sangloter lourdement. La terreur voulut la consoler en bonne et due forme, mais au moment où il voulut parler, Callisto l’interrompit de nouveau :

      - Mon fils, mon cœur, je t’ai déjà pardonné. Mais ce n’est pas à moi que tu dois faire toutes ses excuses, c’est à ton frère. Mais ne va pas voir ton père, il ne s’est pas encore remis des événements.

      Une larme perla sur la joue de Déimos, qui en opposition aux dires de sa mère, se dirigea aussitôt vers la salle du trône de son géniteur. Malgré tout ce qui s’était passé, il devait absolument le saluer avant de partir pour probablement ne plus jamais revoir sa famille. D’un pas rapide et décidé, mais le cœur fou, la terreur chemina donc toute la résidence jusqu’à atteindre le trône de l’Olympe, où était assis presque trop majestueusement Zeus. Quand ce dernier vit son fils pénétrer dans la pièce, ses yeux s’embrasèrent et ses poings se resserrent. Il ordonna aux gardes de faire partir Déimos, mais ce dernier parvint à esquiver les attaques des surveillants. La terreur tenait réellement à faire ses adieux à son père. D’un ton un peu teinté par la honte et par les regrets, d’une voix grave mais ô combien timide, Déimos s’élança donc :

      - Père, je tiens à m’excuser pour ce que j’ai fait. Kratos m’a bien fait comprendre que… --

      - Déimos, va-t-en. Mon orgueil de père est déjà trop affecté. Je veux que tu partes immédiatement.

      - Mais père, laissez-moi au moins une chance de vous expliquer les circonstances!

      - Il y a des circonstances compréhensibles à vouloir assassiner son frère? Il y a des circonstances compréhensibles à vouloir l’abattre à deux reprises plutôt qu’une? Je ne crois pas, Déimos. Tu es la honte de la famille, tu es indigne de ce patronyme. Maintenant, je te demande pour la dernière fois de t'en aller. J’ordonne, j’exige que tu quittes les lieux maintenant!

      - - Je… --

      - Déimos, père a dit de dégager.

      Kratos pénétra dans la salle du trône, regard aussi enflammé que celui de son père.

      - Kratos, mais que fais-tu ici?

      Se rendant compte que sa question était ridicule, Déimos renchérit :

      - Mais mon frère, explique à père que je dois être pardonné avant de quitter l’Olympe…

      - Ça prendra plus que des excuses et des explications pour faire comprendre à père que tu désires être pardonné. Tu devras faire tes preuves pour regagner notre confiance perdue, comme si tu recommençais ta vie. Maintenant, va-t-en, je t’en supplie. La rencontre est officiellement terminée. Reviens-nous voir quand tu seras digne de notre famille, quand tu jugeras que tes erreurs seront expiées.

      Déimos voulut rétorquer, mais se résigna à quitter les lieux définitivement. Entretemps, plus des trois quarts du temps alloué à ses adieux faisaient maintenant partie du passé. Il ne lui restait donc que quinze minutes pour prendre ses effets personnels et se diriger jusqu’à l’accès vers les mondes des mortels. De l’autre côté, il ne savait pas du tout ce qu’il allait se dérouler. Il avait entendu parler à travers les branches d’une guerre terrible entre êtres de la lumière et sans-cœurs, d’un combat sans merci contre des Similis, des histoires à couper le souffle dans des lieux à faire rêver. Mais de l’autre côté de la porte, ça n’annonçait pas pour autant un paradis terrestre, mais uniquement une seconde vie. Parce que dès qu’il allait franchir le seuil de l’Olympe, il allait se retrouver avec de nouveaux compagnons, de nouvelles capacités, une nouvelle apparence peut-être… et perdre par le fait-même tous les êtres qu’il considérait comme important à ses yeux. Il chemina donc jusqu’à sa chambre et déposa dans ses valises une longue corde illuminée semblable à un fouet, des vêtements les plus barbares les uns que les autres et une amulette de chance que son frère Kratos lui avait donné lors d’une mission tout près des volcans de la cité de l’Olympe. Il était finalement prêt à traverser la porte qui menait vers le bas-monde, vers la terre des mortels. Qu’adviendrait-il?

      * * *
      « Adieu, Déimos. »

      ACTE I : Ex nihilo

      Lorsqu’il franchit le seuil (suite en RP)…


    Les Questions
    Q u e s t i o n s :

      1) Votre personnage est-il capable d’aimer, d’avoir une relation ?
      Probablement, mais Déimos n'en a jamais eu l'occasion.
      2) Si l’esprit de votre personnage s’incarnait en un animal mythologique ou chimérique ou réel (nuances acceptées). Que serait-il ?
      Un ours pour sa résistance.
      3) Qu’en est-il de la fidélité et de l’esprit de camaraderie de votre personnage ?
      Lorsque quelqu'un lui est cher, sa fidélité est sans fin. Mais par les temps qui courent, c'est plutôt rare...
      4) En vue de votre race, quand pouvez-vous dire que votre personnage a forgé une amitié. Citez quelques unes de vos relations amicales.
      Kratos, son frère. Mais à présent, il est seul dans une nouvelle vie.
      5) Quelle est la devise de votre personnage ? S'il y en a plusieurs, donnez les toutes.
      « L'effort est la clef du succès. »'
      6) D’un point de vue objectif, qu’est-ce qui vous semble être votre point fort, votre point faible ?
      La Bête et le Roi Mickey peuvent vous en dire long sur le sujet...
      7) Pourquoi incarner ce personnage ?
      Parce qu'il est classe, pour son mystère et parce que je sens qu'il m'inspire.

