Rosier rentrait à peine du monde des jouets et allait faire son rapport à Maître Yen Sid, lorsqu'il croisa celui-ci dans les couloirs. Il ne lui laissa pas le temps d'ouvrir la bouche, et lui annonça que l'infirmerie manquait de personnel pour distribuer les soins aux blessés, certains étant gravement endommagés. Le blond ne perdit pas de temps et se précipita jusqu'à la salle de soins pour voir si il pouvait y apporter son aide. Ses cheveux volant derrière lui au fil de sa course, c'est essoufflé qu'il arriva finalement à destination. Il essaya de calmer sa respiration, puis ouvrit la porte. Il fut étonné par le nombre de victimes qui s'y trouvait, au moins une vingtaine, en comparaison au nombre de médecins sur place, environ quatre ou cinq...
- Bonjour, est-ce que je pourrais vous être d'une quelconque utilité ?
Le médecin le plus proche de l'entrée se retourna vers lui, un air de soulagement sur le visage, et lui dit :
- Vous tombez bien, nous sommes débordés ! La plupart des blessés ici sont gravement atteints, et nous ne savons plus du tout où donner de la tête...
Rosier prit une profonde inspiration et s'approcha du blessé le plus proche de lui : le visage de ce dernier était en sueur, il ne vit aucune blessure apparente, mais l'homme avait une fièvre qui était vraiment très élevée. Il demanda aux médecins ce qu'il devait lui donner pour faire diminuer sa température corporelle, et l'un d'entre eux lui décrit le médicament qu'il devait récupérer dans l'armoire à pharmacie qui se trouvait, bien évidemment, à l'autre bout de la pièce. Il se précipita vers l'armoire en question, et chercha le remède qu'il devait administrer au blessé : le médecin lui a dit de lui donner deux pilules qui se trouvaient dans un flacon en verre portant une étiquette bleue. Un rapide coup d'œil suffit à Rosier pour repérer ledit flacon et pour y récupérer deux pilules. Il les donna au blessé dont il s'occupait et passa au suivant, qui portait un bandage ensanglanté autour de la taille, et dont le visage était crispé, certainement par la douleur d'une plaie qu'il porte sous son bandage.
L'apparence de ce dernier prouvait que l'homme s'était lui même administré ces soins pour survivre jusqu'ici... Rosier craignait ce qu'il découvrirait comme blessure, mais donna un anesthésiant à son patient, prit une profonde inspiration et ôta le bandage, laissant voir une plaie béante et profonde. Horrifié par cette vue, le blond détourna le regard, les lèvres tremblantes. Il voulait remettre le bandage, et passer à un autre patient comme si de rien n'était, mais maintenant qu'il avait commencé, il savait qu'il ne pouvait plus revenir en arrière, la vie de cet homme en dépendait. Il osa tourner à nouveau son regard vers la blessure et prit son courage à deux mains. Il attrapa un fil et une aiguille et sutura soigneusement la plaie, puis désinfecta la zone et lui remit un bandage propre. Le teint livide, il inspira profondément et se décontracta.
Un médecin arriva derrière lui, posa une main sur son épaule et lui dit :
- Vous avez bien travaillé. Nous avons pu nous occuper des blessés restants. Allez vous reposer, vous l'avez mérité.
- Ce n'était rien...
Rosier se releva, sortit de l'infirmerie, puis se dirigea vers la Salle d'Audience pour faire son rapport sur cette mission, ainsi que celui sur la mission précédente, qu'il n'avait toujours pas pu faire, étant donné que Yen Sid l'avait envoyé apporter son aide à l'infirmerie avant qu'il ne puisse ouvrir la bouche.
Jeu 10 Juin 2010 - 19:58- Bonjour, est-ce que je pourrais vous être d'une quelconque utilité ?
Le médecin le plus proche de l'entrée se retourna vers lui, un air de soulagement sur le visage, et lui dit :
- Vous tombez bien, nous sommes débordés ! La plupart des blessés ici sont gravement atteints, et nous ne savons plus du tout où donner de la tête...
Rosier prit une profonde inspiration et s'approcha du blessé le plus proche de lui : le visage de ce dernier était en sueur, il ne vit aucune blessure apparente, mais l'homme avait une fièvre qui était vraiment très élevée. Il demanda aux médecins ce qu'il devait lui donner pour faire diminuer sa température corporelle, et l'un d'entre eux lui décrit le médicament qu'il devait récupérer dans l'armoire à pharmacie qui se trouvait, bien évidemment, à l'autre bout de la pièce. Il se précipita vers l'armoire en question, et chercha le remède qu'il devait administrer au blessé : le médecin lui a dit de lui donner deux pilules qui se trouvaient dans un flacon en verre portant une étiquette bleue. Un rapide coup d'œil suffit à Rosier pour repérer ledit flacon et pour y récupérer deux pilules. Il les donna au blessé dont il s'occupait et passa au suivant, qui portait un bandage ensanglanté autour de la taille, et dont le visage était crispé, certainement par la douleur d'une plaie qu'il porte sous son bandage.
L'apparence de ce dernier prouvait que l'homme s'était lui même administré ces soins pour survivre jusqu'ici... Rosier craignait ce qu'il découvrirait comme blessure, mais donna un anesthésiant à son patient, prit une profonde inspiration et ôta le bandage, laissant voir une plaie béante et profonde. Horrifié par cette vue, le blond détourna le regard, les lèvres tremblantes. Il voulait remettre le bandage, et passer à un autre patient comme si de rien n'était, mais maintenant qu'il avait commencé, il savait qu'il ne pouvait plus revenir en arrière, la vie de cet homme en dépendait. Il osa tourner à nouveau son regard vers la blessure et prit son courage à deux mains. Il attrapa un fil et une aiguille et sutura soigneusement la plaie, puis désinfecta la zone et lui remit un bandage propre. Le teint livide, il inspira profondément et se décontracta.
Un médecin arriva derrière lui, posa une main sur son épaule et lui dit :
- Vous avez bien travaillé. Nous avons pu nous occuper des blessés restants. Allez vous reposer, vous l'avez mérité.
- Ce n'était rien...
Rosier se releva, sortit de l'infirmerie, puis se dirigea vers la Salle d'Audience pour faire son rapport sur cette mission, ainsi que celui sur la mission précédente, qu'il n'avait toujours pas pu faire, étant donné que Yen Sid l'avait envoyé apporter son aide à l'infirmerie avant qu'il ne puisse ouvrir la bouche.