L'astre lunaire semblant flamboyer majestueusement dans le ciel étoilé, ce montrait particulièrement timide en cette belle soirée, cette nuit noir parée d'étoiles parsemées aux quatre coins de notre regard curieux si on daignait lever légèrement la tête pour contempler l'immensité stellaire même si nous restons quelque peu impassible devant un tel spectacle, nous Similis, êtres dénués de cœur et donc de tous sentiments. Pusillanime en se cachant dans les ténèbres, seulement une faux parfaite aux éclats radieux se distinguait parmi tout ces nuages qui venaient rompre cette harmonie en la rendant plus que grossière et rugueuse, un monceau de chantilly couvrant le croissant de lune qui, malgré ses apparences alléchantes, n'envisageait rien de très bon et les flots semblaient transparaître et certifier ce mauvais pressentiment, la surface des eaux ne perçait aucune attention mais c'était pourtant flagrant, comme si un immense serpent ondulait sous l'étendue océanique qui avait de quoi faire vrombir plus d'un navire malgré leur taille imposante, les lames de fond venant jusqu'à vomir une prescience d'une augure sinistre sur les bords des quais.
Des rires égayés se faisaient entendre au loin, accompagnant les lumières blafardes et tremblotantes, des plaisanteries ici et là dans les ruelles, des badauds soiffards et pour la plus part au physique effarant, courant après de filles de joies aux bas résilles apparentes dans leur course drolatique comme de vulgaires enfant jouant au chat et à la souris : Tourtouga, cette île au milles et unes débauches et plaisirs variés. Alors qu'une ribambelle des ces imbéciles passait en courant, ou du moins en titubant, après un groupe de ces prostitués, la ruelle sombre adjacente à cette idiotie se vit parée d'une imposant masse noir et profonde qui, une fois son rideau obscur baissé parmi toute ses ronces nuancées, une silhouette fine et élancée fit son apparition dans l'ombre ornée d'une long manteau noir. Des pas graciles se firent entendre dans ce simulacre condensé entre des murs agrémenté de souillure dont il ne vaudrait mieux pas en connaître l'origine, même si l'odeur en donnait déjà un bonne aperçue qui avait de quoi en faire défaillir plus d'un. De hautes bottes noirs se discernaient et c'est à ce moment là qu'un autre de ces autochtones abruti par l'alcool et ses fantasmes, à l'allure douteuse et portant une fragrance des plus immonde venait de s'arrêter devant l'allée sans issue, presque par reflex, ce spectre de noir vêtu se tapis dans la pénombre mais cela n'avait fait que mettre la puce à l'oreille du débauché ivre. D'un ton désagréable et aux paroles qui semblaient n'être clairs qu'une fois sur deux, oscillant le degré de voix, il s'aventurait dans le cul-de-sac zigzaguant d'une extrémité à l'autre en s'aidant des murs on ne peut plus souvent pour s'empêcher de tomber, ce qui arriva maintes et maintes reprise tout en s'approchant encore un petit peu plus de son interlocutrice mystérieuse, son haleine fétide qui avait de quoi réveiller un mort pour le tuer de nouveau.
Hey ! Salut ma jolie ... Sa te dirait une petite partie de jambes en l'aire avec le plus beau mec de c'te rade !? Tu seras pas déçue aller ... Fait pas ta bourgeoise.
A peine avait-il eu le temps de terminer sa désagréable phrase qu'il fût brusquement entraîné dans l'ombre avant de se retrouver nez à nez avec la silhouette vêtue de noir, dans le choc sa capuche se releva, laissant entrevoir malgré l'obscurité le visage cruel de la belle Larxene. Son sourire des plus sadique avait fait place à une grimace irritée en humant le parfum de sa victime, alors qu'elle l'avait plaqué contre un mur en le soulevant à quelque centimètres du sol à l'aide de son avant bras, sa main libre servant à masquer son visage ou du moins a faire barrière à l'odeur pestilentielle de sa proie. Profitant de ce moment de réconfort aux yeux de la jouvencelle, cet instant qu'elle qualifiait de plaisir personnel dans son esprit dépravé, comparable à ce petit morceau de chocolat que l'on délecte avec impudicité et sans aucune retenue, un flash blanc tremblotant vint éclairer l'impasse accompagné d'un hurlement de douleur rauque et agaçant, une personne avec un tel cri de détresse ne mérite tout simplement pas de vivre. Dans sa grande bonté et aussi pour le bien de sa mission, elle en profita pour lui poser quelques question, peut-être que ce rustre en savait long sur ce dénommé Genesis. Poussant un long soupire en ornant le visage de la lassitude, son teint vint vite changer en plongeant son regard perçant dans celui du gueux.
