Présentation de Jecht
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- Question vis-à-vis du Physique :
Jecht est ce qu’on appelle en langage raffiné, un bon gros bourrin. Bourrin venant du grec bouris, boura, bourrum : Frapper comme un bourrin… Il se bat avec une énorme masse-épée, puisqu’elle est à la fois contendante et tranchante. Il se bat sans bouclier, sans armure, à corps perdu Cette épée est sa seule arme, elle est faite sous un design un peu rustique mais élégant. La lame est sans garde, mettant Jecht à l’épreuve des coups. La poignée est recouverte de bandelettes. L’arme fait à peu près 1, 60 m et pèse une bonne centaine de kilos. A votre question : Comment peut-il porter une telle arme à une main, si facilement ? Jecht est une véritable force de la nature, y a pas de mystère.
Sur chacune des faces de l’arme, qu’on pourrait appeler claymore, sont dessiné des motifs de flammes longeant presque toute la lame. Une lourde chaine pend aussi à la base de la lame.
Son style de combat n’est pas très compliqué, il assène de multiples combos aériens ou au sol et finit toujours ses attaques par un coup assez puissant pour éjecter la cible et ainsi ne pas rester au corps à corps.
Il ne se bat pas qu’avec son arme. Il a aussi une bonne maîtrise du corps à corps, ainsi qu’un gant et une épaulière de fer au bras gauche pour se protéger de certains coups.
Identité
- N o m : Boh…
P r é n o m : Jecht.
S u r n o m : Votre Texte
 g e : 50 ans ?
C a m p : Les Songes.
R a c e : Au prochain épisode…
Je vais choisir le test rp...
- « Faut avouer que malgré lui, il a viré toute la vermine du coin, les gros bras font plus leur caïd. On lui doit au moins de pouvoir boire tranquille, sans qu’un sale con vienne nous virer de notre siège. »
« Il abuse, il répond à la moindre provoque par une bastos dans la gueule de l’autre, ça va plus… »
« Qu’il ait toute sa tête ou non, ça ne l’expie pas de ses crimes. Faut le foutre en prison… »
« T’es dur, pense à son gosse. »
« Il a un gosse ? »
« Yep… Douze ans, tout au plus, sa mère, c’était un joli brin de fille, le genre qui sait comment tout faire oublier au plus coupable des criminels. »
« C’était ? »
« Elle y est passée… C’est jamais qu’une victime de plus, tu me diras. »
« Rhaa, quel fléau ces trucs. »
« En parlant d’eux, il nous a quand même bien sorti de la merde plusieurs fois, sans lui c’était coton. »
« Qui ça, Il ? »
« Ben… Jecht. »
La taverne n’était alors éclairée que par des lanternes dont les vitres étaient crasseuses, ce qui baignait la pièce dans une obscurité triste. Cinq hommes autour d’une table discutaient, les plus pochtrons parlaient moins mais justes, rassemblant leurs efforts pour dire quelque chose de censé. Le plus sobre, ou plutôt le moins bourré mais aussi celui qui prenait le rôle de la grande gueule reprit la parole.
« C’est un timbré, faudrait le pendre, sec. »
Du côté le plus éclairé, un homme était assis au bar, buvant un verre d’eau et écoutant par la même occasion ce que les commérages racontaient à propos de Jecht. Il s’adressa alors d’une voix discrète mais qui semblait sincère au tavernier qui nettoyait les derniers verres.
« Ils disent tous que Jecht est un fou… Je ne suis pas d’accord, il est juste né à la mauvaise époque. Il aurait été à sa place dans une guerre dans l’Antiquité, embrochant violemment des jouvenceaux, des petites frappes ou dans une arène à saigner les autres gladiateurs, criant à la mort et au sang mais surtout à l’alcool. »
L’autre ne répondit rien mais semblait surpris. Il avait l’habitude d’entendre des conneries ou au contraire des récits d’aventuriers. Mais si on lui avait dit un jour qu’un inconnu défendrait la cause de Jecht, il ne l’aurait pas cru. Il tenta d’articuler finalement quelques mots.
