C'est de moi même, usant une nouvelle fois du pouvoir du livre de narration, que je décide de rendre visite au mécène de mes créations, le héraut du Consulat, j'ai nommé Genesis Raphsodos. Comme lors de ma première visite, je me suis arrangé d'abord pour faire une demande de rendez-vous exceptionnel, stipulant clairement 'avoir réfléchi à sa proposition'.
Pour avoir peser le pour et le contre et au vu des derniers évènements, ce qui avant aurait dû être un choix devint une évidence ... je ne peux et ne doit plus rester à la Lumière. Les risques sont pour tout le monde trop élevé. Que ce passera-t-il si un jour mes inventions venaient à faire le mal ? Qu'arriverait-t-il au peuple ? Roxas ... apprécierait-il defaire équipe avec quelqu'un pouvant devenir un monstre n'importe quand ? Puis-je moi vivre, créateur que je suis, en compagnie d'une telle tête brûlée ? Cissneï ... puis-kje encore lui dire en façe 'je me bats pour la Lumière' alors que celle-ci n'est finalement pas la solution que je cherche ? Peut elle supporter encore longtemps mes folles aventures malgré le travail qu'elle doit accomplir ? Dame Loxaerion ... Dois-je devenir un nouveau Roxas pour devenir son ennemi ? Pouvons nous même nous entendre, elle la guerrière et moi le génie militaire et civil ? Sora ... est ce que l'on peut simplement cohabiter ? Aurions pu nous entendre ou au contraire nous opposer ?
Rien à faire, plus j'y réflechi et moins rester avec eux n'a de sens, quel qu'en soit le point de vue adopté. Impossible de créer quoi que ce soit, impossible aussi d'apporter du bonheur aux gens car chaque tentative s'est vu opposé un échec causé par un manque flagrant de réactivité ... voire simplement de notre propre faute. Dès lors, comment apporter la Lumière au gens, la vraie, cette impression de bien être, cette compassion ... si tout ce que nous arrivons à faire, c'est nous battre ? La réponse de Roxas à mes questionnements était assez symptomatique d'ailleurs ... un espoir ... mais il n'est même pas capable de se rendre compte de l'état des mondes que nous laissons aux gens que l'on sauve, cela s'était vu chez les jouets, où il clasha férocement avec eux plutôt que de s'excuser et de chercher une solution. Il faut se battre pour la Lumière ... quel rêve stupide menant à une guerre perpétuel ! C'est résoudre les problèmes des gens qui se devrait être leur crédo, ce qui certes peut requérir une intervention militaire, mais le combat ne devrait pas être un fin en soit.
Oh, je sais que je suis mal plaçé pour parler, bien sûr, mes réalisations n'ont que peu souvent portés leur fruits ... les drones spatiaux sont tombé en désuétude avec la fin de la Pierre angulaire, trouver une maison à Andy couta la destruction du Pizza Planète, mes premières tentatives de système défensif se sont avérés inutile et difficile à maintenir, mon plan initial pour réunir les pirates se résoudra le 30 Février si j'ai de la chance, Internet créa plus de tension que cela apporta de rapprochement dans la hiérarchie, mes accords avec certains mercenaires tombèrent à l'eau avec l'abandon du plan d'assaut du Pays des Merveilles, abandon qui caractérisa aussi la reconstruction de la Fourmilière ... je passe sur mes échecs, ceux ci sont malheureusement trop nombreux ... comment construire vec autant de bâtons dans les rous ? Je me le demande encore ...
Alors me voiçi ici, en train de contempler la splendeur d'une ville en paix, un lieu de savoir et de sensibilité étranger à la folie des conflits d'intérêts. Lieu de création aussi ... entre les travaux du stade de Blitzball en cours, le Moulin rouge qui vient d'ouvrir à Paris et tout ces petits projets anonymes dont personne ne parle ... c'est içi, en vérité, que la Lumière, la vraie, se trouve. Un monde où l'on crée plus que l'on ne détruit, un monde où l'on s'aide plutôt que de se détester. Un monde ou l'on fait au lieu de dire.
C'est un peu ça, le paradis, en fait. Un monde ou les gens sont, globalement, heureux de vivre. Peut être que ici, mes projets pourront aboutir avant que je ne finisse par succomber à mon mal indéfini, me laissant la possibilité d'offrir une pière à l'édifice de la civilisation. Mais surtout, surtout, j'espère sincèrement que ce cadre offrira enfin le dévellopement de sa sensibilité, lui permettant de comprendre la beauté de la vie. Pourvue qu'elle apprenne avant que je ne puisse plus rien pour elle et que enfin, je puisse avoir des réponses sur moi même afin de pouvoir me soigner.
