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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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    - Dis-moi. Allez, dis le.

    - C’est une surprise.

    - Dis le moi à l’oreille, Natsuki n’est pas obligée de savoir.

    - Et il en est de même pour Yoko.

    S’en suivit alors un petit soupir, Yoko était la cadette, mais du haut de ses huit ans, la pureté et la grâce de sa mère se faisait déjà ressentir. Bien qu’elle ne se coiffait que très peu, laissant ses cheveux blonds voguer sous le vent rare de la grotte, d’où elle sortait régulièrement. Elle était impatiente, extravertie et totalement négligente. Yojimbo avait longtemps pensé qu’il s’agissait d’une calamité pour le clan Bushido, mais il apprit au fil du temps à oublier les hostilités de la guerre et de penser à autres choses. Elle, si maligne, avait aussi une touche d’illogisme incroyable. Ses faits si surprenants rendaient le quotidien de la grotte plus chaleureux. Et il fallait bien dire que de tous les enfants, elle régnait de par son sens inné de l’aventure. Elle aurait été un bien piètre samouraï, de par son manque d’équilibre, et c’était un grand sujet de conversation dans la famille de l’élu du Zanmato.
    On disait d’elle, que si elle n’irait jamais loin dans la voie du Bushido, elle irait par contre parfaitement bien avec les Ronsos, de par son caractère sauvage.


    - Papa ?

    - Hum ?

    - Hein oui que je suis ta fille préférée ?

    - Demande à ta mère.

    Yojimbo s’esquiva alors, allant rejoindre sa femme, mais une fine silhouette bloqua son chemin et dégaina son Wakizashi. Le samouraï prit le sien et se défendit. Elle, qui était si frêle frappait pourtant sans lésiner en de belles et gracieuses attaques aériennes. Lui ne faisait que parer et déstabiliser l’adversaire en écartant la lame de cette dernière. Elle fut bien vite dépassée, bien que tentant quelques attaques en estoc qui auraient pu s’avérer mortelles.
    Le Démon tranchant frappa alors le wakizashi de la jeune fille en une attaque ascendante, le faisant virevolter dans les cieux. Il l’attrapa alors de sa main libre et rangea son arme, tendant l’autre à cette jeune guerrière. Elle le prit et s’inclina respectueusement, vaincue.


    - Je te laisse le bénéfice de m’avoir attaqué dans un passage étroit. Belle tentative, Natsuki.

    - Je vous remercie, père.

    - Tu as lâché ton Wakizashi, et pire que ta vie, si tu perds ton Wakizashi, tu perds ton honneur.

    - Je vous remercie, père.

    Elle s’inclina alors une nouvelle fois. Yojimbo ne savait dire quelle était sa plus jolie fille. L’une était indisciplinée mais était promise à une grande beauté. Alors que l’autre, était stricte envers elle-même et n’aspirait qu’au combat… Elle ne pouvait devenir samouraï de par son sexe, seule raison pour laquelle Yojimbo ne pourrait lui léguer le Zanmato, bien qu’il sache qu’elle en ait la sagesse. Elle était aussi très belle, ayant déjà dix-sept ans, mais elle cachait sa beauté par des lèvres closes et quelques blessures de combat. Attachant toujours ses cheveux, on ne ressentait pas en elle cette beauté naturelle. Mais.


    - Père ?

    - Natsuki ?

    - Pourriez-vous me dire ce que mère prépare ?

    - C’est une surprise.

    - Père ?

    - Hum ?

    - Suis-je votre fille préférée ?


    Et il s’en alla à nouveau, un sourire aux lèvres. Il était grand et fort. Jamais il ne s’énervait, jamais il ne montrait ouvertement sa joie. Un être qui entre dans l’équilibre parfait pour la pire des armes. Arme qu’il allait utiliser bientôt, tristement, pour anéantir les Ronsos, sous demande des Guados. Mais il allait voir, serein, sa seule et unique épouse. En effet, il était trop fier d’avoir la plus belle, pour s’ennuyer avec d’autres. Il entra dans la chambre creusée dans la roche, ou il vivait, et vit sa femme.


    - Alors, cette nouvelle ?

