HRP: Ne pas répondre, c'est juste une intro... Un rêve, si on veut...]
Il ne serait que bagatelle de se demander le pourquoi du comment, la raison à la chose ou bien encore la conséquence à l’acte, que de mots assemblés… Balivernes et manants d’inutilité, il n’est point d’explications vraiment utiles pour celui qui chasse pour la monnaie et uniquement pour celle-ci… Après tout, le coursier n’a nul besoin de la connaissance de la livraison ou de son bagage, puisque la mission ayant été choisie, il suffit de la remplir sans s’encombrer de faits inutiles et de bagarres intestines…
Ainsi, la présence en un tel lieu est inexpliquée… Faute d’ambition… Cependant l’expérience de l’âge fit comprendre à Yojimbo, que s’il se trouvait dans cet exposé de bateaux inutiles et de corps putréfiés… C’est que quelqu’un avait compris sa nature et l’avait emmené là ou tout semble jeux d’infortune et dilapidation d’argents… En effet, il ne fut pas dur de deviner l’ère dans laquelle il se trouvait… Et bien que dans son passé, il n’avait jamais visité tel lieux, il eut vite trouvé des crânes de forbans, et d’avaricieux… Ainsi Yojimbo, et son avidité, sa cupidité ou encore sa propre avarice pour exprimer ses multiples défauts, était destiné à mourir en un lieu de perdition où mourraient tout ceux qui comme lui, désiraient un peu trop des trésors…
A pas lent, Yojimbo se mit en chemin, il n’était pas résigné à mourir dans un lieu ou le malpropre s’éteint… Sa noblesse et son honneur lui interdisaient… Et alors qu’a chacun de ses pas, le silence se faisait de plus en plus omniprésent, pour son plus grand contentement… Son compagnon canin, Daigoro, le devança, aboya de sa bonne humeur alors qu’il respirait un air libre, bien que fétide… Ce n’était pas cette humeur qui alarma Yojimbo mais celui-ci restait solennel et cela fit vite comprendre au chien que cela ne plaisait point à son maître d’entendre tant de brouhaha…
Mais à la vue d’une pièce d’or, Yojimbo pressa légèrement le pas, il se baissa donc et prit la pièce dans ses grandes mains de la même matière… Il la plaça au niveau de son regard et derrière son masque, le samouraï ne tarda pas à comprendre que cette pièce le mènerait à une probable sortie de ce dédale… Ce n’était pas par avarice que cette pièce lui était nécessaire, l’argent volé était de l’argent impure qui ne lui sied guère… Il utilisa donc Daigoro. Cet or appartenait à quelqu’un et la meilleure manière de retrouver ce quelqu’un, c’est par l’odorat d’un chien… L’animal renifla et s’avança à son tour à pas lent vers une quelconque destination qu’il aurait deviné…
Au fil des heures, Yojimbo constata que l’air été plus frais et plus pure, la nuit devait passer à son terme et le crépuscule le remplacer… Mais la lumière matinale n’eut pas atteint cette hécatombe. A la place, les nuages funestes et eux-mêmes sales avaient plongé l’île dans des ténèbres… Daigoro lui-même, encore dans sa recherche, remua la queue et aboya devant cette consolation peu commune…
-Regarde Daigoro… Contre apparence, il semble à la vue des nuages, que nous ne sommes pas en territoires baigné de ténèbres. En contre partie, la lumière ne peut nous atteindre, étant interrompue par ce gris funeste… Que peut-on en conclure, Daigoro… Il n’est dit nulle part que le gris signifie la lumière ou les ténèbres… Il est comme nous… Juste là, aucunes utilités apparentes… Sur ce, pressons…
Le destin s’étonna sans doute d’entendre la voix neutre de Yojimbo, dont les paroles étaient bien souvent monosyllabiques… Mais choses devaient être dites à hautes voix, comme pour confirmer aux faits, leur existence…
Peu de temps après ces dires, comme si la fatalité avait attendu que Yojimbo parle pour lui donner nouvelle de ceux dont il était en quête… Daigoro s’arrêta de chercher, puisqu’il avait trouvé sous ordonnance de son maître… Et en soulagement, ce qu’ils voyaient, était un carnage… Une dizaine d’hommes dont le sang était encore chaud, qui s’éteignaient… Mais ce carnage apportait aussi un bateau, ou étaient morts les marins. Le bateau se trouvait, amarré aux roches et semblait dans un bon état.
