![[Mission normale] Une affaire d'affichage. Szp8](https://zupimages.net/up/21/40/szp8.png)
![[Mission normale] Une affaire d'affichage. 4kdk](https://zupimages.net/up/21/40/4kdk.png)
- Cissneï, Picsou nous demande de faire de plus en plus de la publicité pour ces marchandises, il aimerait que les habitants du Jardin Radieux s'y intéresse plus, mais un mystérieuse personne enlève ses affiches, tente de découvrir de qui il s'agit. Découvre l'identité de l'arracheur d'affiche !
Moui, Picsou, bien évidement. Le type le plus pingre jamais vu au Jardin Radieux était la cible de la mission que maître Yen Sid avait donné à Cissnei. Enfin, presque, il suffisait de savoir qui arrachait ses affiches... Cela réduisait la liste des suspects à... Tout le monde ? Oui, il en étaient certains qui haïssaient Picsou pour sa réussite, d'autres parce qu'ils ne l'aimaient pas lui et... bah certains qui le faisaient juste pour le plaisir!
Marchant dans les rues bien trop animées pour trouver quelqu’un de particulier, l’ex membre des Turks regardait de ci de là, tentant de chercher quelque chose d’anormal. Mais son monde natal était toujours pareil, comme le supposait son nom, radieux pouvait-on dire. Radieux en ces temps de guerre des clans. Par qui était-il dirigé ? Ah oui, le Consulat… A croire qu’ils laissaient tout le mode tranquille, ou bien les surtaxaient en menant une politique de crainte et de terreur ? Quelle question… Pourquoi Picsou avait-il continué son commerce ici ? Et ensuite pourquoi on déchirait ses affiches, mais elle ne s’attendit pas à connaitre immédiatement le réponse, étant justement payée pour ça !
Son shuriken attaché dans son dos, à sa ceinture, toujours à portée, elle craignait un peu de se faire voir. Ne sachant pas -encore ?- comment faisait les grands combattants pour faire apparaître leurs armes dans leurs mains, elle devait se contenter de le garder ainsi. Ce n’était pas si mal, ça la rassurait beaucoup même. Elle imaginait avec un léger sourire un combattant d’élite au cours d’un combat, appelant son arme et elle qui ne venait pas. Drôle comme situation… Elle ne voulait pas que cela qui arrive, son arme était très bien là où elle était.
Voyant toutes ces personnes, commerçants ou non, elle se dit que ce devait être jour de marché. La date n’avait pas changé à ce qu’elle voyait. Un jour par semaine, comme toujours depuis qu’elle était gamine. Que de souvenirs… combien d’argent de poche avait-elle pu dépenser là. ? Mais ce n’étaient pas les mêmes marchants, tout de même, secrètement elle espérait qu’un marchand lui demande si elle ne l’aurait pas déjà vue quelque part. D’un autre côté, pas trop en fait… En fait, elle s’en fichait pour tout dire. Elle était là, et il lui restait du chemin à parcourir, du temps à vivre. Tant mieux en fait.
« Dites, vous n’auriez pas vu quelqu’un qui semble étrange passer dans le coin ? » demanda-t-elle finalement à une vieille marchande à l’air gentil.
Ce serait beaucoup plus utile que de tourner en rond dans heures, pensa-t-elle alors que la vieille dame réfléchissait quelques secondes. Son air devait sans doute dévoiler un grand espoir car la commerçante lui adressa un sourire en lui répondant.
« Oh il y en a des dizaines ici ! Mais jamais un qui suit les autres, ils sont pas ensembles, c’est sûr ! »
Remerciant la marchande, Cissnei s’en alla et continua sa route à travers la ville. Cela avait été inutile, sauf pour passer pour une gosse perdue. Elle longeait les immenses murailles de la ville et emprunta une échelle, sachant par intermédiaire de l’annonce de sa mission où Picsou laissait ses affiches collée, et où elles restaient le moins longtemps. Arrivant en haut, elle regarda au travers des imposants créneaux, se remémorant qu’avant elle n’arrivait pas à regarder au dessus. Désormais elle y arrivait presque ! C’était un bonne choses : tout changeait bien un jour. Elle continua, arrivant contre un panneau de bois. Les affiches étaient encore là, c’était une… excellente chose. Ainsi l’arracheur reviendrait. Deux choses le prouvaient : de un, un coupable revenait toujours sur les lieux de son crime. Et de deux : il avait des affiches à arracher.
Cissnei se mit alors en planque derrière des caisses assez haute pour qu’elle soit assise ou accroupie sans se faire voir. Ne préférant pas encore toucher à son arme, une histoire de réflexion de soleil… Elle attendit, cinq minute, dix minutes, regardant dans une enclave entre deux caisses à chaque bruit. Elle vit quelqu’un, il s’approcha, regarda bien partout et s’approcha du panneau d’affichage.
Qu’auriez vous fait dans ce cas ? Comme Cissnei à lui balancer son shuriken pour le bloquer contre le panneau d’affichage ? Peut être bien.
« Pitié j’ai rien fait laissez moi tranquille! » hurla le tout nouveau captif et suspect d’une voix plaintive au possible.
La phrase commune scandée par toute personne que Cissnei attrapait, cela avait eu tendance à diminuer depuis qu’elle ne portait plus l’uniforme des Turks. Mais tout de même, cela avait ceci d’énervant qu’il n’y avait aucune preuve de si ce suspect était coupable ou non. En fait si : les affiches qu’il portait dans un sac, tombé à côté de lui.
« Qu’est-ce que tu voulais faire ? » demanda-t-elle d’une voix sans ton.
« Bein, accrocher mes affiches, mais y’en a déjà, alors comme je veux pas surcharger le tableau, j’arrache celles qu’il y a déjà ! »
Et on avait fait toute une mission pour ça ? Se dit la jeune fille en relâchant enfin le jeune homme après qu’il lui ait offert un café pour se faire pardonner de la méprise. A croire que toute la mission n’était qu’une fausse, en abritant une dix fois plus grande et difficile…