Mais encore faut il qu'il accepte ma venue en ces lieux. Et pour l'instant, dans ce hall à la vue si parfaite, j'attend.
Mar 4 Mar 2014 - 23:54Pour avoir peser le pour et le contre et au vu des derniers évènements, ce qui avant aurait dû être un choix devint une évidence ... je ne peux et ne doit plus rester à la Lumière. Les risques sont pour tout le monde trop élevé. Que ce passera-t-il si un jour mes inventions venaient à faire le mal ? Qu'arriverait-t-il au peuple ? Roxas ... apprécierait-il defaire équipe avec quelqu'un pouvant devenir un monstre n'importe quand ? Puis-je moi vivre, créateur que je suis, en compagnie d'une telle tête brûlée ? Cissneï ... puis-kje encore lui dire en façe 'je me bats pour la Lumière' alors que celle-ci n'est finalement pas la solution que je cherche ? Peut elle supporter encore longtemps mes folles aventures malgré le travail qu'elle doit accomplir ? Dame Loxaerion ... Dois-je devenir un nouveau Roxas pour devenir son ennemi ? Pouvons nous même nous entendre, elle la guerrière et moi le génie militaire et civil ? Sora ... est ce que l'on peut simplement cohabiter ? Aurions pu nous entendre ou au contraire nous opposer ?
Rien à faire, plus j'y réflechi et moins rester avec eux n'a de sens, quel qu'en soit le point de vue adopté. Impossible de créer quoi que ce soit, impossible aussi d'apporter du bonheur aux gens car chaque tentative s'est vu opposé un échec causé par un manque flagrant de réactivité ... voire simplement de notre propre faute. Dès lors, comment apporter la Lumière au gens, la vraie, cette impression de bien être, cette compassion ... si tout ce que nous arrivons à faire, c'est nous battre ? La réponse de Roxas à mes questionnements était assez symptomatique d'ailleurs ... un espoir ... mais il n'est même pas capable de se rendre compte de l'état des mondes que nous laissons aux gens que l'on sauve, cela s'était vu chez les jouets, où il clasha férocement avec eux plutôt que de s'excuser et de chercher une solution. Il faut se battre pour la Lumière ... quel rêve stupide menant à une guerre perpétuel ! C'est résoudre les problèmes des gens qui se devrait être leur crédo, ce qui certes peut requérir une intervention militaire, mais le combat ne devrait pas être un fin en soit.
Oh, je sais que je suis mal plaçé pour parler, bien sûr, mes réalisations n'ont que peu souvent portés leur fruits ... les drones spatiaux sont tombé en désuétude avec la fin de la Pierre angulaire, trouver une maison à Andy couta la destruction du Pizza Planète, mes premières tentatives de système défensif se sont avérés inutile et difficile à maintenir, mon plan initial pour réunir les pirates se résoudra le 30 Février si j'ai de la chance, Internet créa plus de tension que cela apporta de rapprochement dans la hiérarchie, mes accords avec certains mercenaires tombèrent à l'eau avec l'abandon du plan d'assaut du Pays des Merveilles, abandon qui caractérisa aussi la reconstruction de la Fourmilière ... je passe sur mes échecs, ceux ci sont malheureusement trop nombreux ... comment construire vec autant de bâtons dans les rous ? Je me le demande encore ...
Alors me voiçi ici, en train de contempler la splendeur d'une ville en paix, un lieu de savoir et de sensibilité étranger à la folie des conflits d'intérêts. Lieu de création aussi ... entre les travaux du stade de Blitzball en cours, le Moulin rouge qui vient d'ouvrir à Paris et tout ces petits projets anonymes dont personne ne parle ... c'est içi, en vérité, que la Lumière, la vraie, se trouve. Un monde où l'on crée plus que l'on ne détruit, un monde où l'on s'aide plutôt que de se détester. Un monde ou l'on fait au lieu de dire.
C'est un peu ça, le paradis, en fait. Un monde ou les gens sont, globalement, heureux de vivre. Peut être que ici, mes projets pourront aboutir avant que je ne finisse par succomber à mon mal indéfini, me laissant la possibilité d'offrir une pière à l'édifice de la civilisation. Mais surtout, surtout, j'espère sincèrement que ce cadre offrira enfin le dévellopement de sa sensibilité, lui permettant de comprendre la beauté de la vie. Pourvue qu'elle apprenne avant que je ne puisse plus rien pour elle et que enfin, je puisse avoir des réponses sur moi même afin de pouvoir me soigner.
Mais encore faut il qu'il accepte ma venue en ces lieux. Et pour l'instant, dans ce hall à la vue si parfaite, j'attend.