L'hymne à la tragédie [PV] Szp8L'hymne à la tragédie [PV] 4kdkL'hymne à la tragédie [PV] 4kdk
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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Les jardins Radieux … Les jardins Piteux, ouai !

Le nom était prometteur, mais sans plus. Qui le lui a donné ? Car rien de vraiment radieux ici. Une ville prête à s’écrouler, où tout est en réparation, et au loin, une forteresse dans un état bien pire. Mais même si les lieux ne répondaient pas à toutes ses attentes, c’était le monde qui correspondait le plus. Une ville, en général calme, peut-être y avait-il une école, histoire de squatter. Mizore venait de débarquer du vaisseau, un humble sac à dos à l’épaule et son éternel sucette en bouche. De ce petit coin en hauteur qui servait de pseudo piste de débarquement, elle pouvait voir une place pas plus grande qu’une simple maison, avec une fontaine et deux ou trois habitant qui déambulait. Elle avait emporté le crépuscule de son ancienne citée, le soleil étant déjà planquer derrière les tours de la forteresse. Pourquoi cette femme des neiges était venue là encore ? Ha, bien sur, elle fuyait son ancien monde qui commençait à être peuplé par et que par des sans-cœur … ça ne l’a dérangeait pas trop, il suffirait de menacer un autre propriétaire pour avoir une jolie place ! Tout en se postant sur la première marche de l’escalier menant plus bas, elle jaugeait chaque habitant pour voir quel genre de personne vivait ici. Autour de la place, des petite boutique, aussi minuscule que la place, dirigeait par des … des canetons ? Des canetons, rien que ça ? Rien ne l’étonnait, en vu de ses origine monstrueuse, mais de là à voir des canard tenir une armurie. Quel étrange endroit, finalement. Elle remarqua aussi que son style vestimentaire, qui se résumait au style « Ado », était novateur ici et que donc, il serait difficile de la louper pendant un premier temps. Mais pourquoi faire attention aux autres ? Hein ? Elle qui a déjà essuyé les pires moquerie, une de plus ou de moins.

Pour commencer cette nouvelle vie, elle ne décida pas d’aller se faire des amis, ni de se renseigné à un quelconque bureau administratif. Pour débuter une vie à sa manière, il fallait terroriser un proprio, c’était limite si ça la démangeait. La jeune femme descendit enfin les marches après quelque seconde de réflexion, ne regardant aucune personne mais étant attentif au profil type d’un homme ou d’une femme assez riche pour avoir un immeuble. Mais après mure réflexion, quel immeuble ? Ce ne sont que de simple maison dont la façade allait s’écrouler à chaque instant ! Déjà qu’elle adoptait sa mine froide en toute circonstance, là, à l’idée de virer de pauvres innocents de chez eux, elle devint petit à petit rageuse. Mizore a beau ne pas être la plus clean de toute les jeunes filles, niveau justice, elle est bien remonter et faire une chose ainsi allait à l’encontre de ses principes ! Elle commençait déjà à broyer du noir, à peine passer cinq minute ici, avant de croiser un être bien singulier sur son passage. Un autre canard, bien habiller, chapeau haute forme, lunette, veston chic et avec une glace bleu à la main. Un riche ? On aurait dit, en tout cas. Alors qu’il gardait comme un trésors sa chambre froide, la jeune givrée lui piqua son chapeau en guise de bonjour, le faisant tournoyer sur son doigt alors que ce vieux grincheux sursautait comme si le diable était devant lui, en personne.

Ho, l’ancêtre palmé … T’a pas un …

Mais ?! Mais je ne vous autorise pas, mademoiselle ! Rendez moi se chapeau ! Il m’a coûté plus de dix munnies !!

Déjà, il l’a coupe, faute grave dans son état d’agacement. Puis, il se fout de sa gueule, tout ça pour un truc qui ne vaut même pas dix pièces. Enfin, elle se sentait pas de faire la peau d’un canard, se serait une grande première pour elle. Elle se contenta de le défier du regard, l’écoutant râler comme pas un alors qu’il pointait sa canne vers le nez de la jeune punk. Canne qui allait bientôt voler en mille morceaux si il ne la posait pas sagement à terre tout de suite !

Vous, les jeunes, vous ne connaissez pas la valeurs de l’argent, c’est une honte !! Rendez moi ce Chapeau ou, paroles de Picsou, je le reprendrais de force Moi-Même ! En plus, je n’ai pas de temps à perdre, je fais des glaces de plus en plus dégoûtante, mon commerce va faire faillite si ça continu ! Et je …

Deux seconde, des glaces ?

Les glaces, l’élément comme la gourmandise, c’était son rayon ! Soudainement intéressée et voyant son ticket pour un chez soit bien pépère, elle remit le chapeau sur la tête du dénommé « picsou », l’enfonçant au point de lui cacher les yeux. Et alors qu’il se débattait dans tout les sens, lui encore bien plus hostile qu’elle, Mizore lui chipa sa glace pour la goûter sans attendre. Et encore sans attendre, elle recracha la chose. Même le mélange sucette rafraîchissante et glace sans goût ne pouvait donner une texture et une saveur aussi étrange. La femme des neiges s’empressa alors de fourrer son nez dans le frigo ouvert du canard, chopant un peu de toute les sorte de glaces avant de ressortir en constatant que son opposant eut fini de s’en sortir avec son couvre chef. Il savait peut-être y faire en commerce mais les glaces, c’est l’élémentaire de la cuisine, chez les gens de son espèce. La futur chanteuse, croisons les doigts pour elle, lui remit le bâtonnet après lui avoir souffler un air glacial dessus et lui fit signe de goûter d’un air agacée. Le vieux goutta alors, son visage rayonnant soudainement alors qu’il avalait la chose.