Excuse moi de t'interrompre pendant ta petite ballade nocturne, mais je cherche un certains homme vêtue de rouge en se trimballant une épée ou je ne sais quoi, il paraît qu'il vol aussi. Aurais-tu vue quelque chose qui ressemble à cette description ? T'as le choix entre deux alternatives, soit tu me balances tout ce que tu sais et je te tue rapidement, soit … Enfin, tu vois ce que je veux dire ? Hum huhu ♥
Je sais strictement rien … Ma jolie. Je vois tout à fais ce que tu veux dire, tu veux que je te réchauffe avec mon gourdin c'est sa ? Sinon tu serais pas là en train … De me draguer. T'es qu'une sale traînée, hein ? Avoue le !
Le visage crispé, la numéro XII a souvent tendance à perdre facilement patience et d'un tempérament assez irritable, elle ne supporte pas qu'on l'insulte ouvertement de la sorte, mais alors pas du tout. Un rictus sur la face d'une bombe à retardement, comme si elle était prête à exploser, la jeune femme ficha un coup de pied dans le ventre de ce pendard mal léché et en profita pour balancer des coups de griffes frénétiques, parsemant le corps du bandit de multiples lacérations enchaînées à une vitesse affolante. En une dizaine de secondes, il n'en restait plus que quelques morceaux éparpillés dans la ruelle, le sang coulant allègrement des membres taillés en pièces, la tête de ce dernier arrivant au pieds de l'empoisonneuse, elle posa son talon sur celle-ci et l'écrasa de toute de ses forces telle une gamine tapant du pied. Seulement une légère éclaboussure était parvenue à maculer sa inhumaine personne en venant décorer sa joue hâve, un tableau digne de film d'horreur, le sourire lui revenant aux lèvres en poussant son rire habituel et si glacial mais qui a de quoi lui réchauffer le '' cœur ''.
Couvrant son visage, elle s'aventurait dans le boulevard principale en quittant les lieux de crime comme si de rien n'était, une immense promenade au sol gris et terne contrastant les nombreuses lumières des bars, bordels et autres lieux ou le vice était roi et spectateur de nombreuses sauteries, à peine avait-elle marché quelque peu qu'un hurlement de terreur venait trancher l'ambiance festive de la place, mais il n'en fût rien, car l'assassin avait déjà disparut dans l'une des nombreuses veine de la cité. Flânant ici et là en recherchant sa cible, elle ne pouvait s'empêcher toute fois de regarder les lumières de nombreuses boutiques, de simples bâtonnets faisaient jaillir des milliers et des milliers d'étincelles, pour une fois que quelque chose la fascinait. Mais il n'en était rien, la simili se retrouva cette fois dans ce qui semblait être la grande place, vue l'auguste composition et architecture des lieux, encore plus de lumières venaient décorer les bordures et entrées des commerces, une orgie sans nom semblait avoir lieu autour d'une ancienne fontaine ou toute les greluches et autres péripatéticiennes étaient vêtues de longues et imposantes robes digne de l'aristocratie mais tâchées et ternie par la personne qui osent porter ces merveilles de la couture aux milles et une fanfreluches. Une buvette des plus populaire si situait non loin de là, peut-être que ce haut lieu de ragots et passage pour les voyageurs était un endroit idéal pour accumuler les informations sans '' tuer des innocents '' comme le disait Saïx il y a fort longtemps de cela, avant que Larxene ne parte en mission. Entrant timidement dans la buvette à l'ambiance plus que rustique, elle si fit même bousculer par un peloton de couards empressées de se saouler, sur le point de les réduire en miettes, elle s'abstenait au dernier moment en gardant son self-contrôle d'un long soupir libérateur. Scrutant un instant cet endroit douteux, une petite table semblait libre près d'une colonne de pierre non loin du comptoir, prenant place, une serveuse aux physique bien en chair et à l'opulente poitrine vint directement s'adresser à la nymphette, sur un ton d'hésitation, elle se demandait si prendre un diabolo grenadine en de tels lieux était approprié, mais se contre fichant complètement de la bienséance et de l'opinion populaire elle commanda toute fois sa boisson favorite qui fit osciller un sourcil de la tavernière mais qui reparti aussi tôt. Se balançant sur sa pittoresque chaise en écoutant attentivement les différentes discussions, dont certaines aurait-il mieux fallut faire la sourde oreille, un conversation attirait son attention, deux hommes dont un qui à première vue étaient des adeptes de pirateries en tout genre et l'autre sans doute un mercenaire des plus banal, parlait d'un phénomène des plus étrange, une silhouette rouge portant une imposante arme aperçue dans les rayons de la lune, c'était apparemment ce qu'ils disaient, des plumes noirs en étaient la preuve mais peut-être étaient-ce aussi celles des corneilles qui dévoraient les cadavres des vagabonds qui avaient trop abusées de la bouteilles, ces dernières auraient été aperçues près de la grande statue représentant un ange triste, une telle décoration urbaine devrait être très aisée à trouver. L'aubergiste apportant dans un grand verre la limonade rosée de la damoiselle, qui de suite paya son petit plaisir, se désaltérant allègrement avec soulagement, elle reprit de suite la route en cherchant avec minutie la dite sculpture de pierre, alors qu'elle s'empêchait de ne pas péter littéralement un câble devant les scènes affligeantes dont elle était témoin.