« Tu le connais ? »
« La seule personne qui ait vraiment connu Jecht est morte… Mais si on veut, mon fiston est l’ami du sien. Et je dois dire que son histoire n’est pas marrante. »
C’était là une vérité. Nul ne connaissait vraiment Jecht. Pour le comprendre, il aurait fallu ressentir ce qu’il ressentait, respirer ce qu’il respirait.
« Tu connais son histoire ? »
Tout le monde détestait Jecht, un homme violent, ami de l’alcool, du jeu, très mauvais perdant… Mais sa force impressionnait et lorsqu’il combattait, il tenait plus d’une bête que d’autre chose. Aussi les gens se posaient des questions à son sujet…
« Parfois, il suffit de demander… T’imagines tous les malheurs possibles et imaginables et tu les superposes, t’as Jecht. »
L’homme but alors le fond de son verre d’eau alors que les cinq pochtrons s’approchaient pour écouter l’histoire.
« Il est né d’un ivrogne et d’une fille de joie… »
« Une fille de joie ? »
« Une pute… Son père l’a pas reconnu, il avait alors trois frères et deux sœurs mais pas un qu’avait le même sang qu’un autre… Il était le deuxième plus vieux des six gosses. Alors qu’il avait dix ans, sa grande sœur de douze ans a du faire le même métier que sa mère… »
« Quelqu’un a pas une clope ? »
« Ta gueule… Va-y, continue… »
« Son père devait être un beau connard puisque quand sa mère l’a revu dans son bordel, elle l’a refroidi d’une balle dans la tête. Pas assez discrètement apparemment puisqu’elle s’est chopé de la taule… Après son deuxième jour, elle a avalé sa langue… »
« Et comment il l’a pris ? »
« Me l’a pas dit mais si t’avais vu son ton quand il m’a raconté ça… Il avait l’air de s’en foutre, quelque chose de bien… Il m’a dit avoir fait l’armée pour une guerre ou il se serait d’abord distingué par son courage mais ensuite, après avoir reçu des médailles de tout ce que tu veux, il s’est fait mettre en prison parce qu’il aurait tué le commandant de son armée parce qu’il outrageait des fillettes. »
« Outrageait ? »
« Il abusait d’elle, si tu veux… »
« Putain… Mais c’est pas une ordure alors ? »
« Disons qu’il y a des choses sur lesquelles il faut pas le faire chier… Soit… On la menacé de le mettre à la chaise électrique s’il n’acceptait pas de donner son corps à l’armée, donc de faire des missions presque suicidaires. »
« Il s’est enfui ? »
« Du tout, il a évité une mort pour en choisir une autre plus lente, plus éprouvante… Il m’a dit qu’il avait vécu l’enfer… Et là, il avait plus l’air de s’en foutre du tout, quand il me l’a dit, ses yeux dégageaient une profonde fatigue… S’infiltrer dans la base ennemie, plonger dans des océans pour défraîchir un gros monstre. Il a voyagé entre les mondes. On lui a dit qu’à sa centième mission, sa dette serait payée. »
« Et il est né ou ? »
« Au Jardin Radieux… »
« Ah ouais, là bas, y a que des gars comme lui… »
« A l’époque, parce que Jecht, il a quand même un certain âge, ce n’était pas jojo là bas. Le monde était secoué par des guerres, par des conflits. Sa centième mission, c’était de venir ici, l’Ile du Destin et de recruter autant de jeunes hommes que possible, de gré ou de force pour qu’on les entraîne et qu’on en fasse des vraies bêtes »
« Et il a refusé parce qu’il voulait pas faire ça à des gosses ? »
Les yeux de la grande gueule s’illuminèrent. Il y avait du respect et de l’admiration dans ses yeux, comme si l’homme de qui il entendait les louages n’avait fait que de bonnes choses.