C’est … C’est tout bonnement … Exquis ! C’est fabuleux !! Mademoiselle, je vous en supplie, donner moi la recette !!

Si vous me trouvez un endroit où crécher, seulement … et encore, je veux le grand luxe !

Mais quand elle finit sa phrase, un crie retentit sur les hauteurs du Jardin, un crie de peur et de douleur. Quelqu’un avait un problème grave et pas qu’un peu. Vu la tonalité, on l’égorgeait ou on lui faisait tout simplement un truc atroce ! C’est dans des moments comme ça que le bon coté de Mizore ressort et l’envie irrésistible de savoir se qui se passe, ainsi que de régler le problème, se faisait sentir. Mais ce n’est pas pour autant qu’il fallait se presser, elle se mit à marcher calmement vers un rebord de balcon, montrant l’étendu de la ville plus bas. Et Picsou, dans cette affaire, sautait et plongeait sur les pied de la jeune femme des neiges, en vain, pour la retenir en sanglotant presque.

Pitié, mademoiselle ! Je vous offre un verre d’eau pour cette recette ! … Bon, d’accord, un mu- … Je monte à Deux Munnies ! Mademoiselle ! Revenez !

Le logement, elle s’en foutait royalement à se moment là. Elle distança rapidement l’avare presque en pleure, se penchant pendant quelque seconde dans le vide pour entendre un peu mieux les bruits de combat qui faisait rage. Au moins, il y avait un combat, pas comme si il y avait un pauvre type sans défense… Pour s’y rendre, elle aurait pu prendre les escalier à deux pas de là mais non, elle sauta par-dessus le muret de pierre, atterrissant quelque mettre plus bas sur le toit des chaumière. Telle une fusée, la petite athlète parcouru presque tout un pâté de maison en un temps recors, ses vêtement flottant dans le vents ainsi que ses cheveux d’un mauve envoûtant. Sautant de toit en toit, elle identifiait de mieux en mieux les sons, s’estompant peu à peu avant de n’entendre que des gémissements, le supplice des victimes. Elle commençait déjà à s’en fouloir, de n’avoir pas couru plus tôt, mais se qui est fait est fait. Mizore sauta de son perchoir pour atterrir à l’entrée d’une ruelle, au fond de celle-ci, une silhouette qui se tenait fière et droite ! L’individu semblait l’avoir déjà remarquer, et pour cette occasion, ses cheveux naturellement mauve commencèrent à se recouvrir de glace, donnant l’apparence du cristal. Dévisageant l’homme qui faisait de même, passant son bâton de sucette une fois à droite, une fois à gauche, elle se mit en marche, un air sévère au visage.

Hé ben ? Un grand garçon comme toi qui terrorise des petits … Minable …

Au plus elle avançait, au plus elle distinguait se qu’était en train de faire l’homme vêtu de rouge. Il avait une épée et il la plaquait sur la gorge d’un pauvre type. Et elle n’avait rien vu ! Chaque pas se remplissait d’un peu plus d’agacement, la glace commençant à se former brutalement après chaque contacte avec le sol, derrière elle. Et chaque avancée était une découverte, l’endroit où était ce blouson rouge était jonché de corps, certain bien ensanglanté. Il était fort, sans doute voulait-il s’amuser avec le menu fretin ou encore juste les rackettait. Con à dire mais parfois, ce n’est que pour ça. Ses mains se changèrent rapidement, soudainement en griffes de glace, ce matériau ayant les mêmes reflets que ses cheveux. Et la ruelle n’était presque plus qu’un glacier, tellement elle sentait l’énervement. La voie qui menait aux autres rues était bientôt bouchée par la glace pointue et menaçante ! Et alors qu’il semblait comprendre l’ampleur de ses pouvoirs à force de voir les cristaux jaillir du sol, elle leva le bras, une traînée de gel se formant jusqu’à lui. Une fois à ses pieds, elle referma ses griffes et l’instant suivant, la brute était piégée dans un épais bloque de glace, lui laissant juste assez de liberté pour respirer. Mizore soupira longuement, se calmant un peu sur le coup mais pris un air dégoûté en s’adressant à lui.

Les petites merdes comme toi, ça ne fait jamais long feu avec moi. Attaquer des innocents, ou des plus faible que soit, c’est écoeurant.

Innocent, elle n’en savait rien, mais tout portait à croire que ses pauvres bougre se sont fait agresser et pas qu’un peu. Elle comptait bien rendre justice, espérant le taillader, au moins, avec sa glace coupante, histoire de lui faire ressentir ce que les autres ont ressentit. Elle n’était plus qu’à quelque mètre, la jeune femme ne se pressant pas le moins du monde, laissant apprécier le bruit de la glace se former. Si elle et sa froideur naturelle l’atteignent dans cet état, il était finit ! Pas de pitié pour les ordures dans son genre.
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    « Eh ! La Corneille ! »

    Il se tourna, ce n’était pas vraiment le moment… En lieu si public, dans la place la plus grande de ce monde ou des dizaines de gens parlaient en toute innocence au moment même où le Tragédien était appelé d’une bien vulgaire façon. L’avantage est que le Consul savait pertinemment bien qui était ces gens qui s’approchaient. A vrai dire, il les avait repéré avant même qu’il ne soit appelé, ayant récemment exploité un pouvoir de détection en lui. Il ne fut donc pas surpris de voir une petite bande d’hommes habillés simplement. Presque tous brandissaient des bars de fer. Un seul se faisait plus original, mettant à ses doigts un poing américain. Genesis balaya le groupe pour compter huit homme de son âge… Il fut rassuré d’en voir autant, c’était une chance qu’il espérait avoir depuis maintenant deux ans. Là, ces moins que rien venaient en bon nombre.