    - Et bien c’est…

    Soudain, la pièce se fit noire, la parole fut éteinte dans un flot de cris. Yojimbo chercha alors le lit dans lequel sa femme était couchée, mais ne le trouva pas, disparu. La pièce s’illumina alors dans une tornade pourpre.


    - Que t’aurais plutôt intérêt à me laisser le plein contrôle sur ton corps, Yoyo…
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Et le rêve prit fin, plus par la volonté de Yojimbo que par l’accomplissement de la fatalité… Un si beau rêve, gâché par le tout puissant Zanmato… Cette lame qui fut forgée par le plus grand des forgerons de Spira et qui créa le clan Bushido. Ce qui faisait la plus grande puissance de cette arme, c’était sans aucuns doutes le démon que le premier samouraï avait enfermé dans la lame. Ils avaient passé un pacte… Il ne voulait que les âmes…

Quelle erreur ce fut de l’avoir crée. Il avait certes sauvé la vie de Yojimbo et de ses clients de grands chemins à maintes reprises, mais il était si puissant. Et c’est en sursaut que le mercenaire se réveilla alors, il n’ouvrit pas tout de suite les yeux. Au fond de lui, il espérait toujours que cela n’était qu’un mauvais rêve et qu’il se réveillerait dans la grotte ou Daigoro et lui avaient dormi pendant des centaines d’années. La première chose qu’il entendit fut la respiration de son chien à ses pieds. C’était le seul point positif de cette expédition. Les seules choses qui lui restaient alors étaient son chien, son Wakizashi et son honneur. Il n’avait que trop peu d’argents, il était désespérément inculte des événements présents en ce monde bien que cela l’importe peu, il n’avait pas de moyens de transport fiable.

A ce propos ou était-il à cet instant ? Il entendait aussi les vagues, une nouvelle fois. Cela devait être la troisième fois, il ouvrit alors doucement les yeux, ce qui se vit à peine de l’extérieur. Il se trouvait dans cette débauche d’épaves de bâtiments ayant subi la vengeance de la mer. Où plutôt, il se retrouvait. C’était là qu’il avait apparu pour la première fois en tant qu’humain. Il mit la main sur son chapeau qu’il abaissa légèrement, comme pour cacher ses yeux à la lune. Il avait vu juste la dernière fois, le temps ne changeait pas. Ici, il faisait toujours nuit, tout comme à la cité crépusculaire, les ténèbres pèsent constamment sur la ville.

Il ne savait pas ce qu’il faisait là, ni comment il avait réussi à franchir la mère. Combien de miles le séparaient du rivage du Port Royal, il n’en savait rien. Pourrait-il à nouveau trouver une barque qui le mènerait au croisement des chemins. Il avait fait l’erreur d’aller à gauche, erreur qu’il ne récidiverait guère. Il n’aurait plus à hésiter, son regard ne se posera sur aucunes autres déviations.

Il avait dormi assis, le dos appuyé contre un mat. Il se pencha et caressa doucement Daigoro qui ne se réveillait toujours pas, il insista donc avec relativement de douceur. Même s’il pouvait paraître dur, il aimait son compagnon autant que réciproquement. Ce dernier se réveilla dans un grognement plaintif et suppliant, il semblait épuisé…


« Tu as raison, il n’est pas nécessaire de parcourir ce lieu désolé… »


Mais Yojimbo ne retourna pas dans ses rêves. La simple vue du démon l’en empêchait totalement. Il pensait l’avoir maîtrisé dans la cité du crépuscule. Mais il semblait avoir repris de la force, s’il pouvait à nouveau hanter Yojimbo, n’étant pas dégainé. Cela était de plus en plus étrange, que pourrait-il se passer s’il ne se protégeait plus de son équilibre. C’était cela qui le condamnait, s’il passait dans la lumière ou les ténèbres, il ne serait plus en mesure de contrôler Zanmato. Après quoi, le démon tranchant dominerait probablement la terre…


« Effectivement… En plus de n’être qu’une coquille, je vais devoir porter ce fardeau jusqu’à la fin de mon existence. »