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    Bon alors, puisque j'ai lu la fiche, autant donner mon avis non ? ^o^

    Déjà, je n'ai absolument aucune idée de si cette histoire, et donc la relation entre Kratos et Déimos, est ressemblante à celle de God of War, pour la simple raison que je ne connais que quelques passages du jeu pour avoir brièvement regardé mon frère y jouer. En gros, pour moi, ce jeu est sanglant, Kratos est brutal, mais l'image est belle et le concept m'a toujours semblé pas mal.

    En ce qui concerne, le physique et le caractère, les deux descriptions, je vais faire un tout. Car le tout mérite pour moi une moyenne, une côte semblable donc.

    J'admire sincèrement ta façon de respecter la syntaxe, l'orthographe et la langue française en générale. C'est tellement important pour moi que ça prend une influence considérable dans la note. Pas de là à dire que je mettrais une note pour le niveau de la langue, mais bon. Tu sais peser tes mots, et tes phrases, bien que riches en vocabulaires, n'en restent pas moins agréables à lire et compréhensibles. Mais j'aurais un petit reproche à te faire, un reproche qui sans doute pourrait revenir bien souvent pour les descriptions des présentations, c'est que le texte est fort prosaïque. Loin de moi l'idée d'imposer du lyrisme dans chacun de nos textes mais il faut donner un peu de relief à un texte pour qu'il soit le plus agréable à lire. Ce qui est le cas ici, ton texte est agréable mais il manque un peu de rythme, ou même, de recherche dans le sens de la forme. Ce qui m'empêche de parler de perfection. Pour ce qui est du contenu néanmoins, je reconnais que c'est bien développé, ce qui sous-entend une longueur appréciable. Je mettrais donc pour le caractère et le physique, deux notes de capitaine.

    Ce que j'ai aimé clairement dans ta fiche, le coeur du texte selon moi, l'histoire. Elle est réellement bien menée. J'ai aimé la façon dont tu disperses en trois phrases, l'annonce de la condamnation de Déimos. Notamment parce que quand on ne connait pas la fin de l'histoire, on se demande pourquoi il est condamné à la mortalité, ce qui donne envie de lire la suite de l'histoire. L'histoire est belle en elle même et bien incrustée dans l'histoire de Kingdom Hearts, j'aime m'imaginer deux personnages aussi massifs que Kratos et Déimos au sein même du Colisée de l'Olympe. Tu as selon moi trouvé les bons mots, mais également de belles constructions à mettre sur une histoire qui est en elle-même jolie et émouvante, une histoire qui donne donc de la profondeur aux univers de Disney, qui peuvent parfois sembler simplistes et pauvres en tourmentes. Une des histoires qui aident à façonner progressivement les "mythes" de chaque monde de Kingdom Hearts et qui ajoutent de l'intrigue. Voilà, alors pour ça, je mettrais personnellement général. Ce n'est pas d'une longueur épatante mais ça a le mérite d'être d'une qualité que j'ose qualifier de permanente, nous guidant tout au long de l'histoire, sans jamais nous assommer et sans nous donner l'envie de sauter un paragraphe. Alors, oui, général.

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Alors pour l'Histoire, je suis d'accord. On accroche bien, on accroche jusqu'à la fin. Mais j'ai été moins emballé, tout de même, que Shiva. Je pense notamment à Arès, qui fait son gros chiant au début, on s'attend à ce que ce soit l'adversaire récurrent des deux frères... Mais on ne le voit en fait qu'une fois... Je m'attendais à une suite.
Ensuite, il y a ces quelques trucs stupides propres à la mythologie grecque. Je ne peux pas vraiment te le reprocher mais ça a contribué à ce que ça me plaise moins... Du genre Kratos qui sauve son frère et qui le jette dans les trépas pour enfin être content de le voir en vie... Et pour finir, il n'aura rien fait de mal...
Ou encore merde... Kratos est plus fort que Deimos donc au lieu de désarmer ce dernier, il lui explose la tronche, pour enfin lui expliquer tout...

Mais bon, il se rattrape puisqu'il lui pardonne MAIS il a quand même la bonté d'âme de le condamner à la mortalité...

Non je veux dire... Si Kratos pardonne à Deimos, on en parle plus... Il n'y a qu'à lui que ça a fait du mal, cette histoire. Bon certes, c'était pour que son frère apprenne de ses erreurs mais il y va fort, franchement.

Donc tous ces petites détails qui ne me plaisent pas... Je dirais Commandant.

Alors, Physique, je l'ai trouvé un peu mou mais bon, tout de même... Donc Lieutenant.

Et enfin, le Caractère qui est tout à fait honorable, Capitaine.

Donc j'ai été moins cool que Shiva mais au final, je te donne la même cote qu'elle... Capitaine.

...

Néanmoins... Je trouve ça un peu dommage... Tu pourrais me faire un bon personnage puissant, dangereux et sans camps et c'est toujours utile.

Donc je vais prendre la cote de Shiva, qui est de 5,6 (la mienne étant de 5)... Et avec cette cote, je vais t'ajouter 0,2 pour une orthographe excellente (on trouve ce qu'on trouve, hein ^^) et à côté de ça, 0,1 pour une description du style de combat qui se défend pas mal... Et 0, 1 pour une très bonne activité et une bonne efficacité.

Ce qui te fait un grade de six...

Commandant.

C'est sans appel bien sûr, j'ai pas que ça à faire...

Fiche validée et toutes conneries du style.
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