Les humains sont vraiment irrécupérables ...
Un discours emplie de haine et de dégoût, l'idée de recouvrer son cœur vacillait lourdement en regardant cette exhibition de la bêtise. Après tout, ce qu'elle voulait le plus au monde c'était sentir cette sensation de faire souffrir les gens, cette satisfaction et les entendre hurler dans douleurs atroces pendant que Larxene riait aux éclats d'une froideur tel un monstre assoiffé de ce liquide carmin merveilleux. Arrivée dans les bords d'une falaise, une superbe statue surplombait l'horizon, le décorant à sa manière et des plus parfaite qui plus est, le marbre terne se mariant parfaitement avec le bleu sombre de l'océan, elle était là, priant de toute ses forces comme celles du désespoir, ses larmes coulant sur son visage figé et comme si ces dernières s'envolait pour rejoindre la mer. N'est ce pas un cadre magnifique ? Si elle avait un cœur, elle serait touché par cela, mais la dureté et l'antipathie restaient le masque de la simili, cependant elle avait l'impression d'avoir déjà vu cette image quelque part. En effet, de son vivant, elle avait feuilleté de nombreux recueils alors qu'elle faisait de recherches sur les Sans-Cœurs, cette scène serait celle d'une femme il y a longtemps de cela, qui attendait son mari avec impatience, priant le retour de son aimé, mais il ne revint jamais, elle avait tellement attendue qu'elle c'était changée en statue de pierre. Cette fois-ci c'était un peu différent, cette dernière était pourvue d'aile, faisant dos à la mer et lorsque le vent se levait, ses larmes se déversaient dans les flots, étrange. Oubliant ces pâles pensées fugaces, la Nymphe Furieuse scrutait l'infini océan sur un ton de poésie, pensive, une plume noir près d'elle apportée par la brise marine et dévoilant son visage calme et doux des plus harmonieux digne d'une femme comblée, cependant quelque chose manquait à cela ou du moins lui manquait à elle : un cœur.
Oui, les humains sont vraiment irrécupérables.
Des rires égayés se faisaient entendre au loin, accompagnant les lumières blafardes et tremblotantes, des plaisanteries ici et là dans les ruelles, des badauds soiffards et pour la plus part au physique effarant, courant après de filles de joies aux bas résilles apparentes dans leur course drolatique comme de vulgaires enfant jouant au chat et à la souris : Tourtouga, cette île au milles et unes débauches et plaisirs variés. Alors qu'une ribambelle des ces imbéciles passait en courant, ou du moins en titubant, après un groupe de ces prostitués, la ruelle sombre adjacente à cette idiotie se vit parée d'une imposant masse noir et profonde qui, une fois son rideau obscur baissé parmi toute ses ronces nuancées, une silhouette fine et élancée fit son apparition dans l'ombre ornée d'une long manteau noir. Des pas graciles se firent entendre dans ce simulacre condensé entre des murs agrémenté de souillure dont il ne vaudrait mieux pas en connaître l'origine, même si l'odeur en donnait déjà un bonne aperçue qui avait de quoi en faire défaillir plus d'un. De hautes bottes noirs se discernaient et c'est à ce moment là qu'un autre de ces autochtones abruti par l'alcool et ses fantasmes, à l'allure douteuse et portant une fragrance des plus immonde venait de s'arrêter devant l'allée sans issue, presque par reflex, ce spectre de noir vêtu se tapis dans la pénombre mais cela n'avait fait que mettre la puce à l'oreille du débauché ivre. D'un ton désagréable et aux paroles qui semblaient n'être clairs qu'une fois sur deux, oscillant le degré de voix, il s'aventurait dans le cul-de-sac zigzaguant d'une extrémité à l'autre en s'aidant des murs on ne peut plus souvent pour s'empêcher de tomber, ce qui arriva maintes et maintes reprise tout en s'approchant encore un petit peu plus de son interlocutrice mystérieuse, son haleine fétide qui avait de quoi réveiller un mort pour le tuer de nouveau.