Yojimbo s’approcha alors du bord de l’épave ou il se trouvait. Devant lui, un vide, s’il tombait, il ne pourrait remonter et perdrait ainsi la vie…


« Mais ne serait-ce pas préférable ? »
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    Sans doutes… Cela semblait si facile, et cela conviendrait à tout le monde. Comment survivre à quelque chose qui ronge un corps de l’intérieur. Le seul moyen de faire tout pour ne pas lui donner raison, est de se donner la mort d’une toute autre façon que par la soumission… Il y’a encore quelques jours de cela, au même endroit, il n’y avait pas de doutes. Il ne pouvait craindre Zanmato que quand celui-ci était séparé de son fourreau faisant office de sceau… Alors que c’était maintenant quand il était invisible, qu’il était le plus dangereux, pouvant l’attaquer quand bon lui semble…

    Yojimbo fit alors encore un pas… Il savait que ce n’était pas le fruit de son imagination, il l’avait vu, bien qu’étant incapable de pouvoir décrire toute l’abomination du démon. Il l’avait vu dans ses rêves et savait de cela, qu’il serait hanté jusqu’à la fin des jours… Alors pourquoi ne pas l’empêcher de créer tout mal.

    Yojimbo fit alors encore un pas… Combien de temps pourrait-il encore tenir ? Il y’a quelques jours, au même lieu, il lui suffisait d’être plus fort pour retenir davantage le démon de la lame, mais à présent, il se servait de sa force et en tirait une énergie incroyable, alors à quoi bon ? En ce saut, il ferait plus de bien que de mal, tout irait mieux pour tout le monde, mais surtout pour lui… Il pourrait enfin revenir vers ses semblables, dans un paradis blanc, il verrait sa plus jeune fille devenue belle et charmeuse… Yoko… Tandis que Natsuki elle, serait plus ouverte et aurait gagné en beauté… Il verrait alors son épouse… Il pourrait enfin connaître la réponse à cette question.

    Yojimbo fit alors encore un pas… La quiétude le gagnait alors peu à peu. Oui, c’est ce qu’il fallait faire. Le monde serait alors débarrassé de ce démon, et serait débarrassé de Yojimbo. Il avait tout perdu en ces terres, que pouvait-il apporter d’autres que la calamité. Il ne manquerait à personne. Puisque personne ne le connut vraiment. Qu’avait-il fait ? Il avait détruit des maisons, perturbé l’équilibre des mondes en révélant à un gamin qu’il se devait de parcourir d’autres mondes, s’était annoncé ennemi d’un régent qui l’avait piégé là.

    Yojimbo fit alors encore un pas… Daigoro dormait à nouveau, et vu sa position peu élégante, les pattes en l’air et la langue pendante, il ne devait pas être prêt de se réveiller. Il n’aurait même pas à grogner pour raisonner son maître. Il irait penser que celui-là était tombé, et qu’il se devait de trouver un remplaçant… Non, non c’est évident. Cela ne se passerait en rien comme cela, Daigoro attendrait bien sagement, son maître…

    Yojimbo fit alors encore un pas… Cela valait mieux, quitte à ce qu’il meure, il irait le rejoindre bientôt. Mais le samouraï ne pouvait donner la mort à son chien, pour l’épargner d’une souffrance. Il n’avait que lui, et égoïstement, refusait de mourir après son chien. Il ne voulait pas que la peine l’incombe. Il ne voulait pas être seul, malgré ses apparences de mercenaire solitaire.

    Il se trouvait désormais au bord, sentant un vent puissant lui fouetter le visage et faisant virevolter violemment sa longue cape, qui lui tombait jusqu’aux bottes. Il allait périr de la meilleure façon qui soit pour un samouraï… Il sortit alors finement son Wakizashi et avec grâce, le pointa vers son buste. Blessé mortellement, il utiliserait alors ses dernières forces pour s’élancer dans la mer glaciale et y mourrait. Mourir de soi même, de par son propre membre, puisqu’il ne pouvait se détacher de son Wakizashi. Et alors que sans tracas, il voulut mettre fin à sa vie, il entendit un bruit familier. Le bruit d’une lame fendant l’air. Mais ce bruit résonnait et se propageait comme une traînée de poudre. Des similis sortirent alors des trous parsemant la montagne, il ne put distinguer leur forme de là ou il était, mais il les savait se dirigeant vers son compagnon. Des tâches noires les rejoint alors…