    « A ce rythme… Je ne vais plus avoir beaucoup de mes amis d’enfance… »

    « T’espérais quoi, la Corneille. Tu croyais que t’allais pouvoir mener ta belle vie de prince peinard jusqu’à la fin ? T’as fait trop de mal à la ville. »

    « Hum… On dirait qu’il ne manque que Remi… Ah et les nouveaux membres du groupe bien sûr. »

    En soit, il était content de ne pas voir Rémi brandir une arme. Ce dernier l’avait aidé dans une enquête récente qui l’avait permis de trouver Sephiroth. Devoir sévir contre un garçon aussi naïf serait presque un crime.

    « Je ne croyais pas que vous auriez la vaillance de venir maintenant que Mike n’est plus de ce monde. »

    « Enfoiré. Tu sais très bien qu’il était innocent dans cette histoire, tu l’as tué par vengeance. »

    Un rictus s’échappa du faciès du Tragédien. Pouvait-il seulement le nier. Il tenait sa rapière de sa main droite et sans la brandir, fit un signe hostile en guise de provocation.

    « Par vengeance, oui c’est exact. Quant à vous, vous allez aussi mourir de ma vengeance. Le clairon toujours bien vite pour les ennemis d’un tel sentiment. Renaud, John, Jack, Adam, Billy, Franck et Floriant, montrez moi l’écart entre vous et moi. »

    Ils ne prirent pas plus de temps à l’ouvrage, courant vers Genesis, agitant leurs armes improvisées. Pour la plupart… Ils n’avaient jamais appris l’art de la lame. La tâche fut difficile. Certes, les frapper de la rapière était bien facile mais tout l’art se tenait en l’assassinat en un coup pour ne pas qu’on puisse l’accuser d’avoir frappé un adversaire à terre. Il en poignarda trois de cette façon, esquivant le coup de la barre de métal pour faire un coup d’estoc ou de tranchant. Le reste du groupe stoppa net, l’erreur serait d’attendre la revanche. Genesis les prit de cours, et tout en sautant sur le groupe, tournoyait et frappa violemment la plupart d’entre eux. Il les acheva, pied au sol, avant même qu’ils ne puissent tomber. Il ne restait que Renaud, sans doute la pire des canailles de ce monde. Il s’approcha et lui asséna un coup de poing au menton, le faisant tomber. Il pointa sa lame sous sa gorge et profita de l’instant…
    Un peu trop longtemps, cependant…

    Genesis se surprit à reprendre son souffle, sans comprendre pourquoi il eut à le faire. L’air se faisait de plus en plus froid. Il posa un regard presque effrayé sur Renaud, se pouvait-il qu’il soit maître d’un pouvoir élémentaire ? Improbable, il ne semblait rien remarquer et sans se soucier du froid, priait pour que la lame ne s’enfonce pas dans sa chaire.

    Le Tragédien ferma l’espace d’une seconde les yeux et sentit la présence d’une personne qui s’approchait… En temps normal, pour identifier une nature élémentaire, il lui fallait quelques secondes. Mais sans même chercher à savoir de quel type était celle-là, le fait que c’était un être de glace le frappa telle une évidence. Il se tourna vers la personne qui approchait et la fixa. Que comptait-elle faire ? La puissance qui se dégageait d’elle était introuvable dans ce lieu, ailleurs que chez les Consuls. Et même au sein de ceux-ci, peu avait un pouvoir avec un caractère aussi violent que celui-là.

    Il la dévisageait presque. Il ne l’avait jamais vue. Une jeune femme, dix-neuf ans tout au plus.


    « Hé ben ? Un grand garçon comme toi qui terrorise des petits … Minable … »

    C’en était presque effrayant. Sous ses pieds se formait une couche de glace qui craquelait sous ses pas légers. Etait-elle jolie ? Qu’en avait-il à faire… Et dire que sa mission n’était qu’un entretien avec une personne spéciale. Il ne pourrait probablement pas la mener à bien avec un tel problème sur les bras.

    Il balaya la place d’un regard vif. En plus d’être déserte, elle était maintenant couverte ici et là de glace. Le sol lui, n’avait pas été épargné et bientôt, cette couche arriverait jusqu’à Genesis. Son regard n’en était plus admiratif ni craintif mais s’en dégageait de la haine. Par son intervention, elle l’empêchait d’achever ce minable. Il aperçut des griffes des glaces se former et quelques secondes dès lors, une traînée de glace fut projetée jusqu’à ses pieds. Il n’eut pas le temps de parer, une capsule de glace l’enveloppa sans pitié. Le froid était tout juste supportable, autant dire que sous une telle température, il ne survivrait pas longtemps…


    « Les petites merdes comme toi, ça ne fait jamais long feu avec moi. Attaquer des innocents, ou des plus faible que soit, c’est écoeurant. »

    Il ne pouvait ni bouger, ni parler. Il pouvait juste voir ce lâche, Renaud, partir en courant… Le plus agaçant résidait dans le fait qu’il semblait fuir la jeune femme et non plus Genesis. L’idée même en était… Absolument détestable.
    Il concentra une grande énergie dans son poing gauche et la fit exploser sans même la projeter, s’infligeant quelques dégâts mais rien de bien méchant. Cela suffit à faire exploser la glace qui supportait mal le feu pénétrant du Tragédien. Le froid qu’il ressentait, sa difficulté à respirer, sa posture moins digne qu’à ses habitudes et dernièrement. Cela n’était que bagatelle face à la rancune qu’il éprouvait en ce moment.