Il y pénétra, évitant les corps salis et les rats grouillants, se délectant de leur butin… Il perdu de vue Daigoro qui s’en alla à la chasse aux rats et sans s’inquiéter de son compagnon, qui n’allait jamais bien loin, il inspecta toutes les commandes vitales du bateau… Il avait sûrement été un fier trois mats, mais à présent, plusieurs voiles étaient déchirées, le tronc d’un mat semblait pourri et les loges étaient saccagées… C’était contraignant, mais ne rendait pas le bateau inutilisable… Mais à l’instant ou Daigoro, toujours en quête de rat, posa sa patte sur le pont, le bateau bascula violemment, entraînant le chien dans sa chute. Mais le chien put prendre appui sur le garde-fou et sauter vers l’île qu’il put atteindre tant bien que mal, alors que Yojimbo étant sur le point de se faire écraser par un mat tombant, alors qu’il n’avait pas la vitesse de son chien, dut se résigner à sortir son Wakizashi et trancher le mat, qui ne put résister au tranchant de la lame, tombant alors à la mer… Il s’empressa alors de rejoindre son compagnon alors que le bateau se retournait peu à peu…
Ceci fait, il constata que la quille du bateau était gravement endommagée, ce qui rendait la conduite d’un bateau, complètement inconcevable…
Ne perdant son calme, le samouraï, qui était dans une situation peu commune, s’assit donc en tailleur, et commença à méditer… Se demandant malgré son calme de cathédrale ce que le destin lui réservait encore…
Dim 21 Juin 2009 - 21:14Il ne serait que bagatelle de se demander le pourquoi du comment, la raison à la chose ou bien encore la conséquence à l’acte, que de mots assemblés… Balivernes et manants d’inutilité, il n’est point d’explications vraiment utiles pour celui qui chasse pour la monnaie et uniquement pour celle-ci… Après tout, le coursier n’a nul besoin de la connaissance de la livraison ou de son bagage, puisque la mission ayant été choisie, il suffit de la remplir sans s’encombrer de faits inutiles et de bagarres intestines…
Ainsi, la présence en un tel lieu est inexpliquée… Faute d’ambition… Cependant l’expérience de l’âge fit comprendre à Yojimbo, que s’il se trouvait dans cet exposé de bateaux inutiles et de corps putréfiés… C’est que quelqu’un avait compris sa nature et l’avait emmené là ou tout semble jeux d’infortune et dilapidation d’argents… En effet, il ne fut pas dur de deviner l’ère dans laquelle il se trouvait… Et bien que dans son passé, il n’avait jamais visité tel lieux, il eut vite trouvé des crânes de forbans, et d’avaricieux… Ainsi Yojimbo, et son avidité, sa cupidité ou encore sa propre avarice pour exprimer ses multiples défauts, était destiné à mourir en un lieu de perdition où mourraient tout ceux qui comme lui, désiraient un peu trop des trésors…
A pas lent, Yojimbo se mit en chemin, il n’était pas résigné à mourir dans un lieu ou le malpropre s’éteint… Sa noblesse et son honneur lui interdisaient… Et alors qu’a chacun de ses pas, le silence se faisait de plus en plus omniprésent, pour son plus grand contentement… Son compagnon canin, Daigoro, le devança, aboya de sa bonne humeur alors qu’il respirait un air libre, bien que fétide… Ce n’était pas cette humeur qui alarma Yojimbo mais celui-ci restait solennel et cela fit vite comprendre au chien que cela ne plaisait point à son maître d’entendre tant de brouhaha…