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Soit… Daigoro allait donc mourir en même temps que son maître, ainsi le destin l’eut voulu. Ce serait là une belle mort, bien qu’il serait alors abattu dans son sommeil. Daigoro était un fidèle chien, et dans l’au-delà, il comprendrait pourquoi Yojimbo ne l’avait pas protégé. Il pensa alors à cette jeune fille dont il ne restait plus que le chien, ayant été abattue alors qu’elle ne devait pas être plus vieille que Yoko. C’était au moment ou Sin avait attaqué, et il se souvint avoir chéri ce petit compagnon tant il lui rappelait la jeune fille. Sa main d’une blancheur incarnée, plongeant vers le sol, un spectacle de mort peu commun, que Yojimbo ne put oublier.

Mais comment pouvait-il laisser mourir son dernier souvenir, qui avait tant bien que mal, essayé maintes fois de protéger sa maîtresse de l’envahisseur. Comment pouvait-il ne serait-ce qu’y penser. Tué par un ramassis de sous races. Il comprit alors que des quelques secondes qui allaient suivre, tout allait dépendre. Son ami étant déjà sous le peloton d’exécution. Il se rendit alors compte qu’il avait marché bien loin et n’était plus à proximité de Daigoro. Il commença alors une course folle, la vue de son chien dormant sans savoir ce qui allait se passer. Etait-il complètement ahuri pour ne pas se réveiller à l’écoute d’un bruit habituel.

Yojimbo comprit alors, lorsqu’il distingua la silhouette des similis. Ils étaient de la même taille que les premiers qu’il avait rencontré, mais plus costauds, et ne faisaient aucuns bruits, ils passaient là comme le vent. Accroché à leur ceinture, pendaient deux lames dans des fourreaux, et cela pour tous. Mais ils n’étaient que huit, ce qui allait faciliter la tâche s’il était assez proche d’eux. Les autres adversaires étaient des sans-cœurs violets, qui volaient doucement. Ils avaient un physique semblable à ceux de gargouilles.

Arrivé à une dizaine de mètres, alors que deux des similis avaient dégainé leur arme et les pointaient déjà vers la gorge de son chien, il dégaina son Wakizashi et frappa l’air créant une onde tranchante. Elle fit une belle course, était parfaitement bien visée et découperait les similis et les sans-cœurs. Mais trois similis sortirent leurs deux lames et frappèrent l’onde, la pulvérisant d’un tranchant, juste avant qu’elle ne les atteigne. Les trois similis attaquèrent alors Yojimbo. Ce dernier para sans mal leurs coups, croisant le fer d’une façon admirable. Il aurait sans doute salué leur bravoure en d’autres circonstances, mais il craignait pour son compagnon. Bloqué désormais par les trois similis alignant coups par coups, il vit alors ce qui le sauverait. Un mur de roche naturel énorme d’où étaient sortis les adversaire, se trouvait devant lui.

Il visa alors de son Wakizashi et tout en écartant les trois similis en faisant virevolter sa cape en leur direction, frappa une fois l’air. L’onde tranchante frappa violemment la paroi rocailleuse, mais cela n’eut suffit. Il fit alors une deuxième tentative, alarmé par les deux autres similis s’apprêtant à abattre son chien. L’onde frappa plus violemment que son antécédente et presque instantanément, des tonnes de roches tombèrent sur tous les combattants. Yojimbo se pressa de se mettre près de son chien, mais il comprit bien vite qu’il ne pourrait briser ces kilos de roche d’un simple Wakizashi. Il était à nouveau contraint à faire ce choix. Il ne lui restait pas plus de cinq secondes, au cours desquelles il prit Zanmato et frappa d’une reprise l’avalanche, qui se coupa littéralement en deux, ne touchant les deux compagnons et écrasant les autres… Il fit alors disparaître le Zanmato sans plus de difficultés, bien que regrettant déjà son acte…