    « Tu… Tu n’aurais pas du faire cela. En cet acte… Tu portes atteinte au Consulat… »

    Il se mit directement à ses préparatifs. Cela pouvait être long mais il saurait aviser si elle attaquait. Il pencha sa lame vers sa main gauche et avec la paume de celle-ci, parcourut l’entièreté de la lame, la frôlant. En ce geste, elle s’embrasait dans un feu agressif.
    Il tendit alors le bras vers l’air, le bras plié en deux perpendiculairement. Quelques secondes se passèrent avant qu’un croassement ne surgisse du ciel. Un corbeau aux plumes rougeâtre se posa sur le bras et Genesis, affichant le même regard de colère sur cette femme.
    Le corbeau ne resta que quelques secondes, perché sur le bras de son maître. Il disparut alors peu à peu, fusionnant avec la rapière de Genesis. Celle-ci changea alors sa forme du tout au tout. Se détachant de la main droite de Genesis, elle prit vie et se transforma peu à peu en un corbeau, à quelques détails près, le même qu’il y a quelques secondes. Le corbeau était cependant entièrement fait de feu et ses ailes semblaient tranchantes comme l’épée.


    « Je saurai me montrer impitoyable envers l’ennemi. Capitulez maintenant et la sentence n’en sera que plus supportable. »

    Il aperçut alors cet air désinvolte caché derrière ce minois. Elle était mignonne, cela en était regrettable. Et si la sucette à la bouche lui donnait cet air candide, il n’en était rien. Il n’eut pas la patience d’attendre la réponse et lança trois brasiers de forces moyennes et cela simultanément sur cette rebelle. Sa magie n’était pas des plus fortes mais il devrait compter dessus. Il était plus efficace en relayant magie et corps à corps mais le fait de frapper directement une femme restait un acte qu’il préférait éviter. Sentir le contact violent ne lui était pas agréable.
    Le Corbeau qui volait autour du terrain piqua fermement en direction de la jeune dame…


    « Advienne que pourra ! »

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La population des Jardin radieux était bien charmante ! Un vielle avare, un malpolie qui s’enfuit de sa sauveuse sans même un simple merci, une brute … Dans quel bled pourrie elle avait bien pu tomber ? Mais la question ne se pose pas à cette instant, Mizore étant trop occupée à envisager le châtiment pour ce scélérat. Mais alors qu’elle cru que tout allait se passer dans la douceur ou presque, la prison de glace se brisa, ou explosa plutôt, renvoyant quelque cristaux dans sa direction. Ce mec serait donc assez fort pour se sortir des glaces éternelles d’une femme des neiges ? Surprise mais ne le montrant pas, elle empoigna une des morceaux de glace projeté vers elle, se stoppant dans sa marche. Elle regarda sa création fondre entre ses mains, fronçant les sourcils d’un air soudain furax. S’il l’a fait fondre comme ça, ça ne devait pas être pour rien. Du feu ? Oui, et pas un petit feu de camp … Elle revint sur son opposant, l’air toujours aussi colérique mais finalement, se marrant de l’intérieur en voyant dans quel était il semblait déjà être. Rire de l’intérieur est aussi un bien grand mots, disons que c’était de la satisfaction !

« Tu… Tu n’aurais pas du faire cela. En cet acte… Tu portes atteinte au Consulat… »

« … Qu’est-ce que ça peut me faire ? »

Le Consulat ? Ça lui disait quelque chose. C’était le nom que ses fanatiques de l’art donnaient à leur groupe. Ça commence vraiment bien, sa nouvelle vie ! Elle attaqua sans même le savoir un membre d’une organisation qui avait un minimum de chance d’être intéressant pour elle. Mais pour pratiquer le chant, pas besoin d’être dans une quelconque administration, remarque. La femme des neiges observait la brute sans vraiment réagir ou l’attaquer. Ses craintes se confirmèrent, ce n’est pas un simple humain, il contrôlait la magie, de feu qui plus est ! Et même si son mouvement pour embraser sa flamme était bien ridicule, elle commençait déjà à avoir de haut le cœur à l’idée d’avoir chaud. Pour un être quasiment fait de glace, se genre de traitement n’est pas recommandé. Le blouson rouge mettait trop de temps avant d’attaquer, c’était mauvais signe alors il valait mieux se préparer elle aussi. De plus, elle ne pouvait pas supporter les piafs : elle chantait bien mieux qu’eux ! Et si le piaf en question est un corbeau à la solde d’un minable. La jeune et ravissante femme utilisa sa magie de glace pour se fixer solidement au sol, sentant le coup arriver. Et alors que l’oiseau semblait fusionner avec l’épée de son adversaire, elle, se concentrait pour riposter du mieux qu’elle pourrait face aux flammes de l’enfer qui pouvait atteindre sa glace.