« Absolument pas… Va pas chercher une logique chez ce gars. Il pourra défendre un point de vue un jour et le lendemain en soutenir un autre… Il a sauté, tête la première… Sa centième mission était bien plus facile que les autres. Il n’est pas du genre à réfléchir avant de frapper, ce gars… Quand il est arrivé, il a direct commencé, ne demandant même pas qui voulait être recruté, il s’apprêtait à tous les prendre dans un sac et partir avec. »
« Il devait plus pouvoir se regarder dans une glace après ça. »
« Que tu dis, quand il me l’a dit, il rigolait comme plus permis. »
A cette parole, le conteur afficha un rictus nostalgique et poursuivit d’un ton passionné.
« Ouais… Il rigolait mais brusquement, il a enfin fermé sa gueule et il… Ouais… J’avais l’impression de parler à un autre Jecht. Il m’a parlé d’elle, comment il l’a rencontré. »
« Raconte-nous ! »
« Il était bourré quand il me l’a dit, il me l’aurait pas dit dans son état normal, ça regarde que lui. »
« Il est toujours bourré. Allez… »
« Je passe ce moment… Dix ans plus tard, ils ont un fils, un jeune homme. Mais l’armée déploie une centaine d’hommes pour aller le chercher comme il n’est toujours pas revenu et qu’il était trop fort pour clamser comme ça… Ils viennent le chercher dans sa maison, devant sa femme, son gosse… Lui refuse de se faire abattre, fatalement… »
« Et il les fout tous dehors, façon Jecht ? »
A cette question, un hourra puissant et bien viril fut clamé par le groupe. Le conteur, lui, sans le moindre sourire, continue.
« Non… Sa femme, c’était pas de la troisième zone, elle lui ordonne de refuser sans acte de violence et de ne pas réagir prématurément… Il accepte, il met juste son fils à l’abri… Et là, procédure habituelle en cas de refus, l’un des soldats tire une rafale de coups dans les airs pour bien intimider… Lui ne réagit pas mais il entend un bruit sourd, se retourne et voit sa femme à terre, touchée par une balle qui aurait ricochée face à une brique. Une bête erreur…
…
« Il laisse ses envies prendre le dessus… On dit qu’il s’est transformé ce jour là, d’abord physiquement… Il a tué tous les militaires, sans peine, sans pitié… Mais elle n’était pas morte… Juste très faible, un médecin la guérit mais sa force vitale n’a jamais plus été la même… Et quand les sans-cœurs sont apparus, ils ont commencé à happer les cœurs faibles. Faut savoir que pour Jecht, il n’existe que deux sortes de femmes. La sienne et les autres.»
Un grand silence s’installa alors, un silence qui demeura jusqu’à ce que le tavernier annonce la fermeture du bar… Les six hommes prirent la porte, cinq d’entre eux émus par l’histoire. Au seuil de la porte, couché sur le ventre, un homme à la peau basanée.
Seul le conteur reste, s’agenouille auprès de l’homme et le secoue maladroitement. L’homme à la peau brunie par les champs de Mars se lève lentement, les larmes aux yeux. Le conteur l’y aide, le soutenant de son épaule.