Il prit enfin le temps d’observer son chien, dormant toujours… Une chose était donc sûre…


« Daigoro, mon ami… Aujourd’hui j’ai appris que ta stupidité n’a d’égal que la mienne… Mais mon choix est fait et les dés sont jetés… Je ne douterai plus, mon ami. »


Dernière édition par Yojimbo le Dim 20 Déc 2009 - 4:35, édité 1 fois
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Zanmato, dont on connaît trop le surnom de Démon Tranchant… Plus détesté par ceux qui la maîtrisent, que par ceux qui la subissent… Elle était née des corps des défunts et par les âmes qui les composaient… Au départ, elle n’était qu’une lame plus puissante que les autres, maîtrisée par un homme plus fort que les autres, dont le cœur était fragile et insuffisant… Elle était transmise de maître à élève, au moment fatidique ou le maître se voyait dépassé… Mais au fil des combats, le sang des victimes, teintait la lame de pourpre alors que l’âme déversait toute sa haine et sa colère dans cette arme, qui l’avait absorbé, et bien alléché par le goût de la colère, elle en demandait toujours plus… Et à la base, si elle n’était que tranchante, elle était devenue maléfique et démoniaque… Et quand elle frappait de sa lame assassine, portée par un bretteur moins puissant qu’elle-même, la silhouette d’un démon, ou ce qui semblait en être l’aura, accompagnait le tranchant… Et si quelqu’un avait le malheur de survivre à Zanmato, il prie Dieu et l’implore, voulant partir à son tour, tant effrayé par cette vision abominable…

Yojimbo était le maître de cette lame, ayant été jugé le seul à supporter une telle puissance et une telle abomination… Son maître lui-même, si puissant, l’avait scellé se jugeant trop fragile… Mais Yojimbo avide, l’avait déverrouillé, voulant acquérir la plus grande puissance de son clan… Maintenant encore, il se souvenait du jour ou on le désigna comme successeur du Zanmato, il se souvenait même du nombre de nuages dans le ciel ainsi que du vent qui caressait les plaines de la Félicité… Cela n’avait plus aucuns sens à présent, et quand il eut dégainé Zanmato, il fut grandement touché, d’où lui viennent d’ailleurs son silence et son manque de sociabilité… Et il ne l’utilisait qu’en cas d’inquiétude…

Cas d’ailleurs présent en ce jour… Et laissant Daigoro derrière lui, ne voulant l’effleurer de sa lame, il s’élança vers les ennemis qui à leur tour formèrent une attaque sur Yojimbo. Ce dernier comprit que le corps à corps n’était pas possible, il s’arrêta donc et effleurant le sol de sa lame, frappa dans le vide vers les ennemis…
Le silence s’installa quelques petites secondes, alors que le coup de Yojimbo ne pouvait aboutir… Mais de la puissante lame, sortit une onde de choc, un vent, tranchant et extrêmement puissant, qui balaya tous les similis, les propulsant avec une violence incroyable… Seul le Wakizashi et le Zanmato pouvaient effectuer cela, dans la panoplie de Yojimbo… Et c’était d’ailleurs, avec l’illusion de l’arbre azur, le seul pouvoir qu’avait le samouraï…

Mais cette puissance n’eut pas suffit… Péniblement, les ennemis, un par un se relevaient, et bien que les plus faibles d’entre eux, déjà touchés par le Wakizashi, luttaient contre la douleur, ils en restaient tenace… Ils se mirent tous à plat ventre et se déplacèrent, vers Yojimbo d’une façon peu digne… Ce dernier, à la vue de ce spectacle peu flatteur, exposé au danger se tourna vers Daigoro de tout son corps… Son compagnon semblait malheureux, comme délaissé et effrayé… Zanmato n’avait jamais été à son goût et il ne pouvait supporter la vue du carnage qu’il laissait toujours derrière lui… Mais quand il remarqua l’attention que lui portait son maître, il se redressa de sa tristesse et aboya affectueusement…

Et avec tristesse, mais aussi avec honneur, Yojimbo frappa a nouveau l’air de son Zanmato, créant une nouvelle bourrasque tranchante… Mais désespéré, il se retourna a nouveau vers Daigoro et marcha en direction de ce dernier, tout en rangeant le démon…