« Je saurai me montrer impitoyable envers l’ennemi. Capitulez maintenant et la sentence n’en sera que plus supportable. »

Ses paroles la décrispèrent un peu, comme si elle allait capituler face à un truand qui ne trouve rien de mieux à faire que de jouer avec des oiseaux. Mizore s’apprêtait à répondre mais l’autre la pris de court, lançant déjà des sort alors que son corbeau s’envolait. Quel était l’intérêt d’une telle proposition si on ne la laissé pas répondre ?! Cette concentration lui servit bien et elle eux juste le temps d’ériger un mur de glace qui ne fit pas long feu, si on pouvait dire. Lui ainsi que le gel rependu sur le sol et les maisons fondirent dans une légère vapeur. Mais cette protection ne fut pas des plus efficace même si elle n’eut aucun effet de recule, la déflagration ayant réussit à lécher le corps de la femme des neige. Ses griffes fondait presque, ses cheveux avaient perdu leur éclat de cristal et on pouvait voir sur son visage qu’elle ne se sentait soudainement plus très bien. En réponse à cette attaque, elle releva la tête, juste assez pour qu’on ne voit pas ses yeux, et se mit à annoncer la couleur de son humeur.

« Je hais la douleur … Je hais la chaleur ! »

La rage, une rage plus forte que celle qui apparaissait devant l’injustice, cette rage montait en elle et on le ressentit vite. Même si ses sort de feu avaient réchauffé l’ambiance, tout se reforma en amélioré. Ses griffes se solidifièrent et s’allongèrent, ses cheveux n’étaient plus que glace, plus long et plus rayonnant et ses yeux commencèrent à rayonner d’un bleu glacial et peu rassurant.

« Mais je hais encore plus se putain de corbeau !! »

Au moment où elle cria cette déclaration, une chose sortit du sol glacé, attrapant le maudit corbeau enflammé qui plongeait sur elle, presque à son insu. Elle éveilla le fameux Jackfrost, un démon satyre à la gueule de cerbère, recouvert de morceau de glace et abordant une allure de folie. Le démon retint l’étrange oiseau alors que, toujours en fixant le consul, Mizore leva une griffe et congela le pseudo phénix, le laissant tomber à terre comme un simple morceau de glace. Le Jackfrost libéré de sa tache, il se mit à fixer lui aussi son opposant, laissant dépasser sa langue en adoptant une allure menaçante. Elle était presque dans un état de transe, se devant de libérer ses sentiments avant qu’elle n’explose tout simplement d’énervement. Elle se mit alors à chanter en marchant vers lui, ne craignant plus aucun assaut en compagnie de son monstre. Et se chant, qu’elle débuta, se mêlait parfaitement avec se qu’elle était. Le rythme tragique décrivant bien sa mentalité, ainsi que sa voix cristalline, comme sa glace, perçait tout obstacle pour parvenir aux oreilles du guerrier de feu. Un hymne à son nom, à son être.

♫ Quand les feuilles tombent et le ciel vire au gris,
♪ Elle recouvre la terre d’une glace infinie.
♫ Un rossignol chante ses derniers adieux…
♪ Cache-toi vite de ce froid monstrueux !


Cette chanson la décrivant extrêmement bien, eu pour premier effet de glacer le sang de tout être vivant l’entendant, les envoutant dans cet ultimatum menaçant. Tout en continuant de chanter, elle leva ses mains au niveau de son visage, levant petit à petit une demi-douzaine de diablotin imitant le Jackfrost, sortant de la glace environnante. Le jeune homme devant semblait être assez impressionné mais clairement pas à cause de la petite armée qui commençait à se formait. Il semblait, au premier coup d’œil, choquer d’entendre une telle voix. Dés lors, chaque pas de Mizore se faisait plus fort, frappant le sol pour en faire jaillir de la glace devant elle, rajoutant une musique distordu à son chant qu’elle s’empressa de continuer, abaissant violement ses griffes pour faire brièvement apparaitre des ailes glacée dans son dos. Ça n’avait qu’un seul but, illustrer sa chanson. Mais à chaque mesure, celle-ci donnant comme des ordres à ses serviteurs, les diables et autres démon de glace réagirent en fonction. Ainsi, ce n’est pas un ni deux glacier qui se dirigeait vers le consul mais bien la combinaison de toute les attaque des monstre !

♫ Des ailes froides ! Elle arrive !
♪ Fuis cette force ! Destructive !
♫ Pour la chaleur ! Que tu chérie …
♪ Chaque jour de ta vie !

♫ Aller ! Ressent-la !
♪ Ne la vois-tu pas ?!
♫ Cette rage qui consume mon être !!


Chaque phrase était l’effet d’une bombe de glace au fond de la ruelle, les monstres s’acharnant à suivre le rythme. Sans doute que même les bâtiments s’étaient effondrer devant elle, tellement le froid devait envahir se coin là. Et le pauvre gars, soit il s’était échapper pendant la folie de Mizore, soit il survit grâce à son feu ou … il ne survivrait pas, tout simplement, à ses assauts déchainé, suivant le rythme tonitruant et rageur de la femme des neiges. Toute la ville finit par être secoué de ses assauts apocalyptique, jusqu’à ce qu’elle eux vider toute sa rage. Rage qui, on le rappelle, n’a été provoquer que par les acte d’un brute et un simple petit feu parcourant son corps. Elle s’arrêta donc subitement, arrivée au pied de la catastrophe, un quartier gelé et impossible d’accès par les blocs de glace menaçant. Elle avait puisé dans toute ses réserve pour arriver à se résultat, emportée par ses sentiments. Elle ne sentait même plus ses jambes et tomba au sol, fébrile, sans même vérifier si l’homme avait survécu. Ses invocations retournèrent à leur forme de glaces, n’ayant plus aucune force pour les maintenir active. Tout en soufflant, elle regardait le sol qui commençait déjà à fondre et ses mains posée sur ses genoux, ses griffes n’étaient plus … Si il devait être en vie, le combat était terminer, Mizore n’avait plus aucune force magique, ou presque.