Hey ! Salut ma jolie ... Sa te dirait une petite partie de jambes en l'aire avec le plus beau mec de c'te rade !? Tu seras pas déçue aller ... Fait pas ta bourgeoise.
A peine avait-il eu le temps de terminer sa désagréable phrase qu'il fût brusquement entraîné dans l'ombre avant de se retrouver nez à nez avec la silhouette vêtue de noir, dans le choc sa capuche se releva, laissant entrevoir malgré l'obscurité le visage cruel de la belle Larxene. Son sourire des plus sadique avait fait place à une grimace irritée en humant le parfum de sa victime, alors qu'elle l'avait plaqué contre un mur en le soulevant à quelque centimètres du sol à l'aide de son avant bras, sa main libre servant à masquer son visage ou du moins a faire barrière à l'odeur pestilentielle de sa proie. Profitant de ce moment de réconfort aux yeux de la jouvencelle, cet instant qu'elle qualifiait de plaisir personnel dans son esprit dépravé, comparable à ce petit morceau de chocolat que l'on délecte avec impudicité et sans aucune retenue, un flash blanc tremblotant vint éclairer l'impasse accompagné d'un hurlement de douleur rauque et agaçant, une personne avec un tel cri de détresse ne mérite tout simplement pas de vivre. Dans sa grande bonté et aussi pour le bien de sa mission, elle en profita pour lui poser quelques question, peut-être que ce rustre en savait long sur ce dénommé Genesis. Poussant un long soupire en ornant le visage de la lassitude, son teint vint vite changer en plongeant son regard perçant dans celui du gueux.
Excuse moi de t'interrompre pendant ta petite ballade nocturne, mais je cherche un certains homme vêtue de rouge en se trimballant une épée ou je ne sais quoi, il paraît qu'il vol aussi. Aurais-tu vue quelque chose qui ressemble à cette description ? T'as le choix entre deux alternatives, soit tu me balances tout ce que tu sais et je te tue rapidement, soit … Enfin, tu vois ce que je veux dire ? Hum huhu ♥
Je sais strictement rien … Ma jolie. Je vois tout à fais ce que tu veux dire, tu veux que je te réchauffe avec mon gourdin c'est sa ? Sinon tu serais pas là en train … De me draguer. T'es qu'une sale traînée, hein ? Avoue le !
Le visage crispé, la numéro XII a souvent tendance à perdre facilement patience et d'un tempérament assez irritable, elle ne supporte pas qu'on l'insulte ouvertement de la sorte, mais alors pas du tout. Un rictus sur la face d'une bombe à retardement, comme si elle était prête à exploser, la jeune femme ficha un coup de pied dans le ventre de ce pendard mal léché et en profita pour balancer des coups de griffes frénétiques, parsemant le corps du bandit de multiples lacérations enchaînées à une vitesse affolante. En une dizaine de secondes, il n'en restait plus que quelques morceaux éparpillés dans la ruelle, le sang coulant allègrement des membres taillés en pièces, la tête de ce dernier arrivant au pieds de l'empoisonneuse, elle posa son talon sur celle-ci et l'écrasa de toute de ses forces telle une gamine tapant du pied. Seulement une légère éclaboussure était parvenue à maculer sa inhumaine personne en venant décorer sa joue hâve, un tableau digne de film d'horreur, le sourire lui revenant aux lèvres en poussant son rire habituel et si glacial mais qui a de quoi lui réchauffer le '' cœur ''.