Mais le chien ne semblait rassurer et grogna en direction des ennemis, que Yojimbo pensait mort… Ce dernier put constaté que 6 des ennemis, bien que véritablement faible, se relevaient tant bien que mal…

Daigoro fit un signe à Yojimbo, tout en prenant les devants pour battre les ennemis… Un signe qui réconforta le samouraï qui comprit que le prochain coup des antagonistes, serait contré par le chien…



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Les lumières immobiles d’un jour qui s’achève… La plainte douloureuse d’un chien qui aboie… Le silence inquiétant, que possèdent les rêves… Quand le monde disparaît, on est face à soi… Le noir où s’engloutit notre foi, nos lois… Cette inquiétude sourde qui coule dans nos veines, qui nous saisit les mains dans les plus grandes joies… Les visages oubliés qui reviennent à la charge… Ces raisons-là qui font, que nos raisons sont vaines, ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard… Ces paroles enfermées qu’on n’a pas su dire… Ces regards insistants qu’on n’a pas compris… Ces appels imminents, ces lueurs tardives… Ces morsures au regret, qui se livrent à la nuit… Ces solitudes dignes au milieu du silence…

Tels étaient les ingrédients pour créer un homme triste… Et bien qu’arrivé à un âge ou tout s’oublie… Grâce à qui la blessure, s’amoindrit… Façonné par regrets et par mélancolie… Quand le calme disparaît, on est face à la folie… Ces ambitions passés mais auxquelles on repense

Tels étaient les ingrédients pour créer la mélancolie… Et D’une main avide, Yojimbo dut se résoudre à poser délicatement sa main sur la poignée de son Wakizashi… Il lui était triste de tuer des créatures si tenaces… Mais son honneur lui interdisait de les laisser en vie, ce qui serait une preuve de lâcheté et de mépris envers ses adversaires… Un coup suffirait. Ils étaient tous si faibles à cet état…

Mais à la surprise de Yojimbo, alors que son coup n’avait pas encore été lancé, un simili avançait en rampant avec une vitesse hors du commun et bientôt allait atteindre le samouraï… Non réjoui de recevoir un coup, il dégaina son Wakizashi et frappa l’air en direction des ennemis tout en se retournant pour la dernière fois… Mais Daigoro, toujours méfiant couru vers les similis et bloqua le coup du plus rapide, de ses crocs…

A nouveau imprudent, Yojimbo se voyait… Et d’un geste noble, il dégaina pour la dernière fois son Wakizashi et la plaça sur l’épaule du simili, qui était, bien qu’épuisé et totalement incapable, le seul survivant des 8 ennemis qui avaient attaqués Yojimbo…


-Ainsi, tes convictions t’ont mené jusqu'à la grandeur, et sois honoré de sentir pour la première et dernière fois, la lame qui fait ce que je suis…


La chimère déchue, trancha alors la peau fragile du défunt, qui se décomposa rapidement tels une traînée de cendres balayés par les vents violents… Et sans un bruit, s’en alla, rangeant soigneusement le Wakizashi dans son fourreau, alors qu’à l’ouïe des vagues qui frappaient les rochers de la falaise, rien n’avait changé… Toujours il était coincé là…
Mais sans devoir marcher longuement, le destin le mena à une petite barque, faite d’un bois maintenant pourri… Et sans autres options, après avoir vérifié la fiabilité de celle-ci, il prit une rame non loin, qui appartenait sans doute à un autre bateau… Il était certain que cela ne manquait pas dans tout cimetière d’épaves qui soit… Et heureux mais sans débordement de joie, il mit la barque à la mer qui était maintenant calme, et se posa sur son sol abîmé… Alors que Daigoro pressait le pas pour se mettre devant son maître, agitant la queue et se grattant l’oreille de sa patte arrière… Et son Wakizashi posé sur ses jambes, quand la tunique les recouvrait, il se déplaçait sur cette barque, lentement mais sûrement, battant l’eau de la rame… Se dirigeant vers l’horizon, éclairée d’une pleine lune…


Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard… Car la raison n’est que bagatelle…
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