« Je … je dois … me contrôler »


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    Son pouvoir… Son pouvoir était des plus terrifiants, elle semblait maîtriser la moindre technique de manipulation de la glace. Et si sa puissance magique ne dépassait pas grandement celle du Tragédien, elle avait une bien meilleure maîtrise de son art que lui du sien. Il ne pouvait guère plus que compter sur la puissance brute de ses pouvoirs de braise, sans finesse, ils n’avaient que la puissance et la rage.

    Ces trois brasiers qu’il avait lancés aboutirent, heurtant cette jeune mage. Et bien qu’ils ne fussent pas de grande puissance, elle semblait profondément affaiblie, l’espace de quelques secondes. Cette faiblesse ne demeura point, mutant peu à peu en une rage, une haine probablement égale à celle de Genesis alors que celui dont il voulait se débarrasser depuis si longtemps était désormais loin.


    « Je hais la douleur … Je hais la chaleur ! Mais je hais encore plus ce putain de corbeau !! »

    Le combat allait réellement commencer mais dès lors qu’elle eut parlé, elle fit apparaître à ses côtés une créature étrange avec une gueule canine, ce monstre retint alors le corbeau embrasé qui piquait, vaillant, vers cette femme si glaciale. Et en un instant, elle gela le volatile, extrait de l’esprit de Genesis. C’était là une façon bien radicale de se débarrasser d’un ennemi et d’entraver un autre puisque le Consul venait ainsi de perdre pour quelques temps sa rapière. Le désespoir n’en était que plus grand puisque s’en allait dans cette coquille de glace, l’une des seules sources de chaleur, ralentissant la baisse de température. Le Tragédien en ressentait la morsure et s’il n’avait pas été au combat, il se serait probablement réchauffé par tous les moyens possibles et imaginables. Jusque là, il devait supporter. Il chargea alors sa paume de la main gauche d’énergie magique. C’était le seul moyen…

    « ♫ Quand les feuilles tombent et le ciel vire au gris,
    ♪ Elle recouvre la terre d’une glace infinie.
    ♫ Un rossignol chante ses derniers adieux…
    ♪ Cache-toi vite de ce froid monstrueux ! »


    Il stoppa net son geste martial… Elle chantait et si les paroles étaient prétentieuses, la chanson abasourdit Genesis. A ses yeux, cela ne pouvait être possible. Pas cette femme en tout cas. Mais il devait se rendre à l’évidence en voyant une silhouette translucide flotter au-dessus de cette sorcière… Elle était fille de Muse, fille de Chanson. Ce n’était pas la première fois que Genesis voyait une silhouette dessinée de façon si floue, c’était simplement la Muse qui apparaissait alors que son être était appelé par son élue. Cela voulait aussi dire que l’élue en question ne savait pas qu’elle était habitée par une entité supérieure.

    « ♫ Des ailes froides ! Elle arrive !
    ♪ Fuis cette force ! Destructive !
    ♫ Pour la chaleur ! Que tu chérie …
    ♪ Chaque jour de ta vie !

    ♫ Aller ! Ressent-la !
    ♪ Ne la vois-tu pas ?!
    ♫ Cette rage qui consume mon être !! »


    De la Maîtresse des Glaces et d’une dizaine d’êtres qu’elle avait invoqués plus tôt, surgirent des sorts de glacier, simultanément. Par dizaine, ils heurtèrent Genesis qui en avait oublié le combat et qui n’avait pas pris la peine de se mettre en garde. La douleur du froid revint mais en une toute autre dimension, et il devait en plus supporter la violence des blocs de glace le heurtant, le gelant petit à petit. Une fois pris dans cette salve, c’était fini, il ne pouvait plus s’en extraire. Par dizaine, ils heurtèrent Genesis qui finit par ployer sous cette violence, tombant face contre terre ou plutôt contre glace, dans ce cas-ci. La Place était maintenant une étendue de glace, les fontaines avaient totalement gelé… Un Paradis Blanc.

    Et dans cette douleur qui se récidivait, lorsque la souffrance déborde et en devient plus qu’insupportable, l’homme préfère mourir. Lui ne le voulait pas, il ne le voulait plus. Pour obtenir le Masque de la Tragédie, il avait connu la mort et avait appris que chaque chose venait en son temps, que tout cela n’était que tragique.
    Hélas, la température eut raison de sa volonté… Il n’était plus visible en tant que vivant dans ce lieu, on pouvait voir une silhouette totalement gelée alors que les tirs prenaient fin. La coupable, elle, avait elle aussi ployé mais sous la fatigue et non la douleur.

    Son cœur ne battait qu’une fois par moment de souffrance et bientôt, même cette dernière disparut. Son cœur s’était tu, ses paupières n’étaient pas closes et dans ses yeux, on pouvait voir la mort… Assassiné par un Consul, par une des personnes qu’il appelait si souvent « Ma Sœur ». Tout cela était bien…
    Tragique.