Couvrant son visage, elle s'aventurait dans le boulevard principale en quittant les lieux de crime comme si de rien n'était, une immense promenade au sol gris et terne contrastant les nombreuses lumières des bars, bordels et autres lieux ou le vice était roi et spectateur de nombreuses sauteries, à peine avait-elle marché quelque peu qu'un hurlement de terreur venait trancher l'ambiance festive de la place, mais il n'en fût rien, car l'assassin avait déjà disparut dans l'une des nombreuses veine de la cité. Flânant ici et là en recherchant sa cible, elle ne pouvait s'empêcher toute fois de regarder les lumières de nombreuses boutiques, de simples bâtonnets faisaient jaillir des milliers et des milliers d'étincelles, pour une fois que quelque chose la fascinait. Mais il n'en était rien, la simili se retrouva cette fois dans ce qui semblait être la grande place, vue l'auguste composition et architecture des lieux, encore plus de lumières venaient décorer les bordures et entrées des commerces, une orgie sans nom semblait avoir lieu autour d'une ancienne fontaine ou toute les greluches et autres péripatéticiennes étaient vêtues de longues et imposantes robes digne de l'aristocratie mais tâchées et ternie par la personne qui osent porter ces merveilles de la couture aux milles et une fanfreluches. Une buvette des plus populaire si situait non loin de là, peut-être que ce haut lieu de ragots et passage pour les voyageurs était un endroit idéal pour accumuler les informations sans '' tuer des innocents '' comme le disait Saïx il y a fort longtemps de cela, avant que Larxene ne parte en mission. Entrant timidement dans la buvette à l'ambiance plus que rustique, elle si fit même bousculer par un peloton de couards empressées de se saouler, sur le point de les réduire en miettes, elle s'abstenait au dernier moment en gardant son self-contrôle d'un long soupir libérateur. Scrutant un instant cet endroit douteux, une petite table semblait libre près d'une colonne de pierre non loin du comptoir, prenant place, une serveuse aux physique bien en chair et à l'opulente poitrine vint directement s'adresser à la nymphette, sur un ton d'hésitation, elle se demandait si prendre un diabolo grenadine en de tels lieux était approprié, mais se contre fichant complètement de la bienséance et de l'opinion populaire elle commanda toute fois sa boisson favorite qui fit osciller un sourcil de la tavernière mais qui reparti aussi tôt. Se balançant sur sa pittoresque chaise en écoutant attentivement les différentes discussions, dont certaines aurait-il mieux fallut faire la sourde oreille, un conversation attirait son attention, deux hommes dont un qui à première vue étaient des adeptes de pirateries en tout genre et l'autre sans doute un mercenaire des plus banal, parlait d'un phénomène des plus étrange, une silhouette rouge portant une imposante arme aperçue dans les rayons de la lune, c'était apparemment ce qu'ils disaient, des plumes noirs en étaient la preuve mais peut-être étaient-ce aussi celles des corneilles qui dévoraient les cadavres des vagabonds qui avaient trop abusées de la bouteilles, ces dernières auraient été aperçues près de la grande statue représentant un ange triste, une telle décoration urbaine devrait être très aisée à trouver. L'aubergiste apportant dans un grand verre la limonade rosée de la damoiselle, qui de suite paya son petit plaisir, se désaltérant allègrement avec soulagement, elle reprit de suite la route en cherchant avec minutie la dite sculpture de pierre, alors qu'elle s'empêchait de ne pas péter littéralement un câble devant les scènes affligeantes dont elle était témoin.
Les humains sont vraiment irrécupérables ...
Un discours emplie de haine et de dégoût, l'idée de recouvrer son cœur vacillait lourdement en regardant cette exhibition de la bêtise. Après tout, ce qu'elle voulait le plus au monde c'était sentir cette sensation de faire souffrir les gens, cette satisfaction et les entendre hurler dans douleurs atroces pendant que Larxene riait aux éclats d'une froideur tel un monstre assoiffé de ce liquide carmin merveilleux. Arrivée dans les bords d'une falaise, une superbe statue surplombait l'horizon, le décorant à sa manière et des plus parfaite qui plus est, le marbre terne se mariant parfaitement avec le bleu sombre de l'océan, elle était là, priant de toute ses forces comme celles du désespoir, ses larmes coulant sur son visage figé et comme si ces dernières s'envolait pour rejoindre la mer. N'est ce pas un cadre magnifique ? Si elle avait un cœur, elle serait touché par cela, mais la dureté et l'antipathie restaient le masque de la simili, cependant elle avait l'impression d'avoir déjà vu cette image quelque part. En effet, de son vivant, elle avait feuilleté de nombreux recueils alors qu'elle faisait de recherches sur les Sans-Cœurs, cette scène serait celle d'une femme il y a longtemps de cela, qui attendait son mari avec impatience, priant le retour de son aimé, mais il ne revint jamais, elle avait tellement attendue qu'elle c'était changée en statue de pierre. Cette fois-ci c'était un peu différent, cette dernière était pourvue d'aile, faisant dos à la mer et lorsque le vent se levait, ses larmes se déversaient dans les flots, étrange. Oubliant ces pâles pensées fugaces, la Nymphe Furieuse scrutait l'infini océan sur un ton de poésie, pensive, une plume noir près d'elle apportée par la brise marine et dévoilant son visage calme et doux des plus harmonieux digne d'une femme comblée, cependant quelque chose manquait à cela ou du moins lui manquait à elle : un cœur.
Oui, les humains sont vraiment irrécupérables.
Dernière édition par Larxene le Lun 7 Juin 2010 - 16:30, édité 1 fois