Mais à la vue d’une pièce d’or, Yojimbo pressa légèrement le pas, il se baissa donc et prit la pièce dans ses grandes mains de la même matière… Il la plaça au niveau de son regard et derrière son masque, le samouraï ne tarda pas à comprendre que cette pièce le mènerait à une probable sortie de ce dédale… Ce n’était pas par avarice que cette pièce lui était nécessaire, l’argent volé était de l’argent impure qui ne lui sied guère… Il utilisa donc Daigoro. Cet or appartenait à quelqu’un et la meilleure manière de retrouver ce quelqu’un, c’est par l’odorat d’un chien… L’animal renifla et s’avança à son tour à pas lent vers une quelconque destination qu’il aurait deviné…
Au fil des heures, Yojimbo constata que l’air été plus frais et plus pure, la nuit devait passer à son terme et le crépuscule le remplacer… Mais la lumière matinale n’eut pas atteint cette hécatombe. A la place, les nuages funestes et eux-mêmes sales avaient plongé l’île dans des ténèbres… Daigoro lui-même, encore dans sa recherche, remua la queue et aboya devant cette consolation peu commune…
-Regarde Daigoro… Contre apparence, il semble à la vue des nuages, que nous ne sommes pas en territoires baigné de ténèbres. En contre partie, la lumière ne peut nous atteindre, étant interrompue par ce gris funeste… Que peut-on en conclure, Daigoro… Il n’est dit nulle part que le gris signifie la lumière ou les ténèbres… Il est comme nous… Juste là, aucunes utilités apparentes… Sur ce, pressons…
Le destin s’étonna sans doute d’entendre la voix neutre de Yojimbo, dont les paroles étaient bien souvent monosyllabiques… Mais choses devaient être dites à hautes voix, comme pour confirmer aux faits, leur existence…
Peu de temps après ces dires, comme si la fatalité avait attendu que Yojimbo parle pour lui donner nouvelle de ceux dont il était en quête… Daigoro s’arrêta de chercher, puisqu’il avait trouvé sous ordonnance de son maître… Et en soulagement, ce qu’ils voyaient, était un carnage… Une dizaine d’hommes dont le sang était encore chaud, qui s’éteignaient… Mais ce carnage apportait aussi un bateau, ou étaient morts les marins. Le bateau se trouvait, amarré aux roches et semblait dans un bon état.
Il y pénétra, évitant les corps salis et les rats grouillants, se délectant de leur butin… Il perdu de vue Daigoro qui s’en alla à la chasse aux rats et sans s’inquiéter de son compagnon, qui n’allait jamais bien loin, il inspecta toutes les commandes vitales du bateau… Il avait sûrement été un fier trois mats, mais à présent, plusieurs voiles étaient déchirées, le tronc d’un mat semblait pourri et les loges étaient saccagées… C’était contraignant, mais ne rendait pas le bateau inutilisable… Mais à l’instant ou Daigoro, toujours en quête de rat, posa sa patte sur le pont, le bateau bascula violemment, entraînant le chien dans sa chute. Mais le chien put prendre appui sur le garde-fou et sauter vers l’île qu’il put atteindre tant bien que mal, alors que Yojimbo étant sur le point de se faire écraser par un mat tombant, alors qu’il n’avait pas la vitesse de son chien, dut se résigner à sortir son Wakizashi et trancher le mat, qui ne put résister au tranchant de la lame, tombant alors à la mer… Il s’empressa alors de rejoindre son compagnon alors que le bateau se retournait peu à peu…
Ceci fait, il constata que la quille du bateau était gravement endommagée, ce qui rendait la conduite d’un bateau, complètement inconcevable…
Ne perdant son calme, le samouraï, qui était dans une situation peu commune, s’assit donc en tailleur, et commença à méditer… Se demandant malgré son calme de cathédrale ce que le destin lui réservait encore…