    Une force inconnue permit alors à Genesis de ramener son bras gauche vers son corps sans vie et dans un dernier espoir, cette force insuffla de l’énergie magique en suffisance. Trop pourrait le bruler, trop peu ne suffirait pas. La Glace ne fondait pas, le froid était inchangé, c’était vain. La Force de la Tragédie réunit alors ses dernières forces pour soulever le bras de Genesis et d’envoyer un sort puissant de brasier à quelques mètres de lui, créant un feu de taille. Le Tragédien reprit alors vie sous un premier battement du cœur mais déjà, la glace eut raison de la flamme.

    Il tenta de bouger les doigts, en vain. Il tenta alors de bouger tout le reste mais il ne pouvait sentir que la vie. Soit, il se passerait du toucher. Il serra son poing et l’utilisa pour se remettre debout. Mais il était alors plus que chancelant. Ses pas extrêmement lent se dirigeaient vers cette personne qui l’avait battu. Depuis Sephiroth, c’était la première à y parvenir. Elle était accroupie, fatiguée. Il s’approchait sous son regard dont il ne savait identifier le sentiment. Même sa vue lui faisait défaut. Cette douleur était insupportable. Il finit alors par s’accroupir à son tour, haletant, rassemblant ses forces pour émettre quelques gémissements incompréhensibles. Il était juste devant elle mais elle se tenait mieux que lui. Son manteau de cuir rouge n’était plus qu’une loque recouverte de poussière de glace.
    C’était bien trop dur que d’émettre sa volonté par la parole. Il leva alors avec difficulté ses mains et frôla, sans même comprendre son geste, les cheveux de cette femme qu’il haïssait quelques minutes plus tôt. Après ce geste familier, il prit l’une de ses mains, celle qui portait une griffe de glace, un peu plus tôt. Il observa la main. Sa mission était capitale, s’il ne réussissait pas maintenant, l’avenir du Consulat serait compromis.


    « Prends vie, prends forme. Que te souffle le vent… Est-ce un bel hymne ? »

    Il ne pouvait mieux faire en si peu de mots. Le sommeil le prit alors de court, il lâcha la main de la Femme de Neige et tomba sur la couche de glace avec un gémissement de douleur. Elle allait devoir se débrouiller pour le reste.
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« Je … Je l’ai crevé ? Super … »

Comme peu convaincu de cette remarque, Mizore tentait de se ressaisir en regardant le corps de l’homme, complètement givrer de la tête au pied. Mais quelle folie l’avait-elle embarqué ? Elle venait de tuer un homme du consulat ! C’était quand même un peu plus grave que la simple agression. Sans aucun bruit ni aucune plainte, une larme se mit à perlé sur sa joue. Mais qu’avait-elle fait ? Quel chose horrible … Ce pauvre homme avait reçu sa colère passagère et tout ça pour quoi ? Pour l’agacement provoquer par un canard ? Pour un minable dont elle n’a sauvé la vie et rien, même pas un merci, comme récompense ? Pour … Une braise virevoltante entre ses cheveux ? Ce sort là, elle ne l’avait même pas fait subir à cette andouille qui lui résista, par le passé. Elle qui n’avait que les conquêtes en tête, elle qui n’espérait qu’un peu de compréhension de la part des autre, elle qui croyait que le chant emportait tout, elle tua un homme. Ce n’était pas la première fois, mais ça pour quoi ? Pour des inconnu dont les cadavres étaient congelé à se moment là, pour des gens dont elle ne prenait même pas soin… C’était un peu l’apocalypse dans son esprit, n’affichant toujours aucune émotion à par pour cette larme qui descendait jusqu’à son menton.

Mais alors qu’elle semblait méditer, toujours empêtrée dans sa propre glace, elle vit du coin de l’œil le corps de l’homme bouger un tant sois peu. Un semblant d’espoir venait de renaitre. Maintenant que sa rage fut estompée, elle n’en voulait plus à se pauvre martyre, même si il est sur et certain que si il arrivait à se mettre debout, il essaierait dans un ultime effort de se venger. La femme des neiges le vit alors tendre le bras et sans prévenir, un brasier assez conséquent commençait à bruler au milieu de la glace. Il était bien en vie, à voir, mais il avait loupé sa cible et de se faite, elle ne savait pas trop ses réel intention. Sa glace qu’elle qualifier si bien d’infinie ne disparaissait pas et au contraire, avait déjà éteint le feu. Et petit à petit, dans les craquements de la glace sur son corps, il se redressa d’un air méconnaissable. Toujours à genoux, elle le regardait sans aucune émotion, comme un flou, un vide, du vent passant dans son esprit. Elle était comme déconnecté sans réel bonne raison. L’étonnement de le voir encore en vie, le faite qu’il devait être incroyablement fort pour résister à ça, la pensée que c’était peut-être à son tour mais de carboniser cette fois. Et même si il avait l’air pitoyable, même si il titubait et se dirigeait vers elle telle un mort-vivant gelé jusqu’aux os, il ne semblait pas vouloir renoncer et cette envie de vivre pourrais faire peur à n’importe quel homme ou femme. Il finit par s’accroupir fébrilement et la suite relevait de la science fiction … Avec peine, il passa presque une de ses main frigorifiée dans ses cheveux, un peu comme si il ne lui en voulait pas. Puis il fit de même en prenant sa main, sentant cette douce froideur parcourir soudainement tout son être. Que … Mais … Que faisait-il ? C’est quoi ce cinéma ? La maitresse des glace était confuse, tellement désorientée. Elle l’amoche, elle se calme, et lui, lui, il vient à elle et lui porte toute ses attentions. Juste : Pourquoi ? Et alors qu’il semblait défaillir devant sa main, il eut la force de souffler quelque phrase.