« Qu’est-ce que tu fous ici… »
« Je dormais… »
« T’as tout écouté ? … Oh ! Mais ça va, chiale pas ! »
« Je pleure pas, sale lopette… »
« T’es complètement beurré... »
« Non, pas cette fois, Georges… »
« Je m’appelle pas Georges, t’es pas possible. »
« Elle… Elle est la seule chose de bien qui me soit arrivé dans ma chienne de vie ! Et je l’ai laissé crever, elle était ma deuxième chance. »
Le soutenir n’était pas facile au conteur, ce guerrier faisait au moins cent kilos, des muscles taillés. Ses cheveux étaient ébouriffés, longs, d’un homme désinvolte. Des cheveux aussi sombres que sa peau. Il portait un bandeau rouge sur sa tête. Il était torse nu comme toujours, il n’aimait pas les conventions. Le long de son torse, un grand J stylisé était tatoué, retenant l’attention. Jecht était un homme qui aimait être vu, idolâtré, c’était pour cela qu’il s’était engagé dans l’armée… Sportif, compétitif, il avait l’âme d’un premier, d’un guerrier… Cette dernière caractéristique très visible vu les dizaines de balafres sur son corps presque nu. Néanmoins, il portait une salopette qui n’était plus qu’un short puisqu’il n’avait pas attaché les lanières…
Lui qui d’habitude, souriait continuellement avec moquerie, était dans un état lamentable, cas très rare pour le personnage qui ne se présentait que quand il buvait vraiment trop…
« Je vais partir, Georges… »
« Hum ? Ou ça ? »
« Je ne sais pas… Cette île est trop petite pour moi et me rappelle de trop mauvais souvenirs. »
« Ton fils sera pas d’accord de quitter ses amis pour un nouveau monde, Jecht… »
« … »
« Tu comptes pas l’emmener, c’est ça ? »
« Faut qu’il devienne fort, il se démerde bien sans moi… Faut qu’il devienne fort pour venir me refroidir un jour, il me déteste depuis sa mort… »
« C’est peut-être mieux, ouais… T’es un hors-la-loi, il ne peut pas vivre tranquillement avec toi. »
« Veille sur lui… »
« Je garderai un œil ouvert à l’occasion. Adieu. »
Et le conteur lâcha prise, laissant Jecht marcher seul… Il ne se retourna pas… Il ne se retourna plus… Le conteur fouilla dans la poche de sa veste à la recherche d’un briquet, d’une clope, s’en alluma une et parla à Jecht qui ne pouvait plus l’entendre.
« Ils disent tous que t’es un fou… Je ne suis pas d’accord, t’es juste né à la mauvaise époque. Tu aurais été à ta place dans une guerre dans l’Antiquité, embrochant violemment des jouvenceaux, des petites frappes ou dans une arène à saigner les autres gladiateurs, criant à la mort et au sang mais surtout à l’alcool. De nous tous, tu es le plus humain… Ouais… Tu es une parodie, une mascarade de l’être humain, tous les défauts de celui-ci sans ses qualités… Mais t’es bon, Jecht… T’es sensible, Jecht… Mais tu ne vois pas la forêt derrière l’arbre, Jecht… Tu pars aussi vite que tu viens… T’es un peu comme de la fumée, Jecht… T’es un peu comme un Songe, Jecht… »
Bon, on va commencer…
Les Questions
Q u e s t i o n s :
1) Votre personnage est-il capable d’aimer, d’avoir une relation ? Oui tout à fait, ce test rp le montre bien.
2) Si l’esprit de votre personnage s’incarnait en un animal mythologique ou chimérique ou réel (nuances acceptées). Que serait-il ? Faisons simple, un ours.
3) Qu’en est-il de la fidélité et de l’esprit de camaraderie de votre personnage ? Il n’a pas souvent l’occasion d’être fidèle, étant souvent seul. Mais quand il est en groupe, tout cela est irréprochable.
4) En vue de votre race, quand pouvez-vous dire que votre personnage a forgé une amitié. Citez quelques unes de vos relations amicales. Boh… Je dirais qu’il faut le comprendre…
5) Quel niveau de rp vous semble acceptable pour votre personnage ? Croyez-vous avoir le
niveau ? Si non, donnez-nous une bonne raison de vous valider. Si oui, donnez-nous la quand même…
Faut être plutôt bon oui, je crois que je me vaux…
6) D’un point de vue objectif, qu’est-ce qui vous semble être votre point fort, votre point faible ? Mon point fort, je n’en sais trop rien mais mon point faible, c’est peut-être la description physique…
7) Pourquoi incarner ce personnage ?
Pourquoi pas ?