« Prends vie, prends forme. Que te souffle le vent… Est-ce un bel hymne ? »

A la fin de sa phrase, il céda et s’écroula à terre dans un gémissement de douleur qui fendait le cœur de la jeune femme. Sa dernière phrase, c’était à peine si elle l’a comprenait et franchement, c’était comme si elle ne l’avait pas écouté. Elle était plus choqué qu’autre chose de voir le consul s’effondré à nouveau, voir plus du faite qu’elle s’en faisait pour lui. Elle allait se jeter sur lui pour l’aider un minimum mais quelque chose fit vibrer son cœur, quelque chose qui la stoppa net dans tous ses mouvements. Ils n’étaient pas seul, quelqu’un était subitement apparu au coté de Mizore. Cette personne, sans même la regarder, lui procurait une certaine quiétude ainsi que quelque frisson.
Cet inconnu finit par lui parler, presque en chantant, d’un air doux et rassurant.

"Même si le froid meurtrit ton corps et l'anime,
Tu brilles et brûles des flammes de ton Chant !
Et l'héritage de Polymnie la sublime
Attendait ta venue depuis plus de mille ans.
Trouve le Collier de perles, pars avec tes frères
Au-delà des mondes, de l'espace, de l'univers..."


Un poème, un simple poème qui rendait cet instant incomparable aux autres. Cette journée semblait être loin d’être finit et les émotions s’enchaine, si bien que la jeune femme ne savait plus du tout quoi penser au final de ses actions. Mais cela ne changeait pas le faite qu’elle entrouvrit la bouche en tournant doucement la tête, à ses phrases. La sucette presque en dehors de sa bouche, elle aperçut un être indescriptible, une femme superbe. Elle ne savait pas se qu’elle représentait, ni si elle était réel ou pas, son état étant trop pitoyable pour faire la différence. Mais ses paroles, ça la secouait encore plus que se qu’elle était déjà, cette comparaison entre la glace et elle, puis la chaleur et le chant … L’apparition lui adressa un sourire avant de se retourner petit à petit. Elle allait partir ? Comme ça ? Sans aucune autre explication et sans l’aider ? Comme pour attraper sa robe, elle se lança vers elle en tentant de la retenir mais même si elle avait l’impression de toucher son vêtement, elle ne pouvait le saisir.

« Mais … Attendez ! Que … Que voulez-vous dire ? Et de quel frère… ? »

La femme la regarda un instant par-dessus son épaule. Mizore était très intriguée par cette histoire de frère, elle n’avait à cette instant aucune connaissance des muse et des liens nouer entre les consuls. Pour elle, Polymnie, la muse, n’était qu’une sorte de fantôme. Le dit fantôme finit par regarder la victime encore prise par le froid et la pointa du doigt comme seule réponse. Suite à cette indication assez généreuse de sa part, elle se mit à marcher pour disparaître très vite sous les yeux écarquillés de la femme des glaces. Et maintenant, que faire ?

La jeune punk fixait son ancien opposant en se posant mille questions. Elle sous-entendait donc qu’il était son frère, ce consul était son frère donc … Elle était devenue un consul. Ce qu’il fallait démontrer … Mais tout ça était bien trop gros pour elle. Alors, elle mit toute ses questions de coté pour s’occuper de lui, la vie n’étant pas encore tout à fait partie. Elle se demanda alors comment elle allait le transporté dans un telle état de fatigue… Elle trouvera bien, il fallait trouver ! Puis lui vient la meilleur idée de sa vie, le QG du consulat n’était qu’à quelque pas …

« Tien bon mon gars, je te ramène au chaud ! »
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Voilà qui est épique. Deux personnages haut en couleur qui s'affrontent avec hargne et tension... C'est franchement réussi, bravo à vous deux ! Et cette tendre scène finale ferait une belle cinématique de FF.
Maintenant, on va voir ça individuellement. Genesis, c'est impec', comme d'habitude. Ton orthographe est nickel, ton style élégant(malgré quelques clichés ponctuels, mais bon, c'est vraiment histoire de dire). Je vais toutefois te mettre un malus, comme tu as laissé ta mission précédente en prétextant un manque d'inspiration(non pas que je ne te croie pas, mais Brook, dans une situation similaire, a surpassé le blocage. Si l'inspiration ne vient pas à Abraham, Abraham viendra à l'inspiration ;)).
Quant à toi Mizore, c'est une bonne première pour une consul ! Ton personnage un peu anarchique a un sacré potentiel au niveau rp. Par contre, fais gaffe avec l'orthographe, j'ai trouvé que tu faisais des fautes assez salissantes pour la lecture, ce qui est dommage vu ton niveau de rp. Je n'en tiendrai pas compte cette fois, mais essaye de faire attention les prochaines fois.
Pour ce qui est de tes descriptions de combat, c'est plutôt bien fait et esthétique, mais fais attention à ne pas en faire trop par certains moments. Certains passages de la description de tes pouvoirs étaient à la limite du brouillon, notamment le passage où tu te déchaînes contre Genesis. Mais n'y vois là qu'une simple suggestion de style, je ne te donnerai jamais de malus à cause de l'écriture que tu as choisie.

Donc, c'est l'heure de la solde !!
Pour Genesis : 24 exp, 270 munnies et 3 PS de défense(t'as du encaisser pas mal, mais pourtant t'as survécu).
Pour Mizore : 22 exp, 240 munnies et 3 PS de magie.
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